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Revue de presse du 18 au 24 Août 2008[modifier]


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Articles[modifier]


Les logiciels libres dans les bibliothèques africains : Les professionnels "cataloguent" les besoins[modifier]

samedi 23 août 2008 http://www.osiris.sn/article3873.html

Organisé par l"Agence universitaire de la francophonie (Auf) du 18 au 21 août, le séminaire sous-régional de formation des formateurs sur les logiciels libres des Systèmes intégrés de gestion de bibliothèque (Sigb) a mis l"accent sur l"urgence d"une création de réseau d"association de professionnelles de la sous-région qui, à l"heure des nouvelles technologies, permettrait de mieux promouvoir la culture et le savoir. Quatre jours durant, chercheurs, universitaires, professionnels de l"information documentaire membres de l"espace Uemoa, notamment le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d"Ivoire, la Guinée-Bissau, le Mali, le Niger, le Togo et le Sénégal, ont réfléchi sur l"utilité d"introduire un logiciel libre pour la gestion des systèmes intégrés de bibliothèque. Au cours de cette réflexion, il est ressorti, entre autres, la nécessité de créer une communauté d"utilisateurs de logiciels libres aux plans local et régional, la facilitation de l"accès des professionnels en sciences de l"information documentaire aux outils, aux équipements des logiciels libres et à la mise en place d"un réseau de service d"information documentaire des pays de l"Umeoa. D"où l"importance d"adopter ce nouveau système d"information au niveau des bibliothèques. Au terme des débats, des décisions ont été prises pour une meilleure prise en charge de la gestion de l"information documentaire et du patrimoine des bibliothèques dans les Etats africains. D"autant plus que les nouvelles technologies de l"information et de la communication constituent à nos jours "des outils incontournables pour faire des économies sur les ressources documentaires". Pour le président de l"Association sénégalaise des bibliothécaires archivistes et documentalistes (Asbab), Adama Aly Pam, l"informatisation des bibliothèques nationales en Afrique ne devrait pas être une fin en soi. Mais plutôt un moyen pour rendre plus performants les services offerts par ces bibliothèques. Les participants au séminaire ont travaillé sur les réalités pratiques en ce qui concerne la mise en oeuvre des logiciels libres dans la gestion de leur bibliothèque. L"assistance a insisté sur la volonté politique qui doit être soutenue par une mobilisation sociale avec, en première ligne, les professionnels et les utilisateurs. Par ailleurs, il a été proclamé, à la fin du séminaire, que "la capacité des professionnels à concevoir des politiques d"information cohérentes sera pilotée par un comité national de services d"informations documentaires. Et ce comité va prendre en compte tous les besoins en documentation de la sous-région par le billet de l"Internet ". Il est vrai que plusieurs rendez-vous de ce genre ont été organisés. Mais, selon les panélistes, cette rencontre de Dakar "ne doit pas rester lettre morte". Aussi les professionnels de la documentation ont-ils pris l"engagement de "relever le défi du suivi". Selon Adama Aly Pam, l"impératif du suivi tient de la nécessité de "développer par ailleurs une stratégie en matière de diffusion sous toutes ses formes" qui participerait de l""émancipation culturelle et intellectuelle de tout le peuple africain". La vulgarisation de l"utilisation des logiciels libres des systèmes intégrés de gestion des bibliothèques dans leurs pays respectifs est la mission fondamentale que se sont fixée les participants du séminaire. Aussi se sont-ils accordé un délai d"un mois pour diffuser les recommandations et les actes du séminaire auprès des autorités de tutelle. Ils espèrent que ces dernières s"inscriront dans les bonnes dispositions pour la mise en place d"un plan d"urgence en ce qui concerne les bibliothèques nationales, la prise en charge de la formation des personnels des bibliothèques nationales, la conservation et la préservation du patrimoine de ces bibliothèques. Paule Kadja Traoré (Source : Wal Fadjri, 23 aout 2008)


Vive les logiciels libres![modifier]

Cessons de vider nos poches pour acheter des droits sur des logiciels qui ne nous appartiennent pas. L'État français l'a compris, lui, et fait d'importantes économies! Qu'est-ce que le Québec attend!

