« Les coulisses de Cause Commune - Émissions sur les cultures numériques » : différence entre les versions

De April MediaWiki
Aller à la navigationAller à la recherche
Ligne 124 : Ligne 124 :
==12’ 58==
==12’ 58==


<b>Isabella Vanni : </b>Un lien tellement fort
<b>Isabella Vanni : </b>Un lien tellement fort que quand j’étais à la fac, j’avais une copine qui avait commencé à contribuer à une radio associative à Florence, et je ne suis même jamais allée la voir à la radio. En fait, j’ai eu des moments où j’ai beaucoup écouté. Par exemple, un journaliste italien faisait une revue de presse splendide, je me souviens que j’écoutais sa revue de presse, j’écoutais des émissions de musique rock indépendantes, mais jamais vraiment une vraie passion.
 
<b>Frédéric Couchet : </b>J’ai une petite question, puisque tu as parlé de Florence en Italie, tu es née en Italie. Est-ce que la culture radio, en Italie, est différente de celle de la culture française ?
 
<b>Isabella Vanni : </b>Comme je la connais pas ! Il y a énormément de radios, bien sûr. J’ai déjà des potes qui aiment ça, qui sont à fond là-dedans, mais comme je ne connais pas très bien, je ne pourrais pas faire vraiment une comparaison.
 
<b>Frédéric Couchet : </b>OK. Et comment es-tu à arrivée dans l’émission <em>Libre à vous !</em> à Cause Commune ?
 
<b>Isabella Vanni : </b>Je travaille pour une association, l’April, qui fait la promotion et la défense du logiciel libre. Nous sommes venus à connaissance de l’obtention d’une bande FM pour la radio Cause Commune. Nous avons donc proposé, nous aussi, notre émission sur les libertés informatiques dans le but de trouver de nouveaux publics pour leur parler non seulement de l’April, de ses actions, mais de tous les acteurs/actrices qui sont autour des logiciels libres, de la culture libre plus en général. En gros mon collègue manager m’a un petit peu imposé !
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Je vais préciser que son collègue, ce qu’elle appelle son collègue manager, c’est moi en l’occurrence.
 
<b>jean-Philippe Clément : </b>Ça balance ce soir !
 
<b>Isabella Vanni : </b>C’était bien amené dans le sens que mon collègue Étienne et moi avons été convoqués par Fred, en salle de réunion ! Il y a donc cette occasion qui est, effectivement, une super occasion.
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Pourquoi est-ce une super occasion ?
 
<b>Isabella Vanni : </b>C’est un canal de communication qui peut vraiment intercepter de nouveaux publics du fait que c’est la FM, donc, des personnes peuvent tomber par hasard dessus. C’était un cadre qui correspondait complètement à nos valeurs à nos principes, parce que c’est une radio associative, militante et, en plus, on avait déjà en tête de faire des podcasts, on a un groupe Transcriptions incroyable qui pouvait aussi faire la transcription des émissions. On voyait vraiment une opportunité en or pour promouvoir, sur des canaux différents, nos actions.
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Tout à fait. Avant d’oublier, je vais préciser, pour les personnes qui nous suivent en vidéo, que si vous ne voyez pas Isabelle, c’est volontaire, elle ne souhaite pas apparaître à la vidéo. J’en profite parce que je le vois passer dans le couloir, à la réalisation vidéo il y a Joseph, qui vient de quitter la réalisation vidéo, donc ce sera effectivement un plan fixe sur moi.<br/>
Pour compléter avant de passer la parole à Jean-Philippe, par rapport au podcast, ce qui nous intéressait fortement, même prioritairement, c’est la bande FM, c’est-à-dire le fait de toucher du grand public qui va tomber par hasard sur nos émissions. On aura l’occasion d’en reparler tout à l’heure parce que là on n’est pas en FM, on est en DAB + et sur le site web. À 21 heures, on passera en FM, on accueillera les auditeurs et auditrices de la bande FM.<br/>
Dernier tour de présentation, Jean-Philippe Clément pour <em>Parlez-moi d’IA</em>, les mêmes questions, je crois que u as compris le principe.
 
<b>Jean-Philippe Clément : </b>J’ai compris le principe. D’où ça vient ? Première expérience radio : des copains m’emmènent sur Radio Campus Toulouse et me font participer à une émission qui était géniale, grosso modo je n’ai rien compris, mais c’était super.<br/>
Je suis enfant de la télé et en même temps, étudiant, je suis ultra radio, c’est-à-dire que je n’ai pas de télé chez moi, donc j’écoute la radio tout le temps. Je pense que la radio fait partie de ma culture, je l’écoute toujours autant, j’ai à peu près cinq postes FM chez moi, dans chacune des pièces, et je passe mon temps à les régler.<br/>
Comment j’arrive ici ? En fait, je faisais des formations et des sensibilisations à la data et à l’IA. Je croise monsieur Jérôme Sorrel, qui n’est pas là ce soir, que je remercie de loin, qui anime ici l’émission <em>Rayons Libres</em> sur les vélos, parce que nous nous sommes croisés sur la thématique du vélo. Et puis, je ne sais pas pourquoi, j’en arrive à dire que j’ai toujours rêvé de faire une émission, un peu en complément des formations data et IA, pour rencontrer les gens, pour les faire parler de ces sujets-là, pour incarner un peu plus que ce que c’était dans les formations data et IA. Il me dit « si tu veux tu peux aller voir le grand patron, tu peux aller voir Olivier, et tu peux lui proposer une émission ». J’étais hyper impressionné, du coup j’ai rédigé un projet d’émission, je sais pas comment vous avez fait, mais moi j’ai rédigé un projet d’émission. Olivier a accepté de faire un pilote et puis, grosso modo, on était parti pour se dire qu’on en faisait quatre et aujourd’hui, on est à 32. Je suis très content.
 
