« Logiciels Libres, Internet Libre: perspectives et enjeux » : différence entre les versions

De April MediaWiki
Aller à la navigationAller à la recherche
Ligne 247 : Ligne 247 :
Dire quels problèmes, enventuellement proposer une solution. Ça aide beaucoup quand on propose une solution, c'est plus simple pour eux, il y a un problème et une solution, et lui dire que vous parlez en votre nom, cad pas de leitmotiv ça sert à rien. Il vaut mieux prendre un peu de temps et adpater son discours, éventuellement le faire relire par des gens par mail ou sur irc, mais vraiment, que ce soit un message personnel. Le point essentiel, ne jamais se décourager si vous n'avez pas de réponse, parce que peut-etre qu'un jour vous aurez une réponse. Ce n'est pas parce qu'on député ne répond pas qu'il ne lit pas, même parfois il vous arrive de ................
Dire quels problèmes, enventuellement proposer une solution. Ça aide beaucoup quand on propose une solution, c'est plus simple pour eux, il y a un problème et une solution, et lui dire que vous parlez en votre nom, cad pas de leitmotiv ça sert à rien. Il vaut mieux prendre un peu de temps et adpater son discours, éventuellement le faire relire par des gens par mail ou sur irc, mais vraiment, que ce soit un message personnel. Le point essentiel, ne jamais se décourager si vous n'avez pas de réponse, parce que peut-etre qu'un jour vous aurez une réponse. Ce n'est pas parce qu'on député ne répond pas qu'il ne lit pas, même parfois il vous arrive de ................
Alors je vais finir par un exemple, ça c'est un message qui a été envoyé justement de troisème loi de consommation, par qualeuqun' qui est enc orrèze si je me souviens bien, àa son député. Et on l'a fait suivre vous voyez, elle se présente, parle de ... sa circonscirption, elle dit ce qu'elle fait, parle du projet de loi sur la consommation, elle décrit exactement son problème qu'elle a appréhendé, elle propose la solution qui est adaptée, puis ...
Alors je vais finir par un exemple, ça c'est un message qui a été envoyé justement de troisème loi de consommation, par qualeuqun' qui est enc orrèze si je me souviens bien, àa son député. Et on l'a fait suivre vous voyez, elle se présente, parle de ... sa circonscirption, elle dit ce qu'elle fait, parle du projet de loi sur la consommation, elle décrit exactement son problème qu'elle a appréhendé, elle propose la solution qui est adaptée, puis ...
Elle a reçu une réponse de la député, qui lui a dit « J'ai bien reçu votre message, je
Elle a reçu une réponse de la député, qui lui a dit « J'ai bien reçu votre message, je .............
Quelques semaines plus tard, la députée posait une questuion parlementaire au ministre. Elle a posé une question parlementaire sur ce sujet. Donc ça marche. On se dit toujours qu'on n'aura pas de réponse, mais il ne faut pas hésiter à contacter son député ou sa députée. COmmencez par mail si ça peut vous aider, puis ensuite pas téléphone, la parole est plus efficace.
 
VOus verrez sur les slides, pour ceux que ça intéresse, j'ai mis des liens qui aident à contacter ses députés, soit à les identifier, soit à savoir sur quel projet de loi ils travaillent où ils ont travaillé, ce qu'ils ont voté. Par exemple là vous avez la mémoire politique


== De 1:10:00 à 1:15:00 ==
== De 1:10:00 à 1:15:00 ==

Version du 28 juin 2012 à 20:27

Conférence Logiciels Libres, Internet Libre: perspectives et enjeux par Fred Couchet aux JM2L de 2011.

http://jm2l.linux-azur.org/conference/2011/logiciels-libres-internet-libre-perspectives-et-enjeux