Un essai de François Huot Publié dans L'actualité, le 1er septembre 2008 http://www.lactualite.com/science/article.jsp?content=20080805_115231_11748

Il y a deux façons de « vivre » l'informatique aujourd'hui. La première : en utilisant des logiciels propriétaires, c'est-à-dire des programmes dont le code source (la « recette ») et la formule d'enregistrement des documents sont secrets - comme la composition du Coca-Cola. Contrairement à ce que l'on entend habituellement, quand un consommateur sort de l'argent pour se procurer un logiciel, il n'achète pas ce logiciel, mais uniquement un droit d'utilisation défini dans une licence... que personne ne lit, mais qui comporte toujours de nombreuses restrictions imposées par l'éditeur. Ce dernier décide en outre de la vie et de la mort de ses produits ainsi que... de leur prix.

La deuxième façon consiste à utiliser des logiciels libres, dont le code source est public et qui sont - incroyable mais vrai ! - presque tous gratuits. Corollaire ? On peut copier ces logiciels, les distribuer et les installer sur un nombre infini d'ordinateurs. Au diable l'interdiction d'installer un logiciel sur plus d'un appareil ! Au diable l'obligation d'enregistrer le produit, puis d'en acheter un nouveau parce que l'éditeur délaisse celui qu'on a déjà au profit d'une version plus récente... qu'il faut payer, évidemment !

Avec les logiciels libres, il n'y a plus de frontière entre riches et pauvres, entre le Nord et le Sud. Mieux : parce que le code source est public, des entreprises de partout dans le monde - donc, des entreprises locales - peuvent offrir des services et du soutien aux utilisateurs. Autre avantage : les entreprises, les États et même les particuliers peuvent modifier ces logiciels pour les adapter à leurs besoins. Quant aux étudiants en informatique, ils peuvent plonger au coeur des programmes pour les connaître et, éventuellement, les améliorer ou les modifier afin de les adapter à des exigences précises. C'est bien mieux que de simplement apprendre à les configurer !

Quel modèle les États québécois et canadien préfèrent-ils ? Le modèle propriétaire ! Pour toutes sortes de raisons... Historiques, d'abord, car le principal éditeur de logiciels propriétaires, Microsoft, a su occuper le terrain dès 1995 grâce, entre autres, à sa suite bureautique Office, qui comprend principalement un traitement de texte (Word), un tableur (Excel) et un logiciel de présentation (PowerPoint). Le taux de pénétration de cette suite est tel que WordPerfect, l'ancien roi du traitement de texte, a presque été acculé à la disparition.

Raisons pratiques, ensuite : il est plus facile d'employer un instrument connu que d'apprendre à en utiliser un autre. Le passage à de nouveaux logiciels entraîne toujours des coûts (il faut souvent traduire certains éléments dans un autre langage informatique, former les utilisateurs, etc.).

Le hic, c'est que les coûts sont encore plus élevés si l'on continue d'utiliser des logiciels propriétaires : à ceux des licences et de leur gestion (une opération complexe) s'ajoutent des coûts économiques, sociaux et culturels.

On comprendra la nature de ces coûts en prenant pour exemple ce qui arriverait si les administrations provinciales et canadienne cessaient d'utiliser la suite Office, de Microsoft, pour la remplacer par la suite gratuite OpenOffice. Sur une période de 10 ans, ce sont des centaines de millions de dollars qu'elles économiseraient et pourraient investir dans le développement d'OpenOffice.

Dans le seul cas du Québec, cela permettrait la création de dizaines d'emplois de première qualité liés à la programmation et au soutien technique. Sur le plan informatique, on passerait collectivement du stade de consommateur-payeur à celui de créateur !

À cela s'ajoute le fait que le Québec aurait la possibilité de mettre au point des variantes de la suite. Il pourrait y avoir une version allégée pour les enfants ; on serait à même d'annexer des lexiques dont l'essentiel serait tiré du Grand dictionnaire terminologique, qui compte des millions de mots. On pourrait également - sans devoir payer un cent ni demander la permission à qui que ce soit - intégrer des éléments intéressants créés dans d'autres provinces ou pays, car les ajouts aux logiciels libres sont, en vertu de la licence qui protège ces derniers, libres eux aussi.

Faut-il en dire plus ? En nous condamnant à n'utiliser que la suite de Microsoft, nous travaillons contre nos intérêts économiques : nous exportons des dollars et des emplois au lieu d'en créer ici ! Nous brimons notre développement culturel, parce que nous ne pouvons pas modifier à notre guise les instruments informatiques que nous utilisons. Nous sommes des locataires et non des propriétaires !