<b>Isabella Vanni : </b>Il n’y avait pas besoin de faire un projet puisqu’il dit OK à tout le monde !
 
<b>Jean-Philippe Clément : </b>Je ne le savais pas à l’époque.
 
<b>Olivier Grieco : </b>C’est 30, pas 32 ! Il est dans l’anticipation.
 
<b>Isabelle Carrère : </b>Il te prévient, en fait, qu’il y en a deux à mettre.
 
<b>Olivier Grieco : </b>Demain c’est la 30. Et je te remercierai, comme d’habitude, à la fin de cette émission.
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Je me souviens que sur la première émission <em>Comm’un vendredi</em>, ??? [19 min 30] avait expliqué que chez ses parents il y avait des radios partout, y compris dans la salle de bains. De mémoire, c’est dans la salle de bains.
 
<b>Jean-Philippe Clément : </b>Un poste FM dans la salle de bains, c’est obligatoire !
 
<b>Isabella Vanni : </b>Oui c’est la première place où j’aurais pensé mettre une radio.
 
<b>Frédéric Couchet : </b>C’est là où on a effectivement le temps d’écouter la radio !<br/>
OK. Je rappelle aux personnes qui nous écoutent : si vous avez des questions à poser ou si vous souhaitez intervenir, vous pouvez nous appeler au 09 72 51 55 46 et vous pouvez intervenir sur le salon web, sur causecommune.fm, bouton de « chat », salon #commeunvendredi et je surveillerai les questions, sachant que des questions ont été envoyées en amont de l’émission, à la préparation.
 
<b>Isabelle Carrère : </b>Et toi ?
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Ça veut dire que vous n’avez pas écouté la dernière mission parce que je l’ai déjà fait.
 
<b>Isabelle Carrère : </b>Les gens n’ont pas écouté la précédente. On veut savoir qui tu es, d’où tu viens, pourquoi tu es arrivé à la radio et comment tu es arrivé la première fois.
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Je vais faire ce que j’ai fait la dernière fois, Vu mon âge, aujourd’hui 54 ans, comme beaucoup je suis un enfant de la radio pour deux raisons principales : en tant que supporter de foot, à l’époque, dans les années 80, c’était à peu près le seul moyen de pouvoir écouter des matchs de foot qui étaient expliqués à la radio par des passionnés, donc, avec mon père, je suivais beaucoup les matchs de foot à la radio avant que la télé commence à les diffuser, notamment via Canal+. Après, dans la période de l’adolescence, ça a été plutôt des antennes libres le soir, des antennes libres plutôt softs et puis certaines particulièrement trash, sur lesquelles j’ai découvert que des gens appelaient pour parler de leurs problèmes, pour poser des questions. Parfois, ces personnes étaient accueillies gentiment et ça se passait bien, puis, parfois, ça partait un petit peu en sucette. En tout cas, ça m’a nourri. Maintenant je conduis beaucoup moins, mais quand je conduisais, notamment la nuit, même s’il y avait des gens, c’était tout le monde dort et ma grande passion c’était de mettre la radio : en fonction des endroits où on passe, ce ne sont pas tout à fait les mêmes radios, donc on découvre des émissions.
Pour Cause Commune et <em>Libre à vous !</em> pour l’April, je crois que ma collègue – comment pourrais-je l’appeler vu que tu m’as appelé ton manager !, franchement !
 
<b>Isabella Vanni : </b>Pour faire comprendre que ce n’était pas vraiment un choix !
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Ma collègue Isa a expliqué que pour nous c’est effectivement la bande FM. On connaît Olivier et Libre à Toi de la partie web, avant, d’ailleurs en 2017, pour les 20 ans de l’association April, Olivier était venu sonoriser notre fête avec des interviews, etc. C’est vrai que quand il nous a parlé de déposer un dossier CSA pour avoir une autorisation sur la bande FM, non seulement on l’a encouragé et quand il a le truc on s’est dit c’est naturel, on va proposer une émission qui a d’abord été une mensuelle et qui est devenue une hebdomadaire, dont on va parler juste après.
Olivier tu voulais réagir peut-être ?
 
<b>Olivier Grieco : </b>J’ai toujours ce son, cette fête qui était sur une péniche ?
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Tout à fait, c’était au Petit Bain, à Paris, sur une péniche qui fait aussi salle de concert, c’était en 2017 pour les 20 ans de l’association.<br/>
Si on bouge les têtes, c’est parce qu’il y a des gens qui arrivent, qui nous font coucou.<br/>
On va continuer. Maintenant qu’on a un peu découvert les personnes qui animent les émissions, on va rentrer un peu plus en détail avec la présentation des diverses émissions pour voir que le fonctionnement est très différent en fonction des émissions.<br/>
Isabelle, si tu veux intervenir à un moment, tu n’hésites pas, on reparlera d’Antanak, parce que ça m’intéresse de savoir quel est le lien entre Antanak et Cause Commune.<br/>
Je vais prendre le risque de laisser commencer Olivier, mais, en même temps, c’est un peu une émission historique, si on parle d’informatique, de numérique sur Internet et ensuite en FM, donc c’est <em>CyberCulture</em>. Il est au téléphone, il y a peut-être un appel.
 
