« Création de logiciels libres à la ville d'Arles » : différence entre les versions
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'''Titre :''' Création de logiciels libres à la ville d'Arles | '''Titre :''' Création de logiciels libres à la ville d'Arles | ||
'''Intervenants :''' | '''Intervenants :''' François Raynaud, responsable du service informatique de la ville d'Arles - Anaïs Fores, secrétaire direction des finances - Fabienne Pautonnier, conseillère municipale déléguée à l'économie numérique et à la recherche | ||
'''Lieu :''' France 3 - Provence-Alpes | '''Lieu :''' France 3 - Provence-Alpes | ||
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<b> Présentatrice :</b> C’est une ville antique, à la pointe du numérique. Arles possède une collection de quarante logiciels créés par son service informatique. Des programmes utilisés par les fonctionnaires de la commune, mais pas uniquement : de nombreuses collectivités françaises et étrangères les ont aussi adoptés. Hélène Bouyé, Mélior Mouamma. | <b>Présentatrice :</b> C’est une ville antique, à la pointe du numérique. Arles possède une collection de quarante logiciels créés par son service informatique. Des programmes utilisés par les fonctionnaires de la commune, mais pas uniquement : de nombreuses collectivités françaises et étrangères les ont aussi adoptés. Hélène Bouyé, Mélior Mouamma. | ||
<b> | <b>Voix off :</b> En ce moment, c’est le logiciel de gestion des animateurs du périscolaire qui prend une nouvelle dimension. Sa base de données sera exploitée par le service financier. Les informaticiens de la ville transforment en langage codé les besoins des agents. | ||
<b>François Raynaud :</b> On s’est essayé, à un moment donné d’avoir des applications qui soient vraiment conformes à nos besoins et ne pas essayer de plaquer des logiciels tout faits sur notre organisation. Et surtout, on essaye de garder la maîtrise, en fait, de notre système d’information et on essaye aussi que les utilisateurs ça soit relativement simple pour eux de pouvoir rentrer dans l’application. | <b>François Raynaud :</b> On s’est essayé, à un moment donné d’avoir des applications qui soient vraiment conformes à nos besoins et ne pas essayer de plaquer des logiciels tout faits sur notre organisation. Et surtout, on essaye de garder la maîtrise, en fait, de notre système d’information et on essaye aussi que les utilisateurs ça soit relativement simple pour eux de pouvoir rentrer dans l’application. | ||
<b> | <b>Voix Off :</b> Ici pas de Windows, pas de Mac OS, mais Linux comme système d’exploitation. Pas de Microsoft, mais OpenOffice. En permanence les informaticiens corrigent, améliorent les logiciels avec les remarques des employés. Ces jours-ci, à la direction des finances, on découvre la nouvelle application. | ||
<b>Anaïs Forest : </b>On gagne en rapidité, en confort, en lecture d’informations. C’est un outil vraiment indispensable aujourd’hui pour traiter l’ensemble des données. Oui. | <b>Anaïs Forest : </b>On gagne en rapidité, en confort, en lecture d’informations. C’est un outil vraiment indispensable aujourd’hui pour traiter l’ensemble des données. Oui. | ||
<b> | <b>Voix off :</b> Il y a douze ans un premier logiciel avait été conçu pour les élections. Aujourd’hui la ville possède quarante logiciels maison ; une économie certaine ! | ||
<b>Fabienne Pautonnier :</b>Depuis 2005 où la ville d’Arles s’est engagée dans ce développement on peut compter à peu près 780 000 euros d’économies pour la ville, si on avait dû acheter les licences propriétaires auprès de grands fabricants internationaux. | <b>Fabienne Pautonnier :</b>Depuis 2005 où la ville d’Arles s’est engagée dans ce développement on peut compter à peu près 780 000 euros d’économies pour la ville, si on avait dû acheter les licences propriétaires auprès de grands fabricants internationaux. | ||
<b> | <b>Voix off :</b> Des logiciels sans licence [licences libres, NdT], ouverts aux autres collectivités et largement repris. Certains ont été traduits en espagnol, en anglais. Actuellement, 1 000 communes utilisent OpenElec, le logiciel des élections. |
Version du 3 février 2017 à 09:28
Titre : Création de logiciels libres à la ville d'Arles
Intervenants : François Raynaud, responsable du service informatique de la ville d'Arles - Anaïs Fores, secrétaire direction des finances - Fabienne Pautonnier, conseillère municipale déléguée à l'économie numérique et à la recherche
Lieu : France 3 - Provence-Alpes
Date : Février 2017
Durée : 2 min 14
Licence de la transcription : Verbatim
Statut : Transcrit MO
Présentatrice : C’est une ville antique, à la pointe du numérique. Arles possède une collection de quarante logiciels créés par son service informatique. Des programmes utilisés par les fonctionnaires de la commune, mais pas uniquement : de nombreuses collectivités françaises et étrangères les ont aussi adoptés. Hélène Bouyé, Mélior Mouamma.
Voix off : En ce moment, c’est le logiciel de gestion des animateurs du périscolaire qui prend une nouvelle dimension. Sa base de données sera exploitée par le service financier. Les informaticiens de la ville transforment en langage codé les besoins des agents.
François Raynaud : On s’est essayé, à un moment donné d’avoir des applications qui soient vraiment conformes à nos besoins et ne pas essayer de plaquer des logiciels tout faits sur notre organisation. Et surtout, on essaye de garder la maîtrise, en fait, de notre système d’information et on essaye aussi que les utilisateurs ça soit relativement simple pour eux de pouvoir rentrer dans l’application.
Voix Off : Ici pas de Windows, pas de Mac OS, mais Linux comme système d’exploitation. Pas de Microsoft, mais OpenOffice. En permanence les informaticiens corrigent, améliorent les logiciels avec les remarques des employés. Ces jours-ci, à la direction des finances, on découvre la nouvelle application.
Anaïs Forest : On gagne en rapidité, en confort, en lecture d’informations. C’est un outil vraiment indispensable aujourd’hui pour traiter l’ensemble des données. Oui.
Voix off : Il y a douze ans un premier logiciel avait été conçu pour les élections. Aujourd’hui la ville possède quarante logiciels maison ; une économie certaine !
Fabienne Pautonnier :Depuis 2005 où la ville d’Arles s’est engagée dans ce développement on peut compter à peu près 780 000 euros d’économies pour la ville, si on avait dû acheter les licences propriétaires auprès de grands fabricants internationaux.
Voix off : Des logiciels sans licence [licences libres, NdT], ouverts aux autres collectivités et largement repris. Certains ont été traduits en espagnol, en anglais. Actuellement, 1 000 communes utilisent OpenElec, le logiciel des élections.