C'est cela, être colonisé : favoriser le développement des autres au détriment du sien. Curieusement, dans l'administration québécoise, des fonctionnaires se comportent en véritables zélotes des logiciels propriétaires, ne voulant rien entendre au sujet des logiciels libres. Pourtant, il y aurait de beaux exemples à suivre. En France, par exemple, l'Assemblée nationale a abandonné Windows et Microsoft Office au profit d'OpenOffice et du système d'exploitation Linux ; le ministère des Finances utilise plus de 150 logiciels libres et des centaines de serveurs de Linux. Ce système d'exploitation gratuit est costaud ; c'est sur lui que repose tout le moteur de recherche Google, qui compte des dizaines de milliers de serveurs !

Il est grandement temps que les hommes et femmes politiques du Québec - particulièrement la présidente du Conseil du Trésor, Monique Jérôme-Forget - sifflent la fin de la récréation et enclenchent le vrai virage technologique, celui qui conduit à l'autonomie et à la liberté.


Bilan de l'été : l'open source[modifier]

Début août se tenait à San Francisco le Linux World. Et, que ce soit chez Microsoft, dans les entreprises françaises ou à l'Assemblée nationale, l'open source s'est fait sa place.

Alexis Grondin, 01net., le 22/08/2008 à 17h00 http://www.01net.com/editorial/388251/bilan-de-l-ete-l-open-source/

Avec la conférence Linux World du 4 au 7 août 2008, on savait que l'été du logiciel libre serait chaud. Et effectivement l'open source a fait parler de lui. Outre la rencontre de San Francisco, on a surtout remarqué un investissement massif des grandes marques dans le monde de la communauté open source. Et au premier rang de celles-ci, l'inévitable Microsoft. Qui apporte sa contribution à Apache, au langage Ruby et à l'environnement d'exécution PHP. 100 000 dollars versés annuellement à la fondation Apache, l'open source ne semble plus être un cancer pour Microsoft. Il ne l'est pas non plus pour les informaticiens français, puisque Forrester Research indique un taux de pénétration des logiciels libres en entreprise de 24 %. Un record si l'on compare ce chiffre aux résultats des pays européens ainsi que nord-américains et un chiffre qui serait amené à croître si l'on s'en réfère aux projections de l'institut. Pendant ce temps, un an après avoir intégré l'OS open source KUbuntu à leur environnement de travail, les députés livrent leurs premières impressions. Martine Billard, députée Vert de Paris, nous permet de voir comment le Palais Bourbon a intégré le logiciel libre.


DÉFIS. CONTRE LA FRACTURE NUMÉRIQUE[modifier]

Gwen Rastoll http://www.letelegramme.com/gratuit/generales/regions/bretagne/defis-contre-la-fracture-numerique-20080823-3668727_1434790.php

Donner, à ceux qui n'en ont pas les moyens, un accès aux autoroutes de l'information. C'est le défi que s'est fixé Jonathan Chaussepied. Avec ses amis, ils sont devenus de véritables Robin des bois du numérique.

Dans leur Sherwood de Lanester, un groupe d'amis a décidé de donner, à tous ceux qui n'en ont pas les moyens, un ordinateur équipé de logiciels libres, afin de lutter contre l'« illectronisme ». Un fléau que tente d'endiguer Jonathan Chaussepied, l'un des Robin des bois modernes : « Aujourd'hui, le fossé numérique est énorme en France. Et la fracture numérique est encore plus importante dans les cités HLM ». Le taux de foyers équipés en ordinateur serait de 52 % en France. « Chez les habitants du parc HLM Bretagne Sud Habitat, il n'est ainsi que de 32 % », assure le jeune homme, habitant aujourd'hui Carhaix (29). Avec deux Lanestériens, Gilles Le Couster et Joël Coché, à l'origine du projet, ils ont créé l'association Défis en novembre 2007, dans un immeuble du quartier Kesler-Desvillers voué à la déconstruction. C'est là qu'ils accompagnent, dans leurs premières démarches, les « sans claviers ».

Moins de « sans claviers »

« Nous prêtons à ceux qui ont peu ou pas de moyens, un ordinateur recyclé en parfait état de marche », explique Jonathan.