<b>Olivier Grieco : </b>Tu as invité les gens à appeler, ils appellent, du coup nous accueillons Laurent. Émission historique, auditeur historique.
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Franchement ! Émission historique, auditeur historique, effectivement !
 
<b>Olivier Grieco : </b>Bonjour à toi Laurent.
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Salut Laurent. Allo ! On l’a perdu !
 
[Erreur de manipulation d’Olivier]
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Donc Laurent, auditeur historique de la radio. Bonsoir Laurent.
 
<b>Laurent, auditeur : </b>Mesdames, Messieurs, bonsoir. J’invite le maître de cérémonie de ce soir à citer mon pseudonyme sur le <em>chat</em>, ça lui sera très difficile, comme à tout le monde, mais c’est un bon exercice de prononciation
 
<b>Olivier Grieco : </b>Ça y est je me suis fait avoir ! Tsiolkovski, c’est ça ?
 
<b>Laurent, auditeur : </b>Voilà, c’est ça, c’est un excellent exercice de présentation, de diction. Je voulais simplement dire un petit mot, remercier, bien sûr, toutes et tous les participants qui sont ici, y compris certaines qui sont peut-être plus furtives que d’autres, je pense à Isabella, qui est très présente, mais quand on est pas dans les arcanes de l’April, on n’est pas forcément toujours au courant de ce qui se passe, alors que les autres, ici présentes, que ce soit Isabelle et ses collègues masculins sont peut-être plus connus.<br/>
Je voulais simplement appeler pour une toute petite chose par rapport à ce qui a été dit puisque Olivier a parlé de <em>CyberCulture</em>, je voulais simplement citer William.
 
<b>Olivier Grieco : </b>Bien sûr. J’allais le faire, j’allais dire pourquoi il n’est pas là.
 
<b>Laurent, auditeur : </b>William qui normalement, d’habitude est toujours friand de voyages en Géorgie ou en Moldavie ou dans ces pays-là.
 
<b>Olivier Grieco : </b>C’est le cas, il est je ne sais où, à Der Brocken ??? [26 min], pour une démo partie. C’est pourquoi il n’est pas parmi nous ce soir pour parler de ce qui est aujourd’hui, clairement, son émission.
 
<b>Laurent, auditeur : </b>Ce sont ses excuses officielles, mais on sait pertinemment qu’il a toujours avec lui des valises de??? [26 min 20].
 
<b>Olivier Grieco : </b>Bien sûr, ses valises d’argent
 
<b>Laurent, auditeur : </b>Je ne m’avancerai pas sur le contenu de ses valises, bien évidemment, puisqu’on sait que nous ne sommes pas encore en Islam, donc, pour l’instant l’Arcom a autre chose à faire.<br/>
Je voulais simplement citer William parce qu’on c’est tout de même, certains diront un monument historique, d’autres diront un chef-d’œuvre en péril, ça dépend des approches et les deux sont vrais. Et dernier point, avant de libérer l’antenne pour des propos qui vont être, je n’en doute pas, 100 fois plus intéressants que les miens, je voulais également féliciter l’architecte d’intérieur ainsi que les réalisateurs en menuiserie qui ont fait, je ne sais pas comment l’appeler, ce n’est pas vraiment une table, ce n’est pas la table ronde
 
<b>Jean-Philippe Clément : </b>C’est un poisson.
 
<b>Laurent, auditeur : </b>En tout cas, ce qui est très bien, c’est qu’elle occupe l’espace. Je ne sais pas comment on fait en ??? [27 min 28]
 
<b>Jean-Philippe Clément : </b>Tout va bien.
 
<b>Laurent, auditeur : </b>C’est mon dernier point, je voulais faire cette émission sur les coulisses et je salue à nouveau, bien évidemment, toutes les participantes et les participants.
 
<b>Olivier Grieco : </b>Merci à toi. Ciao. Il s’est planté il a dit dans les arcanes de l’April, mais il voulait dire les arcanes de Cause Commune, pour Isabella évidemment. Merci Laurent.
J’ai une question concernant <em>CyberCulture</em>.
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Je pense qu’après une telle intervention on va faire une pause musicale. C’est une pause musicale qui a été choisie par Isabella. Comme je suis incapable de prononcer le pseudo de Laurent, je vais laisser Isabella annoncer la pause musicale. Elle prononce l’anglais beaucoup mieux que moi, sinon je peux le faire. Essaye, tu en as proposé deux. OK. Olivier, on va lancer <em>There Is An End</em> par The Greenhornes. On se retrouve juste après. Belle soirée à l’écoute de Cause Commune, la voix des possibles.
 
<b>Pause musicale : </b><em>There Is An End</em> par The Greenhornes.
 
==31’ 33==
 
<b>Frédéric Couchet : </b>Vous êtes de retour sur Cause Commune

Version du 7 août 2024 à 07:20


Titre : Les coulisses de Cause Commune - Émissions sur les cultures numériques

Intervenant·es : Olivier Grieco - Jean-Philippe Clément - Isabelle Carrère - Isabella Vanni - Frédéric Couchet

Lieu : Paris - Radio cause Commune - Émission Comm'un vendredi

Date : 3 mai 2024

Durée : 1 h 40 min 19

Vidéo

Licence de la transcription : Verbatim

Illustration : À prévoir

NB : Transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·es mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.

