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Revue de Presse de la semaine jusqu'au dimanche 24 février 2008 :[modifier]
Interopérabilité : l’ouverture de Microsoft ne convainc pas l’April[modifier]
la rédaction, publié le 22 février 2008 Tags: Développement, Linux, Logiciels, Microsoft
http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39378916,00.htm?xtor=EPR-100
Le logiciel libre est toujours exclu de la nouvelle stratégie de Microsoft sur l'interopérabilité, estime la principale association de promotion et de défense des logiciels non propriétaires, l'April.
Pourtant, l'éditeur de Redmond s'est engagé à ne pas attaquer les développeurs de la communauté qui utilisent ses protocoles. Il réclamera simplement un accord de licence si les produits développés font l'objet d'une exploitation commerciale. Une volonté de « non-agression » déjà dévoilée en mai dernier. Par ailleurs, il se déclare prêt à établir un meilleur dialogue avec cette communauté en lui fournissant « des ressources dont des laboratoires, des documentations techniques et la possibilité de mener des développements communs ».
Pour l'April, ce n'est pas suffisant. « Cette nouvelle stratégie ne va pas au bout de la démarche », estime l'association, car le fait de réclamer tout de même une licence de brevet pour l'exploitation commerciale de ses protocoles est contraire au fonctionnement du libre. « Dans le monde du logiciel libre, il n'y a pas de distinction entre distribution non-commerciale et distribution commerciale », rappelle l'organisme « Les développements réalisés par des bénévoles peuvent être vendus par des entreprises, et inversement les développements menés par des entreprises peuvent ensuite être distribués de façon non-commerciale ».
Par conséquent, « la rémunération de licence de brevets est incompatible avec le développement du logiciel libre ». Pour cette raison, les documentations mises à disposition par Microsoft, bien qu'intéressantes sur le plan technique, ne pourront donc très certainement pas être utilisées par la communauté open source pour améliorer l'interopérabilité avec les solutions de Microsoft.
Par la rédaction, ZDNet France
Microsoft place le format doc sous son programme OSP[modifier]
Edition du 18/02/2008 - par Cyrille Chausson <mailto:redac_weblmi@idg.fr>
Sous la pression des utilisateurs et des développeurs, Microsoft a enfin décidé de faciliter l'accès aux spécifications des formats binaires de fichiers de ses anciennes versions d'Office. Les données techniques des formats de fichiers binaires de Word, Excel et Powerpoint, à partir d'Office 97, sont désormais disponibles sous le programme OSP (Open Source Promise) de l'éditeur. Un programme débuté en septembre 2006 par l'ouverture de spécifications WS <http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-microsoft-formalise-son-mode-de-licence-pour-les-specifications-ws-20468.html> qui garantit aux développeurs un usage sans risque et libre des technologies Microsoft placé sous ce projet.
Si l'accès aux binaires était déjà possible sur simple demande par mail, comme l'indique Brian Jones, chef de produit Office, sur son blog, certaines institutions nationales lors du processus de normalisation d'Open XML à l'ISO avaient demandé à l'éditeur de réfléchir à un moyen plus simple d'ouvrir les binaires. L'Afnor, qui représentait la France, en a même fait un de ses chevaux de bataille, préconisant de fragmenter le format en deux parties <http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-afnor-dit-non-a-open-xml-et-le-disseque-23846.html> dont une pour encapsuler le format de référence doc afin d'assurer une compatibilité ascendante. La décision de Microsoft d'en faciliter l'accès fait ainsi sauter un des verrous à la normalisation ISO.
L'un des nombreux intérêts de cette initiative est également de
faciliter le développement de passerelles entre des applications
d'entreprise et Office, dont le format doc fait encore référence. Tout
comme le développement de convertisseurs.