En quelques mois, l'association a récupéré 150 ordinateurs, reconditionnés sous logiciels libres et cédés gratuitement aux personnes peu ou pas solvables. L'expérience a été menée avec Bretagne Sud Habitat auprès des locataires de la cité qui peuvent bénéficier d'un accès internet moyennant un coût modique : gratuit pendant un an, puis 3 E par mois.

Libres et efficaces

« Les entreprises et administrations qui renouvellent leur parc informatique, mais aussi les particuliers, nous cèdent leurs ordinateurs ». Puis, la magie des logiciels libres fait son effet, sous les incantations de Jonathan and co : « J'ai découvert Linux en dépannant l'ordinateur d'un ami. Maintenant, je ne sais même pas comment je pouvais faire avant. Les logiciels libres sont souvent plus performants que les logiciels payants. Et on ne parle même pas des virus ! ». Jonathan et les justiciers numériques ne lâchent pas les jeunes claviers sur les autoroutes de l'information sans leur donner quelques leçons de conduite. « On assure un accompagnement, une initiation au web, gratuite elle aussi. Et le local est mis à disposition pour l'aide aux devoirs, les recherches... ». Un webzine qui « donnera la parole aux citoyens du Net » est en cours de création.

Prix régional... et plus

Le projet, solide, a d'ores et déjà reçu le soutien de divers partenaires. Cerise sur le gros gâteau numérique, il a été récompensé le 26 juin dernier, par le jury Talents des cités de la Région Bretagne qui lui a décerné le prix 2008 dans la catégorie « création ». Prix que Jonathan a reçu au nom de l'association. Un sympathique retour des choses pour ce jeune musicien autodidacte touchant le RMI, bidouilleur à ses heures et projectionniste bénévole, qui se fait désormais détrousseur d'ordinateurs - avec le consentement des propriétaires - et redresseur de torts numériques. Sans compter que le temps des récompenses n'est peut-être pas encore définitivement passé : le 8 septembre, un jury désignera les lauréats nationaux qui recevront 7.000 E. Jonathan et ses amis relèvent le « Défis ».


K'HomeOn : association et projet Libres autour de la domotique[modifier]

22 août 2008 http://www.toolinux.com/toolinux_information/communaute/k_homeon_association_et_projet_libres_autour_de_la_domotique_ar10990.html

En matière domotique, sans doute certains d'entre vous, après s'être penchés sur le sujet, furent au regret de constater d'une part la mainmise du logiciel propriétaire sur le marché, et d'autre part, la trop grande rigidité "des" solutions libres actuelles (MisterHouse principalement). Ce temps est révolu. Aujourd'hui, grâce à la création de l'association K'HomeOn, qui entame pour la première fois la création d'une solution complète, 100% libre et Linux, destinée à rendre accessible la domotique libre au grand public, ainsi qu'à la développer chez les installateurs largement résolus à l'installation de solutions entièrement fermées. Nouvellement créée par des étudiants de Supinfo, cette association a besoin de soutien afin de faire avancer ce grand projet. Si vous êtes attirés par la perspective d'empêcher l'enlisement total d'un marché en plein boom, rendez vous sur www.k-homeon.com.


Microsoft : 100 M$ de plus pour son partenariat avec Novell[modifier]

20/08/2008 10:01 par Jérôme G. http://www.generation-nt.com/microsoft-novell-partenariat-interoperabilite-windows-suse-actualite-139871.html

Microsoft et Novell poursuivent leur idylle débutée en novembre 2006 sur fond d'interopérabilité entre Windows et Linux.

En novembre 2006, Microsoft et Novell signaient un accord avec pour leitmotiv l'interopérabilité entre Windows Server et SUSE Linux. En vertu de ce partenariat sur 5 ans, Microsoft a déjà acheté pour 240 millions de dollars de certificats d'abonnements de support prioritaire pour SUSE Linux Enterprise Server à destination de ses clients, dont par exemple Renault pour le cas de la France mais aussi BMW ou Wal-Mart.

Dans les premiers 18 mois de ce partenariat, Novell aurait engrangé 157 millions de dollars, soit 65 % du montant initial. C'est du moins ce qu'indiquent les deux partenaires dans un communiqué de presse commun, annonçant un investissement supplémentaire à hauteur de 100 millions de dollars de la part de Microsoft qui prendra effet à partir du 1er novembre 2008. Une décision motivée par la forte demande des clients : " Certains clients nous ont dit qu'ils veulent être en mesure d'exécuter Windows Server et Linux ensemble et de manière transparente, mais dans de nombreux cas ils ont besoin d'aide avec le passage à SUSE Linux Enterprise à partir d'autres environnements Linux. Notre plus grand investissement dans notre relation avec Novell a pour objectif de fournir à ces clients et partenaires la meilleure solution d'interopérabilité Windows-Linux ". Kevin Turner, directeur général de Microsoft, poursuit en parlant de " tranquillité d'esprit " vis-à-vis de la propriété intellectuelle.