De 00:00 à 05:00 transcrit par PierreP

0:00

Présentateur : Donc c'est une conférence de Monsieur Frédéric Couchet. Alors Frédéric Couchet c'est vraiment quelqu'un d'important dans le Logiciel Libre en France. Il est délégué général de l'April. L'April, c'est une association qui fait la promotion du Logiciel Libre. Ils ont 5000 membres en France et c'est vraiment des très très grands classiques, et si vous êtes là demain, ils vous offriront aussi l'apéritif demain midi. Donc vous pourrez venir boire un petit coup avec eux et discuter du Logiciel Libre. Donc Frédéric Couchet est délégué général de l'April, il est aussi… il ??? du Logiciel Libre, et vous n'allez pas tarder à avoir des cours sur le droit, je ne sais pas si vous avez commencé, non ? Alors c'est l'an prochain. Donc l'an prochain on va vraiment vous parler copyright, comment protéger vos logiciel, et lui va vous apprendre l'inverse, comment libérer votre logiciel. Et on l'a vraiment fait venir pour ça, pour qu'il nous avance un peu dans le sujet du Libre pour que l'an prochain vous ayez ???. Donc il va vous présenter le Logiciel Libre, la ???, le travail du droit – ça ne va pas être chiant, ne vous inquiétez pas – ; il va surtout vous dire qu'est-ce que c'est qu'un Logiciel Libre, comment protéger son logiciel et ??? est libre, et il va aussi dire ce que c'est un Logiciel Libre.

1:10

Frédéric Couchet : Le but, c'est de vous parler des grandes batailles autour du Logiciel Libre, donc je vais faire un présupposé, c'est que vous savez ce que c'est que le Logiciel Libre. Si vous ne savez pas, tant pis pour vous, il fallait arriver avant, c'est le principe. Comme je suis quelqu'un de très sympa, vous avez le diaporama qui est déjà en ligne, parce qu'il y a quand même beaucoup de choses sur le diaporama. Et notamment, il y a beaucoup d'adresses, soit de sites, soit de documents qui vont vous permettre, sur les sujets qui vous intéressent, d'aller plus loin. Mon but n'est pas de passer en détail tous les points, mais plutôt de passer en revue ensemble les points. Et sur les sujets qui vous intéressent, à chaque fois, il y a un document, une vidéo ou autre chose pour aller plus loin. C'est pour ça que je vous ai mis l'URL, comme ça vous n'avez pas à noter à chaque fois l'URL pour lancer des documents, vous tapez que celui-là et si besoin je vous remettrai ???.

1:52

Donc moi je suis délégué général de l'April ; on existe depuis maintenant 15 ans. Et on a deux activités : promouvoir et défendre le Logiciel Libre. Promouvoir, c'est se faire connaître, ça c'est facile, ???… auprès de tout public : des étudiants, des journalistes, des collectivités, des entreprises. Et puis on a une deuxième activité qui est de défendre le Logiciel Libre et ses acteurs. Et c'est plutôt de ça dont je vais vous parler maintenant. Ces ??? nous occupent quand même une bonne partie de notre temps, malheureusement : c'est défendre le libre.

2:27

Alors… Donc c'est là où je demande justement qui utilise des ordinateurs ? Donc je vois qu'il y a à peu près tout le monde qui utilise des ordinateurs. Bon, qui c'est ce qu'est le Logiciel Libre, levez la main… Il y en a qui ne savent pas, sérieusement, ou pas ? …très bien, il n'y a pas de problème.

Public : Bouh!!!

Frédéric Couchet : Qui a dit « bouh » ?

Rires dans le public

Frédéric Couchet : Alors, quelles sont les quatres libertés du Logiciel Libre ?