Transcription

Diverses voix : Comm’un vendredi. Cause Commune, 93.1 sur la bande FM ; causecommune.fm

Frédéric Couchet : Bonsoir. Vous êtes sur radio Cause Commune. Comme mes camarades viennent de le dire sur 93.1 en Île-de-France et en DAB + et partout dans le monde sur causecommune.fm.
Nous sommes vendredi 3 mai 2024, nous diffusons en direct.
Soyez les bienvenus dans Comm’un vendredi, l’émission mensuelle qui vous présente les coulisses de Cause Commune, proposée chaque premier vendredi du mois, à 20 heures, par les animatrices et animateurs de la radio, pour parler de leurs émissions, de la radio, de leur expérience des coulisses, l’occasion de mieux les connaître, avec un thème pour chaque émission. Aujourd’hui, on va parler des émissions de Cause Commune en lien avec l’informatique, les cultures numériques.
Bien sûr, sentez-vous libre de nous contacter pour toute remarque ou toute question. Vous pouvez nous appeler au 09 72 51 55 46 si vous avez des questions ; vous pouvez aussi contribuer sur le salon web de l’émission, vous allez sur causecommune.fm, bouton « chat », salon #communvendredi.
Nous sommes également en direct vidéo sur PeerTube, vous pouvez aller sur causecommune.fm et vous trouverez le lien du direct vidéo, vous nous verrez danser sur les musiques et on vous fera des petits coucous.

Olivier Grieco : Et Twitter.

Frédéric Couchet : Et Twitter, ça par contre…

Olivier Grieco : Je t’ai évité Twitch et YouTube

Frédéric Couchet : La personne qui vient de parler, qui commence déjà à prendre la parole, c’est Olivier Grieco, l’âme de la radio, qui va notamment nous parler de CyberCulture. Bonjour Olivier.

Olivier Grieco : Bonjour.

Frédéric Couchet : Et qui s’occupe aujourd’hui de la régie.
Également Jean-Philippe Clément qui va nous parler de Parlez-moi d’IA. Bonjour Jean-Philippe.

Jean-Philippe Clément : Bonjour à vous.

Frédéric Couchet : Ma collègue Isabella Vanni qui va nous parler de Libre à vous !. Re-bonjour Isa.

Isabella Vanni : Bonjour.

Frédéric Couchet : Et Isabelle Carrère, de l’émission Un coin quelque part, aussi chroniqueuse mensuelle dans Libre à vous !, qui est là, aujourd’hui, surtout pour parler d’Antanak qui est située juste à côté du studio. Bonjour Isabelle.

Isabelle Carrère : Salut.

Frédéric Couchet : Moi c’est Fred de Libre à vous !.
L’idée, c’est de présenter un petit peu les émissions en lien avec les cultures numériques et l’informatique sur Cause Commune. Je répète, si vous avez des questions, si vous voulez intervenir 09 72 51 55 46. On va essayer de tenir jusqu’à 22 heures pour faire la liaison avec l’émission Paname by Mic, sur les musiques urbaines, de Yohan et de Nell.
On va commencer par un premier lot de présentation. Si vous nous voyez faire des coucous, c’est que l’émission est en direct. Si vous voulez nous rejoindre en direct, que vous êtes à Paris et pas très loin du 18e, vous pouvez venir au 22 rue Bernard Dimey, Porte de Saint-Ouen et vous pourrez nous suivre en direct.
On va commencer par un premier tour de table d’échanges pour faire découvrir un petit peu qui vous êtes, votre lien avec la radio en général, comment vous avez commencé à contribuer, comment vous avez découvert Cause Commune avec les émissions, même Olivier passera, bien sûr, sur cette partie-là.
Comme je suis un gentil garçon, je peux vous laisser le choix de la personne qui veut commencer pour se présenter. On va commencer par Olivier, l’âme de la radio.

Olivier Grieco : Comme par hasard !

Frédéric Couchet : Isabelle t’a balancé ! De façon évidemment succincte : qui es-tu ? D’où viens-tu ? Quel est ton lien avec la radio en général ?

Isabelle Carrère : Et en particulier ?

Olivier Grieco : Ça me rappelle ce moment absolument magique de Léa Salamé interviewée par Konbini, qui nous dit quelle est sa vision du journalisme et elle explique que, en fait, ce n’est ni la question, ni la réponse, c’est le moment. Donc Fred, est-ce que c’est un moment que tu recherches en me posant cette question ?

Frédéric Couchet : Ça commence effectivement très fort. Ce que je recherche c’est déjà comment tu es venu à la radio.

Olivier Grieco : Par hasard, c’est le truc qu’on dit toujours, complètement par hasard, j’ai vu de la lumière, je suis rentré. C’est un peu ça. On parle de CyberCulture ou on parle de… ?

Frédéric Couchet : Pour l’instant, on parle de l’émission en général, de votre expérience personnelle à la radio, comment vous avez découvert la radio.

Olivier Grieco : OK. Vraiment par hasard.

Isabelle Carrère : Comment as-tu découvert Cause Commune ?

Frédéric Couchet : La radio en général.

Olivier Grieco : C’est une vraie question. Pourquoi Cause Commune s’appelle Cause Commune, c’est une vraie réponse que je pourrais apporter.

Frédéric Couchet : Mais ce n’est pas ma question.

Olivier Grieco : La radio c’est simple, tout petit j’écoutais la radio [Olivier Grieco mime un violoniste, NDT], tu n’as pas prévu les violons ! J’aimais ça et un jour j’ai voulu faire du journalisme, vraiment, autour des années 2000. J’ai poussé la porte d’une radio associative parisienne, décédée aujourd’hui, malheureusement, depuis un an et demi maintenant, qui s’appelait Ici & Maintenant, une radio que j’ai rencontrée en souhaitant simplement interviewer son président de l’époque et à vie, d’ailleurs il est mort et la radio est morte, ça nous dit des choses sur la radio associative et le fait que très bientôt il va falloir trouver un président.