Cette dernière allusion ne manquera pas de faire réagir, car il faut se souvenir que le partenariat entre Microsoft et Novell avait été très décrié par les tenants de la communauté Open Source, en vertu d'une couverture légale portant sur les brevets et un accès autorisé au portefeuille de brevets de l'un et de l'autre. Un pacte de non-agression mutuelle, sous-entendu que d'autres éditeurs Linux notamment pourraient avoir maille à partir avec Microsoft, et ainsi les relents d'allégations à la Steve Ballmer qui par le passé avait affirmé que Linux violait la propriété intellectuelle de sa firme. Sur ce point, Novell a toutefois déjà manifesté son désaccord.

Dans le cadre de ce nouvel échelon dans le partenariat entre Microsoft et Novell, l'éditeur Linux a également indiqué un investissement afin de proposer plus de formations et des outils pour les entreprises qui souhaitent faire cohabiter Windows et Linux.

Alors que dans le rapport annuel rendu par Microsoft à la SEC, la firme de Redmond a parlé de la menace Open Source pour son business, dans le même temps le chantre du logiciel propriétaire reconnaît que beaucoup d'entreprises veulent disposer des deux systèmes d'exploitation, Windows et une solution Linux.


Manuels, trousses à outils... : l'investissement croissant des collectivités locales[modifier]

20/08/08 http://www.lesechos.fr/info/france/4762574.htm

(...)

Au collège, les dépenses sont généralement moins élevées, mais les collectivités locales investissent de plus en plus le terrain : carte de transports à moitié prix en Essonne, carte Pass pour les activités extrascolaires des collégiens dans les Hauts-de-Seine, subvention pour la cantine... Avec une prédilection pour le sport et les activités culturelles. Reste que, d'un département à l'autre, les aides varient fortement : la distribution, cette année, de 24.000 ordinateurs portables d'une valeur de 700 euros chacun aux élèves de 4e et de 3e par le Conseil général des Bouches-du-Rhône n'a pas encore d'équivalent dans les autres départements. Mais elle témoigne d'une tendance bien réelle : l'investissement croissant collectivités en matière de numérique et l'informatique. Pour la rentrée, l'Ile-de-France a reconduit sa distribution de 182.000 clefs USB et de logiciels libres dans les lycées, en l'élargissant aux 1.050 jeunes en difficulté des « écoles de la seconde chance ».


Positech Games demande le pourquoi du piratage à un pirate[modifier]

19/08/2008 09:49 par Gael B. http://www.generation-nt.com/cliff-harris-positech-games-piratage-developpeur-independant-actualite-138831.html

Chacun d'entre nous, qui avons déjà touché au piratage à des pourcentages différents les uns des autres, a ses raisons d'en venir à cette "solution" pour profiter d'un film, d'un jeu, ou d'un CD de musique. Cliff Harris a bien son idée, mais il préfère s'en assurer.

Et la meilleure façon de connaitre les raisons d'un larcin est de les demander à celui qui l'a commis. Cliff Harris de Positech Games a ainsi pris le soin de contacter des pirates afin d'être un peu plus au courant des motifs conduisant ceux-ci à agir illicitement. Tout en leur promettant de conserver leur anonymat, si tant est qu'ils donnent un témoignage honnête sur le blog de Cliff.

Et vous allez le voir, les deux parties s'entendent sur certains points. Voici les raisons des pirates qui les poussent à... pirater :

Les jeux coûtent trop cher La qualité des jeux est trop inégale Les DRM font du mal aux clients légitimes Se rendre aux magasins est ennuyeux Parce que le piratage est facile à pratiquer avec peu de risques de se faire prendre

Hum... à moins d'être cul-de-jatte ou d'avoir votre pire ennemi qui vous attend là-bas, aller dans son supermarché ou détaillant préféré ne semble pas représenter une somme d'efforts trop considérable...