Rires dans le public

Passage incompréhensible

Frédéric Couchet : donc je vais résumer pour les personnes qui ne savent pas ce qu'est le Logiciel Libre, mais très rapidement. Le Libre, c'est quatre libertés essentielles. La première c'est la liberté d'utiliser le programme, quelque soient les besoins. Donc que vous ayez téléchargé le Logiciel Libre, que vous l'ayez acheté dans le commerce quelque part, que vous en ayez fait une copie, c'est-à-dire que l'utilisation est totale. Sur un poste, par exemple sur le portable, sur tous les posts par exemple de la Fac, de l'entreprise, de ???. Donc liberté d'utilisation totale. Dans le cas du logiciel propriétaire, qui s'oppose au Logiciel Libre, cette liberté, vous l'avez mais elle est très encadrée car généralement c'est sur un poste et pas plus. Là, liberté totale d'utilisation.

3:36

Deuxième liberté, c'est la liberté d'étudier le fonctionnement du programme. Parce qu'un Logiciel Libre vient avec son code source. C'est-à-dire sa recette de cuisine. La façon sur laquelle on pourra associer un travail. Ça permet évidemment de voir comment le logiciel fonctionne : en terme pédagogique c'est intéressant, sécurité, etc. Ça c'est la deuxième liberté : étudier son fonctionnement.

3:56

La troisième liberté c'est… ben une fois qu'on l'a étudié, on aimerai bien savoir le modifier. Et on veut pouvoir modifier le logiciel pour deux raisons. La première, c'est de rajouter des fonctionnalités. C'est-à-dire : un logiciel, ça répond à des besoins à l'instant t, mais un peu plus tard il y a des nouvelles fonctionnalités qui apparaissent, des nouveaux besoins. ??? pouvoir les rajouter. Et puis il y a des bugs dans les logiciels. Même dans les Logiciels Libres il y a des bugs. Ben il faut pouvoir corriger ces bugs. Ça, ça veut dire ??? le logiciel, soit pour rajouter des fonctionnalités, soit pour corriger des bugs.

4:24

Donc ces trois premières libertés, utilisation, étude, modification, ben ça concerne les gens qui ont récupéré le logiciel. Et plus généralement il n'y a pas la communauté, il n'y a pas le monde entier on va dire. C'est la quatrième liberté qui crée finalement la communauté, la ligne de partage, c'est la liberté de faire des redistributions. Des copies. À la foi de la version originale du logiciel, la version que l'on a récupéré, ???, également des version modifiées. C'est-à-dire celles sur lesquelles on a rajouté des fonctionnalités, ou l'on a corrigé un bug. Ce n'est pas une obligation de redistribuer, c'est une liberté.

Donc on voit le Logiciel Libre quelque part c'est un pot commun dans lequel il y a des logiciels, des ??? libres ; les gens se servent

De 05:00 à 10:00 transcrit par Booky

De 10:00 à 15:00 transcrit par Booky

L'architecture logiciel sur Internet, c'est en garnde partie du LL et sans LL Internet n'aurait jamais pu se développer comme il s'est développé.

Mais principalement, Internet a favorisé le dvpt du LL. moi quand j'ai commencé à m’intéresser aux LL, il y a très longtemps, dès les années 90, dans la Fac où j'étais, en première année, il n'y avait pas d'accès à Internet. Je ne sais pas si vous pouvez imaginer qu'en première année de fac il n'y avait pas de ??? (10:25) Enfin quand même. On a eu accès à Internet quelques années plus tard. Seulement, il y avait quand même des gens qui nous disaient :« Ben si vous voulez, on travaillait déjà sous Linux à l'époque, vous pouvez récupérer des logiciels sur un serveur du MIT. Pour cela vous avez un programme d'intelligence artificielle de la Fac et vous demander gentiment aux gens qui sont simpa d'aller récupérer le logiciel de le transférer sur le réseau local. Vous imaginez la difficulté d'aller récupérer du LL. Imaginez, non seulement la difficulté, si on voulait envoyer un patch, une correction, on retournait ???