La France prend la tête des Cnil européennes la rédaction, publié le 18 février 2008 Tags: Données privées, Réglementation
http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39378686,00.htm
Le président de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, Alex Türk, devrait être élu le 19 février président du groupe de travail « G29 », qui regroupe les autorités européennes en charge de la protection des données privées. Depuis avril 2007, il en était le vice-président. Alex Türk succède, pour un mandat de deux ans, à Peter Shaar, président de la Cnil allemande. Peter Schaar qui détaillait pour ZDNet.fr en 2006 le rôle du groupe de travail G29 : « Notre mission est d'améliorer d'une manière générale le niveau de la protection des données personnelles à travers l'Europe et, ainsi, d'assurer que le droit fondamental à la vie privée n'est pas bafoué. Pour cela, nous coordonnons les actions des autorités locales afin d'harmoniser les règles européennes sur la protection des données personnelles », résumait-il. Concrètement, ce groupe adopte des recommandations, rend des avis sur le niveau de protection dans les pays de l'Union européenne et agit en tant que conseiller de la Commission européenne sur tout projet ayant une incidence sur le traitement de données personnelles. Le G29 se réunit à Bruxelles en séance plénière tous les deux mois environ. « Nous n'avons aucun pouvoir de sanction. Nous sommes effectivement un organe consultatif. Mais dans chaque pays les autorités locales de protection des données peuvent disposer de pouvoirs suffisants pour faire respecter les mesures que nous élaborons », poursuivait Peter Shaar. En prenant son nouveau poste, Alex Türk entend « donner plus de place à cette enceinte (...) afin de peser de façon plus opérationnel dans les débats avec les grands acteurs économiques multinationaux », indique-t-on à la Cnil. Par la rédaction, ZDNet France
Copie privée : les industriels claquent la porte de la commission d'Albis[modifier]
Christophe Guillemin, publié le 18 février 2008 Tags: Réglementation, Taxe
http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39378697,00.htm
Réglementation - Ils dénoncent les décisions de la commission, qui applique la redevance pour copie privée au plus grand nombre de supports possibles, sans discernement. Leur départ pourrait remettre en cause le fonctionnement de l’organisme. La crise couve au sein de la commission d'Albis, chargée de fixer les rémunérations à appliquer aux supports numériques. La veille du vote sur la taxation des smartphones, les quatres syndicats d'industriels - Simavelec, Sfib, Secimavi et SNSII (1) - annoncent qu'ils quittent la table des négociations. « Il n'y a plus de discussion au sein de cette commission qui est une machine à perdre ; toutes les décisions vont dans le même sens qui est d'appliquer la redevance pour copie privée au plus grand nombre de supports possibles », dénonce Bernard Héger, délégué général du Simavelec. « Nous sommes pour le financement de la copie privée mais cela ne doit pas être fait n'importe comment. » Il déplore notamment que la partie adverse, favorable à la taxe, soit représentée par une douzaine de voix sur vingt-quatre, contre seulement deux pour le Simavelec. Il souligne, par ailleurs, que les études d'usages et de préjudices, permettant d'évaluer le montant des taxes, ne sont pas systématiques. Après ce depart groupé, ne restent plus que les ayants droit représentant l'industrie musicale - Sorecop et Copie France (2) - ainsi que l'Union nationale des associations familiales (Unaf), Familles de France et la CFDT. Depuis deux ans, l'UFC-Que Choisir ne participe plus aux réunions. Quel avenir pour la commission d'Albis ? « Il n'y aura plus de débat contradictoire et je vois mal comment la commission va pouvoir continuer à fonctionner sans industriels à sa table », poursuit Bernard Héger. Il n'exclut cependant pas que des industriels soient ponctuellement invités à donner leur avis afin que les décisions de la commission d'Albis aient encore une valeur. Le Simavelec a systématiquement attaqué toutes les décisions de taxation de la commission et continuera à le faire. Il a d'ailleurs attaqué le bien-fondé même de cette redevance devant le Conseil d'État, tout comme l'UFC-Que Choisir, la CLCV et Familles de France. Une procédure qu'il compte mener à son terme. Le syndicat estime qu'il n'y a pas de base légale pour une redevance servant à dédommager l'industrie musicale des pertes financières dues au piratage. « Lorsque l'on copie sur un CD des contenus téléchargés de manière illicite, il ne s'agit pas de copie privée, mais de recel de contrefaçon », nous confiait récemment le Simavelec. Conséquence immédiate : la taxation des smartphones de type iPhone est repoussée. En l'absence des industriels, le vote de demain ne pourra avoir lieu. Une seconde réunion devrait se tenir la semaine prochaine et, même sans le quorum suffisant, le vote passera automatiquement, selon la procédure prévue par la commission. En revanche, les projets de nouvelles taxes de la commission, dont celui portant sur les consoles de jeux, paraissent désormais compromis. (1) Simavelec : Syndicat des industries de matériels audiovisuels électroniques, SFIB : Syndicat de l'industrie des technologies de l'information, Secimavi : Syndicat des entreprises de commerce international de matériels audio, vidéo et informatique, SNSII : Syndicat national des supports d'image et d'information (2) Sorecop et Copie France sont les sociétés chargées de collecter la redevance auprès des fabricants et importateurs. Par Christophe Guillemin, ZDNet France