« Positions April education sur B2i » : différence entre les versions
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Les professeurs participent à sa validation (obligation de leur établissement) donc l'idée est de pouvoir hacker le B2i, autrement dit se servir de ce qui a de toutes façons été créé (c'est un fait) afin qu'il soit à l'avenir plus utile aux élèves et plus intéressant pour ceux qui l'animent. Concrètement, créons des outils que les personnes motivées pourront utiliser clef en main ou adapter en fonction de leurs compétences, de leurs milieux et de leurs affinités. | |||
Travailler en ce sens est une autre forme de combat du B2i, il sera sans doute très long de le supprimer ou de le modifier de façon convenable, afin d'obtenir par exemple un véritable enseignement en informatique, nous pensons donc qu'il est important de ne pas sacrifier pour autant la jeune génération actuelle en la laissant démunie face à une société de plus en plus connectée. | |||
De | De toutes façons, ce travail ne sera pas perdu, ces outils pourront être par la suite recyclés de façon simple par les différentes possibilités d'animations existantes selon le public, tel que les universités Inter-âge, les LUG/GULL, espaces public numériques, centres de loisirs... et peut servir de base pour la mise en place d'un véritable enseignement complet. | ||
Les difficultés rencontrées pour le B2i sont renforcées par un manque de connaissances des enseignants, d'où il est leur est parfois demandé de passer le C2i. | |||
D'où la question est-il possible de préparer quelques connaissances de base à acquérir pour chaque item à valider ? | |||
De manière plus générale, ce manque de pratique tient au fait que ne sont pas explicitées les connaissances scientifiques et techniques correspondant aux compétences visées, on ne se préoccupe que de l'utilisation d'un certain nombre d'outils. | |||
C'est exactement ce que nous allons essayer de faire : définir des connaissances scientifiques et techniques pour chaque compétence visée ce qui permet de remédier à la critique essentielle faite au B2I : les compétences censées être validées ne sont adossées à aucune connaissance. | |||
Chaque exercice de validation demandé aux élèves peut être précédé d'un rapide exposé de 10 à 15 minutes de ces connaissances. | |||
Le B2i est par essence pluridisciplinaire : chaque discipline en tant que telle (mathématiques, français, histoire-géo...) est traitée comme une ressource pédagogique appropriée à une culture numérique à acquérir. | |||
Vouloir transformer et adapter le B2i n'est donc en aucun cas oublier qu'un véritable enseignement informatique est absent pour le moment. Essayons déjà de faire au mieux avec ce que nous avons, et d'améliorer la réalité à laquelle sont confrontés professeurs et élèves ; | |||
Cependant, du point de vue des compétences censées être "validées", force est de constater qu'elles souffrent de graves lacunes. Le B2I ne prend absolument pas en compte les logiciels et ressources libres, n'aborde l'informatique qu'au travers de la lorgnette de l'informatique-outil. |
Dernière version du 2 octobre 2011 à 06:48
B2i[modifier]
L'expérience de ces dernières années a montré que le B2i ne fonctionnait pas ou avec difficultés. Il se présente souvent sous la forme d'une "course à la croix" en fin d'année ou de validations en masse. Son échec prévisible tient notamment à des problèmes insolubles d'organisation, de coordination et de cohérence des contributions supposées et spontanées des disciplines enseignées. Les professeurs participent à sa validation (obligation de leur établissement) donc l'idée est de pouvoir hacker le B2i, autrement dit se servir de ce qui a de toutes façons été créé (c'est un fait) afin qu'il soit à l'avenir plus utile aux élèves et plus intéressant pour ceux qui l'animent. Concrètement, créons des outils que les personnes motivées pourront utiliser clef en main ou adapter en fonction de leurs compétences, de leurs milieux et de leurs affinités.
Travailler en ce sens est une autre forme de combat du B2i, il sera sans doute très long de le supprimer ou de le modifier de façon convenable, afin d'obtenir par exemple un véritable enseignement en informatique, nous pensons donc qu'il est important de ne pas sacrifier pour autant la jeune génération actuelle en la laissant démunie face à une société de plus en plus connectée.
De toutes façons, ce travail ne sera pas perdu, ces outils pourront être par la suite recyclés de façon simple par les différentes possibilités d'animations existantes selon le public, tel que les universités Inter-âge, les LUG/GULL, espaces public numériques, centres de loisirs... et peut servir de base pour la mise en place d'un véritable enseignement complet.
Les difficultés rencontrées pour le B2i sont renforcées par un manque de connaissances des enseignants, d'où il est leur est parfois demandé de passer le C2i.
D'où la question est-il possible de préparer quelques connaissances de base à acquérir pour chaque item à valider ? De manière plus générale, ce manque de pratique tient au fait que ne sont pas explicitées les connaissances scientifiques et techniques correspondant aux compétences visées, on ne se préoccupe que de l'utilisation d'un certain nombre d'outils.
C'est exactement ce que nous allons essayer de faire : définir des connaissances scientifiques et techniques pour chaque compétence visée ce qui permet de remédier à la critique essentielle faite au B2I : les compétences censées être validées ne sont adossées à aucune connaissance. Chaque exercice de validation demandé aux élèves peut être précédé d'un rapide exposé de 10 à 15 minutes de ces connaissances.
Le B2i est par essence pluridisciplinaire : chaque discipline en tant que telle (mathématiques, français, histoire-géo...) est traitée comme une ressource pédagogique appropriée à une culture numérique à acquérir.
Vouloir transformer et adapter le B2i n'est donc en aucun cas oublier qu'un véritable enseignement informatique est absent pour le moment. Essayons déjà de faire au mieux avec ce que nous avons, et d'améliorer la réalité à laquelle sont confrontés professeurs et élèves ;
Cependant, du point de vue des compétences censées être "validées", force est de constater qu'elles souffrent de graves lacunes. Le B2I ne prend absolument pas en compte les logiciels et ressources libres, n'aborde l'informatique qu'au travers de la lorgnette de l'informatique-outil.