À partir des années 90, il y a eu la démocratisation d'Internet. Donc il y a eu de plus en plus de gens qui ont eu accès à Internet. Donc ça a favorisé d'abord la diffusion du Logiciel Libre. On peut aller maintenant sur un site, récupérer un LL, qu'on soit étudiant, qu'on soit à la maison ou qu'on soit en entreprise. Et auj on récupère des distributions de LL qui font plusieurs Méga voir Gigaoctets, via ??? très rapidement. Mais en même temps, cela met en relation de plus en plus de gens qui voulaient faire du LL. Bcp de gens pense qu'Internet c'est un réseau de machines interconnectées, ou un réseau de ??? interconnectés. Techniquement c'est vrai, mais socialement c'est totalement faux. Socialement Internet c'est un réseau de personnes qui ont envie de partager des choses. Et à partir du moment où cette chose peut être dématérialisée, elle sera partagée . Et la première des choses qui peut être dématérialisée, par définition, évidemment c'est le logiciel.

Donc le fait qu'Internet se démocratise a facilité la mise en relation de gens qui voulaient simplement produire du logiciel, et donc du LL. Et c'est pas pour rien que 98/99, c'est aussi à peu près à cette période qu'Internet s'est démocratisé. Alors vous étiez peut-être jeunes à l'époque, vous ne vous en souvenez pas, mais vraiment en cette fin des années 90, plein de gens ont commencé à s'équiper, comme avoir Internet à la maison, à en parler etc...

Internet joue un rôle de diffusion et de mise en relation des gens. Et ça prend aussi la diffusion du LL et de toutes les informations partageables inéluctables. Parce que tout simplement il y a de plus en plus de gens qui seront connectés, qui auront envie de partager. Et donc le modèle propriétaire qui est basé sur le fait que c'est une petite équipe qui travaille en sous nombre, pour sortir des produits, ne peut pas perdurer.

L'exemple parfait n'est pas dans le domaine du logiciel, l'exemple parfait est dans le domaine des encyclopédies. De ??? d'encyclopédies. Si, il y a 10ans, parce que l'encyclopédie en ligne fête ses dix ans auj, si il y a dix ans, au lancement de wikipédia, on avait demandé à des sociologues, des économistes, des experts en tout genre, qui allait gagner entre ce projet d'encyclopédie libre wikipédia et ce projet propriétaire, Encarta et autre, les gens auraient dit, normal il n'y avait que ce modèle classique de top ??? d'entreprise avec de gros moyens qui va gagner. Dix ans plus tard, c'est wikipédia qui a gagné. Et c'est normal parce qu'il y a de plus en plus de gens qui ont commencé à l'utiliser et ?? c'est in-arrêtable. sauf si on demandait à des gens de nous arrêter juridiquement ou techniquement d'ailleurs. C'est de ça qu'on va parler tout à l'heure

Parce qu'évidemment, il y a cette mise en relation des gens qui se partagent des ressources numériques, et il y en a d'autres, un certain nombre de problèmes, évidemment par rapport à des modèles économiques.

Alors, depuis 98, il y a un très fort développement du LL, mais depuis la même période, il y a de plus en plus de menaces sur le LL. ??? on va les passer en revue. Je sais que je vais passer relativement rapidement parce que sur chaque sujet, on pourrait passer deux heures. Mais à certains moments, je ne vais pas en parler car demain il y a une conférence sur ces sujets, notamment tout ce qui concerne Internet. Mais là, à qhaque fois, vous verrez des liens d'un document de 4/5 pages ou des vidéos de quelques minutes qui vous paraîtront ???

Alors, on attaque. Je sors ça pour avoir ??? quand même. Je suppose que vous reconnaissez cette espèce d'objet et les logos qui sont dessus. Alors pourquoi ? Parce qu'évidemment la première menace fantôme, elle vient de Microsoft et elle date Halloween 98. D'où la citrouille. En 98, un hacker américain révèle des ??? de Microsoft. Donc Microsoft en ?? analyse le fonctionnement du LL, le prend en compte déjà, constate que le LL c'est pas...