Les solutions de Cliff

Et voilà ce que Cliff Harris préconise pour enrayer le marché du piratage :

Zéro DRM. Il dit ne les avoir utilisés que dans un seul jeu auparavant. Il ne les voit pas d'un bon oeil, les DRM faisant passer d'honnêtes joueurs pour des criminels alors que les pirates disposent d'une version plus "propre et supérieure".

Une démonstration vidéoludique plus longue

Des prix réduits : il a baissé le prix d'un de ses jeux, Kudos, en le faisant passer sous la barre des dix dollars, et compte vendre sa suite bien moins cher que ce qu'il escomptait.

Et au sujet de la qualité :

"J'ai l'impression que si je rends Kudos 2 non seulement considérablement meilleur que l'original, mais également largement, massivement meilleur, bien poli, conçu et équilibré, beaucoup de pirates en devenir l'achèteront. Je suis passé du stade à être démoralisé par les pirates à celui d'être inspiré par eux et je travaille plus dur que jamais pour rendre mes jeux amusants et bien faits."

Analyser pour mieux comprendre, engager le dialogue pour dégager des solutions profitables pour tout le monde, voilà ce vers quoi nous devons nous diriger. Voir un développeur approuver certaines remarques de pirates est un signe de bon sens, en attendant que d'autres le suivent.


Fedora et Red Hat dévoilent leur nouveau programme de bourses d'études[modifier]

19 août 2008 http://www.toolinux.com/toolinux_information/services/fedora_et_red_hat_devoilent_leur_nouveau_programme_de_bourses_d_etudes_ar10978.html

Le Projet Fedora, parrainé et soutenu par Red Hat, annonce aujourd'hui le nouveau programme de bourses d'études Fedora à destination des étudiants du monde entier pour leur contribution au logiciel libre et au Projet Fedora.

Le programme de bourses d'études Fedora vise à aider le développement et la promotion des développements dans le domaine des logiciels open source. Les candidats seront évalués en fonction de critères tels que la qualité des contributions apportées à Fedora et d'autres projets de logiciel libre, les références fournies par les membres de la communauté Fedora, le temps de contribution du demandeur à Fedora et la qualité globale de son apport.

Les bénéficiaires recevront une bourse de 2000 USD (960 euros) par an qui pourra être utilisée dans les frais de scolarité des quatre années d'études des étudiants. De plus, le destinataire recevra des fonds pour les frais de voyage et d'hébergement à la Fedora User and Developer Conference (FUDCon) la plus proche de son lieu d'implantation pour chaque année de la bourse.

Le premier étudiant qui bénéficiera de cette bourses d'études pour 2008 est Ricky Zhou, qui entrera à l'Université Carnegie Mellon cet l'automne.

Lien : https://fedoraproject.org/wiki/Scholarship


Taïwan ouvre une enquêtre antitrust contre Microsoft[modifier]

la rédaction, publié le 19 août 2008 http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39382752,00.htm

Microsoft est dans le collimateur de la Commission de la concurrence de Taïwan : elle ouvre une enquête contre le groupe américain pour vérifier s'il ne profite pas de son monopole pour imposer aux consommateurs son système d'exploitation Windows Vista.

Cette procédure démarre suite à une plainte d'une association de consommateurs taïwanais, qui reproche à Microsoft de violer les règles de la concurrence avec l'arrêt de la commercialisation de son système d'exploitation XP, obligeant de nombreux consommateurs à migrer vers Vista.

L'enquête devrait durer environ six mois, a expliqué la Commission. Si Microsoft est déclaré fautif, il risque une amende pouvant atteindre 543 000 euros ; l'éditeur devra aussi s'engager à modifier ses pratiques.

Il s'agit de la cinquième enquête antitrust visant Microsoft dans le monde, après celles engagées aux États-Unis, en Europe, au Japon et en Corée du Sud. Rappelons qu'en Europe, la firme de Redmond a été condamnée à verser 899 millions d'euros d'amende par la Commission européenne.


Tout savoir sur le HDCP, le gardien du temple numérique[modifier]

Rémi Langlet, L'Ordinateur Individuel (n° 205), le 18/08/2008 à 17h58 http://www.01net.com/editorial/388031/tout-savoir-sur-le-hdcp-le-gardien-du-temple-numerique/

Pour lutter contre le piratage des disques Blu-ray, cette norme de protection des contenus HD contrôle les flux audio et vidéo sur les interfaces DVI et HDMI.