Isabelle Carrère : Tu es en bonne santé ?

Olivier Grieco : J’étais parti juste pour l’interviewer au détour d’un reportage que je réalisais à l’époque pour un site internet qui s’appelait Le fil radio, qui est mort depuis puisqu’il a subi la concurrence d’un autre site qui s’appelle Radioactu. Bref !

Isabella Vanni : On ne parle que de décès, on a commencé avec Léa Salamé et on ne parle que de décès.

jean-Philippe Clément : La renaissance c’est Cause Commune !

Olivier Grieco : On ne va pas jusqu’à dire qu’on aimerait le décès de Léa Salamé.

Isabella Vanni : Je n’ai absolument pas dit ça !

Olivier Grieco : Tu l’as un peu suggéré quand même ! Du coup, je fais ce reportage écrit sur la libéralisation de la bande FM, c’était en 2001. Je prends la liste des radios associatives parisiennes existant encore à cette époque. J’écris aux cinq qui sont là, en gros Radio Aligre, Ici & Maintenant, Fréquence Paris Plurielle était là aussi, même si elle était arrivée plus tardivement dans les années 90, bref, les radios qui étaient là. Le seul qui me répond assez rapidement, c’est de Plaige, le président de Ici & Maintenant, il me donne rendez-vous un samedi et, directement, il me met à l’antenne, puisque ces jours-là, les samedis, se tenait une émission qui traitait de ce qu’il appelait à l’époque, de ce qu’on appelait tous les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Il me dit « tu as un site web, tu fais de l’information, donc tu peux être l’invité de ??? [7 min 04] », qui était l’animateur de l’époque. Voilà comment, après l’interview, je me suis retrouvé entre 14 heures et 16 heures, sur Ici & Maintenant, au micro de je ne sais même plus comment ça s’appelait « Conférence de rédaction.com » je crois, pour parler du site Le fil radio. De cette expérience unique s’est produite la suite avec un rappel du dit-président pour que je vienne faire de la radio chez lui, ce que je suis allé faire à peu près deux ou trois mois après et je n’ai pas quitté cette radio pendant à peu près quatre ans.

Frédéric Couchet : D’accord, et tant qu’on y est, la création de Cause Commune est venue comment ?

Olivier Grieco : La création de Cause Commune, encore une fois désolé, tout à fait par hasard. Au détour de 2013/2014, j’avais souhaité quitter les buildings de La Défense pour faire autre chose de ma vie et j’ai monté une association avec d’anciens camarades d’Ici & Maintenant. L’idée, c’était de créer une association qui s’appelait Libre à Toi, d’ailleurs elle s’appelle toujours Libre à Toi, dont le concept était plutôt transmédia puisqu’il intégrait à la fois un site web d’information, une proposition d’événements in situ avec des conférences, des tables rondes, etc., et une webradio, puisqu’à l’époque il n’était absolument pas question de faire une radio FM. Quand Libre à Toi est née, en 2015, qu’on a eu nos premiers locaux aux Grands Voisins pour ceux qui connaissent, dès octobre 2015 on a travaillé sur ce concept, encore une fois avec mes camarades d’Ici & Maintenant que j’avais entraînés dans l’aventure. Il se trouve qu’en janvier 2016 on lance le site web, on lance la webradio, on lance les événements et, en juin 2016, je vois un appel à candidatures du CSA, et je dis à mes camarades « pourquoi ne tenterait-on pas l’appel à candidature ? ». Tout le monde me dit « oui, pourquoi pas, mais ce n’est pas le projet, blabla. » Je l’ai fait quand même, nous avons déposé le dossier en septembre et nous avons été sélectionnés en mars de l’année suivante pour Cause Commune.

Frédéric Couchet : Et l’aventure a commencé en octobre 2017 ! Merci Olivier.

Olivier Grieco : Tu as vu, j’ai été succinct !

Frédéric Couchet : J’ai un œil sur l’horloge ! J’explique que tu es un peu l’âme de la radio, on y reviendra tout à l’heure.

Olivier Grieco : Je ne sais pas si j’assume l’âme de la radio !

Frédéric Couchet : On va continuer le tour de table, on va enchaîner avec Isabelle Carrère. Donc même question : comment as-tu découvert la radio ? Comment es-tu venue à la radio ? Encore une fois la radio en général et, après, comment tu as découvert Cause Commune.