De 15:00 à 20:00

De 20:00 à 25:00 Transcription par benj

Fred: Alors, le DRM c'est quoi ? Alors qui a déjà entendu parler de DRM ici? Qui <inaudible> ce qui est marqué là pour me dire ce qu'est un DRM ? Ou peut me dire ... à peu près. C'est pas une question piège, si c'est faux ce n'est pas grave.

Fred: Toi tu as levé la main tout le temps, c'est quoi un DRM ?

Public: C'est un verrou numérique qui <inaudible> ...

Fred: Ok, on va voir le terme « verrou numérique » qui empêche l'utilisation. À la base, DRM ça veut dire Digital Rights Management, gestion des droits numériques. Et c'est vrai que <inaudible> DRM, dans la gestion des droits numériques il y a deux aspects. Donc l'information sur les droits, pour dire aux gens ce qu'ils ont le droit de faire. Dans le logiciel libre il y a cette information, les 4 libertés etc.. Et la deuxième partie c'est le contrôle, c'est à dire contrôler que l'utilisateur reste dans les limites admises par les lois. Et de facto c'est vrai, le DRM est devenu un dispositif qui n'a qu'un seul objectif, c'est de contrôler l'usage numérique.

Alors, là j'ai fait des exemples. Quand j'ai dit tout à l'heure que le numérique pouvait permettre complètement de mettre en place des contrôles dans le domaine matériel tel qu'on le connaît, prenez l'exemple d'un livre. Si je déchire(?) le livre, bon ok vous avez un livre. Si vous avez un livre vous pouvez le lire comme bon vous semble. C'est-à-dire, vous pouvez commencer par la première page, aller jusqu'à la dernière, mais vous pouvez commencer par le milieu, vous pouvez même commencer par la fin. Il y a des livres, par exemple, les gens vont commencer par la fin pour savoir qui était mort. C'est ... alors je vous dirait pas lesquels parce que la dernière fois que j'ai posé question personne n'avait fait ça. C'était sur Harry Potter, le dernier Harry Potter. J'étais désespéré parce en fait ... qui a lu le dernier Harry Potter ?

Public: il y a longtemps.

Fred: Qui a commencé par la fin ? C'est desespérant ? Parceque moi, je connais des gens qui ont lu Harry Potter ils m'ont dit j'ai commencé par la fin.

Public: ah oui quand même !

Fred: C'est normal, ils voulaient savoir qui mourrait, parceque tout le monde savait qu'il y avait un mort. Bon. Mais l'essentiel, c'est qu'ils peuvent le faire, ils ont le droit. Personne ne va leur dire: <inaudible> il faut commencer par le premier paragraphe et aller jusqu'au bout. De même, vous les gens, il y en a quelques uns par ici qui portent des lunettes, on ne vous impose pas quand vous achetez un livre une paire de lunettes avec un prix(?) en plus. On vous dit: vos lunettes que vous avez, c'est une marque qu'on connaît pas, vous ne pouvez pas les utiliser pour lire ce livre, vous devez utiliser mes marques de lunettes à moi. Ça, on peut se dire deux choses: soit ce sont des choses qu'on ne peut pas contrôler, ce sont des principes qu'on ne peut pas contrôler. Et c'est dingue, pour contrôler ces pratiques, ce serait effectivement Big Brother, c'est-à-dire vous auriez un ayant-droit ou un agent assermenté de l'éditeur qui serait là et qui vous dirait: non là, tu commences pas par le dernier chapitre, tu commences par le début, tu te tapes les 700 ou 800 pages pour savoir qui est mort. Et puis de la même façon, si veux lire une deuxième fois le livre, tu passes à la caisse. Et pareil, si vous avez des lunettes, eh bien là, pareil vous ne prenez pas vous lunettes habituelles, vous prenez les lunettes qu'on vous a vendues avec. C'est <inaudible>.