Créée à l'initiative des majors et des fournisseurs de contenus numériques qui souhaitent sécuriser leurs médias haute définition, à savoir les disques Blu-Ray, la norme HDCP a été mise au point par un consortium dans lequel Intel joue un rôle actif. Ce système, qui s'apparente à une gestion des droits numériques (DRM), consiste à limiter le signal haute définition (Full HD ou HD Ready), voire à empêcher sa transmission si les appareils impliqués dans la chaîne de traitement de l'image ne sont pas conformes à cette norme. Risque élevé d'écran noir

Pour tirer profit d'un lecteur Blu-ray, il faut que l'écran HD, voire l'ordinateur avec sa carte graphique soient compatibles avec ce protocole. HDCP contraint les fabricants de téléviseurs et de platines de salon, mais aussi ceux de matériel informatique (ordinateurs, vidéo-projecteurs, cartes graphiques, lecteurs Blu-ray) à se mettre en conformité et acquérir une licence d'utilisation auprès d'une filiale d'Intel, Digital Content Protection. Le HDCP impose en effet la présence d'une puce pour le chiffrement et le décodage des flux vidéo sur les appareils HD. La connexion entre divers appareils HD (lecteur et téléviseur particulièrement) doit s'effectuer à l'aide de câbles HDMI ou DVI. Les téléviseurs HD Ready et Full HD tout comme les platines de salon et les lecteurs Blu-ray sont aujourd'hui compatibles HDCP. Les constructeurs informatiques s'y mettent également progressivement, notamment pour les cartes graphiques. Tout n'est pas pour autant réglé. Les choses se compliquent lorsqu'une partie du matériel HD n'est pas certifié HDCP. C'est le cas pour tout ce qui date d'avant 2005, date de l'approbation de la norme HDCP en Europe. Dans ce cas, deux possibilités se présentent. Dans les rares cas où le lecteur Blu-ray n'est pas HDCP, et sous réserve que le disque Blu-ray ne soit pas protégé en lecture, l'affichage bénéficie de la haute définition. Peu importe que le téléviseur soit HDCP ou non puisqu'il n'y a pas de chiffrement des flux au niveau du lecteur. Mais cette configuration est très rare car les modèles vendus avant la prise en compte du HDCP sont peu nombreux. En revanche, si le lecteur est à la norme HDCP (c'est le cas désormais de la totalité d'entre eux) mais que l'écran ou la carte graphique ne le sont pas, le signal sera limité à 576 lignes, ce qui correspond à la qualité d'affichage d'un DVD-vidéo (contre 1080 lignes pour un Blu-ray). La qualité du son sera également diminuée. Il se peut même que l'écran reste noir. Ajoutons que si la connexion entre la source et l'écran n'est pas établie à l'aide d'un câble HDMI ou DVI, là encore l'affichage ne s'effectue pas. Une possibilité consiste alors à passer par le port VGA de l'ordinateur mais la qualité sera dégradée, la chaîne numérique étant alors rompue. Pour empêcher le piratage des disques, le protocole HDCP s'appuie tout d'abord sur un processus d'authentification pour vérifier que le matériel est certifié conforme. Le système d'authentification est constitué de clés privées d'une longueur de 56 bits et d'une clé publique KSV (Key Selection Vector). Les clés privées sont attribuées aux constructeurs. La récupération de ces clés par autrui constitue une violation de licence et une tentative de piratage. Du chiffrement à la volée

Lors du processus d'authentification, les clés publiques (KSV) de la source et du récepteur sont échangées ainsi qu'un nombre aléatoire sur 64 bits. Les clés publiques sont calculées de sorte qu'à la fin du processus d'authentification, les deux appareils obtiennent un nombre identique, sur 56 bits. Au-delà de ce processus, HDCP assure le chiffrement des données mais aussi la révocation des clés afin de bloquer les lecteurs qui seraient piratés. Enfin, pour qu'un matériel obtienne la certification HDCP, il faut que son Eeprom (mémoire morte) soit adaptée et flashable. Le processeur graphique doit être capable de chiffrer les données à la volée. Le fabricant doit également s'être procuré les tables de compatibilité HDCP. Reste les systèmes d'exploitation des ordinateurs. Pour Vista, Microsoft s'appuie sur un canal sécurisé pour la transmission des données protégées, PVP-OPM (Protected Video Path - Output Protection Management) qui succède à COPP (Certified Output Protection Protocol) pour Windows XP. PVP-OPM contrôle le flux vidéo sortant de la carte graphique et le redirige à l'aide du protocole HDCP vers un écran compatible DVI ou HDMI. Côté Mac OS X en revanche, il faut prendre son mal en patience, le temps qu'Apple fasse évoluer son système et son offre logicielle. Certes, les MacBook Pro sont certifiés HDCP Ready, mais il faut recourir à Windows pour tenter de lire des disques Blu-ray. Un comble ! Quant à Linux, à moins de sortir du cadre légal en cassant les protections, inutile pour l'heure d'y songer...