isabelle Carrère : J’avais une grand-mère qui écoutait, on ne parlait pas du mot radio, on disait TSF. Ma grand-mère disait « je vais mettre la TSF » et elle allumait son petit poste. Donc, pour moi, longtemps, très longtemps, cet objet, la radio elle-même ça a été la TSF, je ne savais pas ce que ça voulait dire, c’était comme un mot, ce n’était pas des lettres. En fait, on écoutait avec elle et avec mes parents plein de choses, il y avait des affaires et des combats entre les uns, les autres, les adultes autour de moi, ça c’est quand j’étais petite.
Comment suis-je venue à cette radio-là ? C’est vraiment complètement une autre histoire. En fait en 2013/2014, comme Olivier, dans le même temps, je réfléchissais à « c’est bon, j’ai été consultante un bon moment de ma vie, ça suffit, je veux arrêter ça et je veux monter autre chose ». Je voyais les désastres – comme c’est le sujet du soir je peux en parler – de l’arrivée du numérique dans les entreprises, je voyais la violence avec laquelle on traitait, on maltraitait toutes les personnes à qui on disait qu’en fait elles avaient bossé vraiment n’importe comment jusqu’à présent et que, maintenant, on allait leur apprendre les bonnes façons de faire, les bons processus. Je voyais le gâchis du matériel informatique qui partait à la benne, je voyais des tas de choses. Puis je découvrais petit à petit, enfin j’avais découvert déjà depuis un moment, les logiciels libres. Bref ! Tout ça a fait que ça s’est mis dans mon cerveau comme étant un trépied qui tenait la route pour monter Antanak.
En 2015, je crée Antanak en même temps qu’Olivier crée Cause Commune. Il se trouve qu’on nous donne des locaux, en 2016, que des locaux se libèrent ici, donc j’avais rencontré Olivier. Je ne vais pas la citer, mais une personne que nous connaissons l’un et l’autre nous avait mis en relation sur la question des locaux. Il se trouve qu’on nous dit ce local, au 22 de la rue Bernard Dimey, se libère, c’est donc peut-être le moment de faire quelque chose et de venir là. La proximité a fait que, petit à petit, je me suis dit « tiens,, je ne vais pas m’occuper que du numérique dans ma vie, il n’ y a pas que le numérique dans ma vie », donc un autre sujet qui, pour moi, est un sujet de militance important, c’est la question du logement. J’ai dit à Olivier « je ne connais rien à la radio, je n’ai jamais rien fait là-dessus, je ne sais pas faire, je ne connais pas la technique, mais ça m’intéresse bien faire un truc sur l’habitat, l’habiter, qu’est-ce qu’on habite, qu’est-ce que le logement et où est-ce qu’on en est là, maintenant. Donc je vais lancer cette émission Un coin quelque part parce que Olivier a dit OK.

Olivier Grieco : Je dis OK à tout, de toute façon !

Frédéric Couchet : Ce n’est pas vrai, les personnes qui écoutent et qui viennent pour proposer des émissions, ne croyez surtout pas ça, il ne dit pas OK à tout.
On va continuer avec Isabella. Même question : ton lien initial avec la radio en général ?

12’ 58

Isabella Vanni : Un lien tellement fort que quand j’étais à la fac, j’avais une copine qui avait commencé à contribuer à une radio associative à Florence, et je ne suis même jamais allée la voir à la radio. En fait, j’ai eu des moments où j’ai beaucoup écouté. Par exemple, un journaliste italien faisait une revue de presse splendide, je me souviens que j’écoutais sa revue de presse, j’écoutais des émissions de musique rock indépendantes, mais jamais vraiment une vraie passion.

Frédéric Couchet : J’ai une petite question, puisque tu as parlé de Florence en Italie, tu es née en Italie. Est-ce que la culture radio, en Italie, est différente de celle de la culture française ?

Isabella Vanni : Comme je la connais pas ! Il y a énormément de radios, bien sûr. J’ai déjà des potes qui aiment ça, qui sont à fond là-dedans, mais comme je ne connais pas très bien, je ne pourrais pas faire vraiment une comparaison.

Frédéric Couchet : OK. Et comment es-tu à arrivée dans l’émission Libre à vous ! à Cause Commune ?

Isabella Vanni : Je travaille pour une association, l’April, qui fait la promotion et la défense du logiciel libre. Nous sommes venus à connaissance de l’obtention d’une bande FM pour la radio Cause Commune. Nous avons donc proposé, nous aussi, notre émission sur les libertés informatiques dans le but de trouver de nouveaux publics pour leur parler non seulement de l’April, de ses actions, mais de tous les acteurs/actrices qui sont autour des logiciels libres, de la culture libre plus en général. En gros mon collègue manager m’a un petit peu imposé !

Frédéric Couchet : Je vais préciser que son collègue, ce qu’elle appelle son collègue manager, c’est moi en l’occurrence.

jean-Philippe Clément : Ça balance ce soir !

Isabella Vanni : C’était bien amené dans le sens que mon collègue Étienne et moi avons été convoqués par Fred, en salle de réunion ! Il y a donc cette occasion qui est, effectivement, une super occasion.

Frédéric Couchet : Pourquoi est-ce une super occasion ?

Isabella Vanni : C’est un canal de communication qui peut vraiment intercepter de nouveaux publics du fait que c’est la FM, donc, des personnes peuvent tomber par hasard dessus. C’était un cadre qui correspondait complètement à nos valeurs à nos principes, parce que c’est une radio associative, militante et, en plus, on avait déjà en tête de faire des podcasts, on a un groupe Transcriptions incroyable qui pouvait aussi faire la transcription des émissions. On voyait vraiment une opportunité en or pour promouvoir, sur des canaux différents, nos actions.

Frédéric Couchet : Tout à fait. Avant d’oublier, je vais préciser, pour les personnes qui nous suivent en vidéo, que si vous ne voyez pas Isabelle, c’est volontaire, elle ne souhaite pas apparaître à la vidéo. J’en profite parce que je le vois passer dans le couloir, à la réalisation vidéo il y a Joseph, qui vient de quitter la réalisation vidéo, donc ce sera effectivement un plan fixe sur moi.
Pour compléter avant de passer la parole à Jean-Philippe, par rapport au podcast, ce qui nous intéressait fortement, même prioritairement, c’est la bande FM, c’est-à-dire le fait de toucher du grand public qui va tomber par hasard sur nos émissions. On aura l’occasion d’en reparler tout à l’heure parce que là on n’est pas en FM, on est en DAB + et sur le site web. À 21 heures, on passera en FM, on accueillera les auditeurs et auditrices de la bande FM.
Dernier tour de présentation, Jean-Philippe Clément pour Parlez-moi d’IA, les mêmes questions, je crois que u as compris le principe.