Ça c'est la première façon ... c'est de se dire : on ne peut pas contrôler ça, donc on ne le fait pas pas. Effectivement c'est attentatoire aux libertés individuelles. La deuxième chose c'est de l'usage privé, on fait ce qu'on veut chez soi. Le deuxième point de vue, c'est justement de dire: on fait ce qu'on veut chez soi, donc personne n'a à contrôler son usage. À partir du moment où vous vous êtes procurés <inaudible>, que ce soit un livre ou autre, j'en fais ce que je veux. Si je veux le prêter à quelqu'un, je le prête à quelqu'un. Si je veux le lire vingt-cinq fois, je le lis vingt-cinq fois.

C'est deux façons de voir les choses. C'est d'un côté, le respect des usages privés et de l'autre les usages qu'on ne peut pas contrôler. Ben il est essentiel de se positionner. Nous, en France, comme beaucoup gens ici, voir la totalité on estime que ce sont des usages privés qu'il ne faut pas contrôler. Eh bien, ceux qui produisent ces livres, ceux qui assemblent cette information, considèrent qu'à partir du moment où on peut contrôler ces usages, on va le faire. Soit effectivement dans la partie matérielle dans l'ancien monde, ben vous ne pouvez pas avoir un agent assermenté, chez soi à demeure qui vous contrôle vos usages. Mais est-ce que le numérique peut le faire <inaudible> ?

Prenez un DVD. Sur un DVD, vous avez des plages que vous êtes obligés de lire. Ce peut être des plages de publicité, ça peut être une plage qui vous dit que si vous faites une copie illégale de ce DVD, l'artiste ou le créateur va mourir dans d'atroces souffrances, etc. C'est des plages que vous ne pouvez pas zapper. Vous ne pouvez pas le faire techniquement. Vous ne pouvez pas le faire techniquement et même si vous pouviez le faire techniquement, juridiquement ça vous serait interdit. De la même façon, on parlait des lunettes, a été fait ... des gens qui téléchargent de la musique sur un site d'un célèbre opérateur américain qui commence par un i.

De 25:00 à 30:00 Transcript par benj

Techniquement et légalement, vous ne pouvez convertir cette musique dans un lecteur de musique normal, de base. Vous êtes obligés de le lire avec l'outil fournit par cet opérateur qui commence également par un i. Vous ne pouvez pas techniquement le convertir et légalement c'est interdit. Et c'est ça le principe du DRM. Le principe d'un DRM c'est un outil technique qui contrôle un usage privé. Pourquoi, quand vous achetez un DVD ou que vous avez un DVD vous seriez obligés absolument de vous taper une page de pub ou une page de propagande de l'industrie culturelle ? Non !

Et ce contrôle d'usage s'appelle DRM. Et comme c'est de la technique, comme c'est du logiciel etc. c'est potentiellement contournable, eh bien ces gens là on eu une grande idée, de faire la protectio juridique contre le contournement de ce qu'on appelle les menottes numériques, des ces DRM. L'idée étant: voilà, les DRM sont là pour empêcher un certain nombre d'usage. Eux ils disent en face que c'est pour absolument respecter le droit d'auteur etc. Mais en fait c'est pour contrôler les usages. Mais comme techniquement on peut les contourner, on va juridiquement interdire leur contournement. Et dans les combats qu'on a à mener, et qu'on menne. Ce combat là ça fait très très longtemps et on l'a pris très en retard.


XXXX PAS FINI XXXX

De 30:00 à 35:00 Transcript en cours par Benj

De 35:00 à 40:00 Transcript en cours par Ailée

De 40:00 à 45:00

De 45:00 à 50:00

De 50:00 à 55:00

Eux ils utilisent le terme «informatique de confiance». En gros voilà, «on a confiance dans votre ordinateur, donc on aura confiance dans vos usages». Et là dessus vous avez aussi une vidéo, vous cherchez sur un moteur de recherche, informatique de confiance vidéo, dans les premiers liens vous avez une vidéo qui doit faire 3 minutes, qui est très bien fait, qui explique comment le contrôle est déporté de l'utilisateur, en fait, finalement, à l'extérieur de l'utilisateur. C'est une vidéo en anglais, mais qui a été sous titrée.