Les DRM, malédiction inévitable pour les ebooks ?[modifier]

Alors autant s'y faire ?

Rédigé par Clément S., le lundi 18 août 2008 à 17h38 http://www.actualitte.com/actualite/4006-DRM-ebooks-editeur-confiance-consommateur.htm

Il est certain que l'industrie du livre se heurte à l'exploration du numérique et rencontre les mêmes problèmes que ceux qui se posèrent au monde de la musique voilà quelques années. Et le dénominateur commun tient en trois lettres : DRM. Ou Digital Rights Management. Ces verrous de protection permettent d'empêcher le partage des fichiers ou de limiter le nombre de lectures, voire de lier un fichier à un appareil... Et sans cette mesure de protection, les éditeurs redoutent que le partage abusif ne mette leur entreprise en péril. Ils oublient peut-être de craindre que cela rebute radicalement le consommateur.

Offre attrayante de confiance, contre verrou de sécurité

Dans son rapport sur le livre numérique, Bruno Patino affirme pourtant que la confiance et une offre « loyale » seraient bien plus attrayantes pour le consommateur, mais surtout plus profitables pour l'éditeur.

Mais on découvre depuis quelque temps ce qui est appelé DRM social, nouvelle forme de verrouillage. Le DRM se compose en effet de deux volets : l'un est un élément technique qui identifie le client, l'autre est un aspect social qui personnalise le média ainsi acheté.

Le premier, concernant les ebooks, permettrait alors de retracer le parcours du fichier acheté, et de remonter jusqu'à la source qui a partagé le livre. Une sorte de filigrane numérique, qui, même s'il ne resistera pas à des attaques rondement menées, devrait assurer une certaine maîtrise, dans un premier temps en tout cas.

Personnaliser les DRM ?

Mais le problème qui intervient dans ce cas est la relation de confiance établie entre l'acheteur et l'éditeur. Car si l'aspect technique est effectivement problématique, reste que le côté social prime : c'est sur lui que repose toute la relation. Il est fondamental, pour éviter les erreurs du passé, d'avertir le client que son fichier dispose d'un verrou technique. Sony en avait payé les pots cassés voilà quelques années pour des CD contenant des rootkits.

Mais pour que la pilule passe mieux, il faudrait alors que le DRM soit personnalisé, et qu'il évoque moi pour le consommateur les barreaux d'une prison, qu'une forme de personnalisation. Évoquons dès lors la possibilité d'un avatar ou tout autre moyen qui donnerait à l'ebook un côté plus personnel. On pourrait tout aussi bien envisager une carte d'identité qui servirait à rendre l'ebook vraiment original, et engendrerait alors un phénomène de collection, un peu à la manière d'un livre que l'on achète chez un bouquiniste en sachant qu'il a appartenu à tel ou tel auteur.

Reste que sans DRM, c'est toujours mieux. Mais si on n'a pas le choix, autant proposer des solutions un tant soit peu attrayantes...


Un guide pour aider les développeurs à contribuer au kernel Linux[modifier]

Lundi 18 août 2008, 12h18 http://www.journaldunet.com/developpeur/breve/30384/un-guide-pour-aider-les-developpeurs-a-contribuer-au-kernel-linux.shtml

La Linux Foundation vient de publier un guide à destination des développeurs, afin d'expliquer concrètement toutes les étapes à respecter pour introduire du code source dans le kernel Linux. Ce guide, qui s'intitule : « comment participez à la communauté Linux », a pour objectif de donner envie aux développeurs indépendants de participer plus massivement à l'évolution du noyau du système d'exploitation libre. D'autre part, ce guide donnera des informations sur le fonctionnement de la communauté Open Source et sa gestion des montées de versions.