Jean-Philippe Clément : J’ai compris le principe. D’où ça vient ? Première expérience radio : des copains m’emmènent sur Radio Campus Toulouse et me font participer à une émission qui était géniale, grosso modo je n’ai rien compris, mais c’était super.
Je suis enfant de la télé et en même temps, étudiant, je suis ultra radio, c’est-à-dire que je n’ai pas de télé chez moi, donc j’écoute la radio tout le temps. Je pense que la radio fait partie de ma culture, je l’écoute toujours autant, j’ai à peu près cinq postes FM chez moi, dans chacune des pièces, et je passe mon temps à les régler.
Comment j’arrive ici ? En fait, je faisais des formations et des sensibilisations à la data et à l’IA. Je croise monsieur Jérôme Sorrel, qui n’est pas là ce soir, que je remercie de loin, qui anime ici l’émission Rayons Libres sur les vélos, parce que nous nous sommes croisés sur la thématique du vélo. Et puis, je ne sais pas pourquoi, j’en arrive à dire que j’ai toujours rêvé de faire une émission, un peu en complément des formations data et IA, pour rencontrer les gens, pour les faire parler de ces sujets-là, pour incarner un peu plus que ce que c’était dans les formations data et IA. Il me dit « si tu veux tu peux aller voir le grand patron, tu peux aller voir Olivier, et tu peux lui proposer une émission ». J’étais hyper impressionné, du coup j’ai rédigé un projet d’émission, je sais pas comment vous avez fait, mais moi j’ai rédigé un projet d’émission. Olivier a accepté de faire un pilote et puis, grosso modo, on était parti pour se dire qu’on en faisait quatre et aujourd’hui, on est à 32. Je suis très content.

Isabella Vanni : Il n’y avait pas besoin de faire un projet puisqu’il dit OK à tout le monde !

Jean-Philippe Clément : Je ne le savais pas à l’époque.

Olivier Grieco : C’est 30, pas 32 ! Il est dans l’anticipation.

Isabelle Carrère : Il te prévient, en fait, qu’il y en a deux à mettre.

Olivier Grieco : Demain c’est la 30. Et je te remercierai, comme d’habitude, à la fin de cette émission.

Frédéric Couchet : Je me souviens que sur la première émission Comm’un vendredi, ??? [19 min 30] avait expliqué que chez ses parents il y avait des radios partout, y compris dans la salle de bains. De mémoire, c’est dans la salle de bains.

Jean-Philippe Clément : Un poste FM dans la salle de bains, c’est obligatoire !

Isabella Vanni : Oui c’est la première place où j’aurais pensé mettre une radio.

Frédéric Couchet : C’est là où on a effectivement le temps d’écouter la radio !
OK. Je rappelle aux personnes qui nous écoutent : si vous avez des questions à poser ou si vous souhaitez intervenir, vous pouvez nous appeler au 09 72 51 55 46 et vous pouvez intervenir sur le salon web, sur causecommune.fm, bouton de « chat », salon #commeunvendredi et je surveillerai les questions, sachant que des questions ont été envoyées en amont de l’émission, à la préparation.

Isabelle Carrère : Et toi ?

Frédéric Couchet : Ça veut dire que vous n’avez pas écouté la dernière mission parce que je l’ai déjà fait.

Isabelle Carrère : Les gens n’ont pas écouté la précédente. On veut savoir qui tu es, d’où tu viens, pourquoi tu es arrivé à la radio et comment tu es arrivé la première fois.

Frédéric Couchet : Je vais faire ce que j’ai fait la dernière fois, Vu mon âge, aujourd’hui 54 ans, comme beaucoup je suis un enfant de la radio pour deux raisons principales : en tant que supporter de foot, à l’époque, dans les années 80, c’était à peu près le seul moyen de pouvoir écouter des matchs de foot qui étaient expliqués à la radio par des passionnés, donc, avec mon père, je suivais beaucoup les matchs de foot à la radio avant que la télé commence à les diffuser, notamment via Canal+. Après, dans la période de l’adolescence, ça a été plutôt des antennes libres le soir, des antennes libres plutôt softs et puis certaines particulièrement trash, sur lesquelles j’ai découvert que des gens appelaient pour parler de leurs problèmes, pour poser des questions. Parfois, ces personnes étaient accueillies gentiment et ça se passait bien, puis, parfois, ça partait un petit peu en sucette. En tout cas, ça m’a nourri. Maintenant je conduis beaucoup moins, mais quand je conduisais, notamment la nuit, même s’il y avait des gens, c’était tout le monde dort et ma grande passion c’était de mettre la radio : en fonction des endroits où on passe, ce ne sont pas tout à fait les mêmes radios, donc on découvre des émissions. Pour Cause Commune et Libre à vous ! pour l’April, je crois que ma collègue – comment pourrais-je l’appeler vu que tu m’as appelé ton manager !, franchement !

Isabella Vanni : Pour faire comprendre que ce n’était pas vraiment un choix !

Frédéric Couchet : Ma collègue Isa a expliqué que pour nous c’est effectivement la bande FM. On connaît Olivier et Libre à Toi de la partie web, avant, d’ailleurs en 2017, pour les 20 ans de l’association April, Olivier était venu sonoriser notre fête avec des interviews, etc. C’est vrai que quand il nous a parlé de déposer un dossier CSA pour avoir une autorisation sur la bande FM, non seulement on l’a encouragé et quand il a le truc on s’est dit c’est naturel, on va proposer une émission qui a d’abord été une mensuelle et qui est devenue une hebdomadaire, dont on va parler juste après. Olivier tu voulais réagir peut-être ?