Un autre danger, là, qui n'est plus du tout en rapport avec les DRM et tout ça, et le droit d'auteur, mais avec le droit de la consommation. Qui est la vente liée ordinateur-logiciel, ce qu'on appelle également les racketiciels. Pourquoi est-ce qu'on appelle ça les racketiciels? Là aussi il y a une synthèse. Ça c'est peut-être l'un des plus gros freins pour le droit public. C'est l'idée que quand vous allez acheter. Quelqu'un va dans un magasin, grande distribution ou autre, acheter un ordinateur, celui-ci est pré installé, à peu près tout le temps, avec un logiciel, propriétaire, souvent microsoft windows, ça peut être apple. En tous cas il est pré installé. Alors ça pose un certain nombre de soucis. Le premier c'est déjà que, le manque d'information, d'alternative, pour le public. Si la personne, qui ne s'y connaît pas particulièrement en informatique, va acheter un ordinateur, et qu'il y a déjà un système d'exploitation qui est pré installé, il n'y a aucune chance de découvrir qu'il y a éventuellement d'autres alternatives, peut-être plus respectueuses de ses libertés, plus efficaces, plus utiles etc.

Deuxième point, c'est que on est obligé d'acheter le tout. Vous ne pouvez pas dire à la personne, au vendeur, je veux que le matériel mais pas le logiciel. Ou le vendeur vous dira, oui d'accord, mais dans ce cas là vous payez quand même le tout. La licence microsoft qui n'est pas utilisée. C'est pour ça qu'on appelle ça du racket, racketiciel. Et c'est illégal au regard du code de la consommation. Comme beaucoup de choses en fait, illégales, il y a des principes qui sont quand même tolérés par les pouvoir publics, depuis au moins dix ans. Ça fait au moins dix ans que ce sujet a été levé. Alors à l'époque, il y a dix ans, l'argumentaire des pouvoirs publics c'était de dire «oui mais il n'y pas d'alternative», car vous allez pas donner des logiciels libres à du grand public il y a dix ans, bon, pourquoi pas. Sauf qu'aujourd'hui l'alternative elle existe, il y a des tas de distributions logiciels libres qui sont parfaitement utilisables par le grand public. Et la solution est relativement simple en plus, la solution elle est pratiquée déjà dans le monde professionnel. C'est de permettre la pré installation des logiciels, mais pas leur pré activation. L'idée c'est de séparer la vente du matériel, pour un certain coût, et à côté de ça, ce qui sera vendu en plus, ce qui serait vendu en plus, c'est les codes d'activation qui permettrait par exemple d'activer le logiciel que vous voulez qui est pré installé. Ça les professionnels le font déjà par exemple. Nous tout ce qu'on souhaite, avec d'autres, comme nos amis de racketiciel.info, c'est que ce soit mis au niveau du grand public.

Ça fait dix ans que ça dure, il y a eu un projet de loi «consommation» il y a quelques semaines à l'assemblée nationale, dans lequel il y a eu des amendements, pour réaffirmer l'illégalité de ces pratiques, pour trouver des solutions pour ce qu'on appelle, l'optionnalité. C'est à dire: pré installation des logiciels mais pas pré activation. Et jusqu'à maintenant le gouvernement refuse pour des raisons, qu'on décrira obscures, qui pourraient peut-être s'expliquer par la prédominance très forte de microsoft dans nos instances, refusent pour le moment d'agir. Donc ça c'est aussi un autre combat, et pour agir, d'une façon relativement simple, c'est que la prochaine fois que vous achetez un ordinateur, c'est de poser la question au revendeur. En disant «combien ça coûte les licences là? Combien j'ai de réduction, combien je ne paye pas si je ne prends pas telle et telle licence?». Le sensibiliser à ces questions là. Et sinon vous avez une synthèse sur ces questions là, à ce niveau là.

0:53:45,5320

L'autre action qui peut être utile et qui est un peu plus compliquée, c'est d'entamer les procédures de remboursement. racketiciel.info vous avez une équipe, c'est les gens de l'aful qui s'occupent de ça. Si vraiment vous voulez y aller, faut de la motivation et faut y aller, mais je vous encourage à le faire, c'est tout simplement d'aller entamer une procédure de remboursement. Vous voulez telle machine mais pas avec ces logiciels là, avant d'acheter contactez les pour savoir comment vous ???. Pour éviter évidemment de faire des erreurs lors des achats, ils vous diront exactement comment faire. Là dessus vous entamez une procédure de remboursement. Et, la plupart des procédures de remboursement, à la fin vous êtes remboursés. Ça peut aller jusqu'à 200 euros, voir plus. Et surtout en multipliant ces actions de proximité, peut-être qu'effectivement, à ce moment soit les pouvoirs publics bougeront, soit ce seront les fabricants ou distributeurs qui bougeront, en disant «on en a marre, vous savez les français...». Et il y a aussi l'UFC que choisir qui mène des actions en justice à son niveau, contre notamment HP, Auchan et Darty. Ça c'est un sujet vraiment important et qui a au moins une dizaine d'années.

0:54:47,4450

Lors des précédents projets de loi consommation, comme Luc Chatel à l'époque était ministre de la consommation et qu'il avait dit, en gros qu'on pouvait trouver des ordinateurs nus ou avec des logiciels libres dans le commerce, ce qui moi m'avait ???; on lui avait fait pour le noël une petite carte postale, avec des icônes du logiciel libre, en disant voilà, «on veut des ordinateurs à poil, nus», même si c'est pas exactement dans les kikoos, mais on lui avait envoyé, donc avec ces petits ordinateurs et on voit certains logos, sur l'ordinateur.

De 55:00 à 1:00:00 en cours par echarp

De 1:00:00 à 1:05:00

De 1:05:00 à 1:10:00 en cours par Juu

Dire quels problèmes, enventuellement proposer une solution. Ça aide beaucoup quand on propose une solution, c'est plus simple pour eux, il y a un problème et une solution, et lui dire que vous parlez en votre nom, cad pas de leitmotiv ça sert à rien. Il vaut mieux prendre un peu de temps et adpater son discours, éventuellement le faire relire par des gens par mail ou sur irc, mais vraiment, que ce soit un message personnel. Le point essentiel, ne jamais se décourager si vous n'avez pas de réponse, parce que peut-etre qu'un jour vous aurez une réponse. Ce n'est pas parce qu'on député ne répond pas qu'il ne lit pas, même parfois il vous arrive de ................ Alors je vais finir par un exemple, ça c'est un message qui a été envoyé justement de troisème loi de consommation, par qualeuqun' qui est enc orrèze si je me souviens bien, àa son député. Et on l'a fait suivre vous voyez, elle se présente, parle de ... sa circonscirption, elle dit ce qu'elle fait, parle du projet de loi sur la consommation, elle décrit exactement son problème qu'elle a appréhendé, elle propose la solution qui est adaptée, puis ... Elle a reçu une réponse de la député, qui lui a dit « J'ai bien reçu votre message, je ............. Quelques semaines plus tard, la députée posait une questuion parlementaire au ministre. Elle a posé une question parlementaire sur ce sujet. Donc ça marche. On se dit toujours qu'on n'aura pas de réponse, mais il ne faut pas hésiter à contacter son député ou sa députée. COmmencez par mail si ça peut vous aider, puis ensuite pas téléphone, la parole est plus efficace.

VOus verrez sur les slides, pour ceux que ça intéresse, j'ai mis des liens qui aident à contacter ses députés, soit à les identifier, soit à savoir sur quel projet de loi ils travaillent où ils ont travaillé, ce qu'ils ont voté. Par exemple là vous avez la mémoire politique

De 1:10:00 à 1:15:00