Olivier Grieco : J’ai toujours ce son, cette fête qui était sur une péniche ?

Frédéric Couchet : Tout à fait, c’était au Petit Bain, à Paris, sur une péniche qui fait aussi salle de concert, c’était en 2017 pour les 20 ans de l’association.
Si on bouge les têtes, c’est parce qu’il y a des gens qui arrivent, qui nous font coucou.
On va continuer. Maintenant qu’on a un peu découvert les personnes qui animent les émissions, on va rentrer un peu plus en détail avec la présentation des diverses émissions pour voir que le fonctionnement est très différent en fonction des émissions.
Isabelle, si tu veux intervenir à un moment, tu n’hésites pas, on reparlera d’Antanak, parce que ça m’intéresse de savoir quel est le lien entre Antanak et Cause Commune.
Je vais prendre le risque de laisser commencer Olivier, mais, en même temps, c’est un peu une émission historique, si on parle d’informatique, de numérique sur Internet et ensuite en FM, donc c’est CyberCulture. Il est au téléphone, il y a peut-être un appel.

Olivier Grieco : Tu as invité les gens à appeler, ils appellent, du coup nous accueillons Laurent. Émission historique, auditeur historique.

Frédéric Couchet : Franchement ! Émission historique, auditeur historique, effectivement !

Olivier Grieco : Bonjour à toi Laurent.

Frédéric Couchet : Salut Laurent. Allo ! On l’a perdu !

[Erreur de manipulation d’Olivier]

Frédéric Couchet : Donc Laurent, auditeur historique de la radio. Bonsoir Laurent.

Laurent, auditeur : Mesdames, Messieurs, bonsoir. J’invite le maître de cérémonie de ce soir à citer mon pseudonyme sur le chat, ça lui sera très difficile, comme à tout le monde, mais c’est un bon exercice de prononciation

Olivier Grieco : Ça y est je me suis fait avoir ! Tsiolkovski, c’est ça ?

Laurent, auditeur : Voilà, c’est ça, c’est un excellent exercice de présentation, de diction. Je voulais simplement dire un petit mot, remercier, bien sûr, toutes et tous les participants qui sont ici, y compris certaines qui sont peut-être plus furtives que d’autres, je pense à Isabella, qui est très présente, mais quand on est pas dans les arcanes de l’April, on n’est pas forcément toujours au courant de ce qui se passe, alors que les autres, ici présentes, que ce soit Isabelle et ses collègues masculins sont peut-être plus connus.
Je voulais simplement appeler pour une toute petite chose par rapport à ce qui a été dit puisque Olivier a parlé de CyberCulture, je voulais simplement citer William.

Olivier Grieco : Bien sûr. J’allais le faire, j’allais dire pourquoi il n’est pas là.

Laurent, auditeur : William qui normalement, d’habitude est toujours friand de voyages en Géorgie ou en Moldavie ou dans ces pays-là.

Olivier Grieco : C’est le cas, il est je ne sais où, à Der Brocken ??? [26 min], pour une démo partie. C’est pourquoi il n’est pas parmi nous ce soir pour parler de ce qui est aujourd’hui, clairement, son émission.

Laurent, auditeur : Ce sont ses excuses officielles, mais on sait pertinemment qu’il a toujours avec lui des valises de??? [26 min 20].

Olivier Grieco : Bien sûr, ses valises d’argent

Laurent, auditeur : Je ne m’avancerai pas sur le contenu de ses valises, bien évidemment, puisqu’on sait que nous ne sommes pas encore en Islam, donc, pour l’instant l’Arcom a autre chose à faire.
Je voulais simplement citer William parce qu’on c’est tout de même, certains diront un monument historique, d’autres diront un chef-d’œuvre en péril, ça dépend des approches et les deux sont vrais. Et dernier point, avant de libérer l’antenne pour des propos qui vont être, je n’en doute pas, 100 fois plus intéressants que les miens, je voulais également féliciter l’architecte d’intérieur ainsi que les réalisateurs en menuiserie qui ont fait, je ne sais pas comment l’appeler, ce n’est pas vraiment une table, ce n’est pas la table ronde

Jean-Philippe Clément : C’est un poisson.

Laurent, auditeur : En tout cas, ce qui est très bien, c’est qu’elle occupe l’espace. Je ne sais pas comment on fait en ??? [27 min 28]

Jean-Philippe Clément : Tout va bien.

Laurent, auditeur : C’est mon dernier point, je voulais faire cette émission sur les coulisses et je salue à nouveau, bien évidemment, toutes les participantes et les participants.

Olivier Grieco : Merci à toi. Ciao. Il s’est planté il a dit dans les arcanes de l’April, mais il voulait dire les arcanes de Cause Commune, pour Isabella évidemment. Merci Laurent. J’ai une question concernant CyberCulture.

Frédéric Couchet : Je pense qu’après une telle intervention on va faire une pause musicale. C’est une pause musicale qui a été choisie par Isabella. Comme je suis incapable de prononcer le pseudo de Laurent, je vais laisser Isabella annoncer la pause musicale. Elle prononce l’anglais beaucoup mieux que moi, sinon je peux le faire. Essaye, tu en as proposé deux. OK. Olivier, on va lancer There Is An End par The Greenhornes. On se retrouve juste après. Belle soirée à l’écoute de Cause Commune, la voix des possibles.

Pause musicale : There Is An End par The Greenhornes.

31’ 33

Frédéric Couchet : Vous êtes de retour sur Cause Commune