Différences entre les versions de « Émission Libre à vous ! du 11 octobre 2022 »

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==Chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet, vice-président de l’April, sur le sujet du Musée des Sons Disparus de Joseph Sardin > Marie-Odile==
 
==Chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet, vice-président de l’April, sur le sujet du Musée des Sons Disparus de Joseph Sardin > Marie-Odile==
  
==Quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre > Eve==
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Merci, jean-christophe, et nous approchons de la fin de l'émission.
 
 
Nous entendons par quelques annonces.
 
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Question importante. Alors je regarde sévèrement laurentides qui s'amuse avec son téléphone et qui s'est retrouvé coincé, fait les sons, ça arrive. C'est les joies du direct, n'est pas grave.
 
Question importante. Alors je regarde sévèrement laurentides qui s'amuse avec son téléphone et qui s'est retrouvé coincé, fait les sons, ça arrive. C'est les joies du direct, n'est pas grave.

Version du 12 octobre 2022 à 09:59


Titre : Émission Libre à vous ! du 11 octobre 2022

Intervenant·e·s : Isabelle Carrère - Antoine Le Gonidec - Jean-Christophe Becquet - Laurent Costy - Étienne Gonnu - Frédéric Couchet à la régie

Lieu : Radio Cause Commune

Date : 11 octobre 2022

Durée : 1 h 30 min

Podcast PROVISOIRE

[URL Page des références de l'émission]

Licence de la transcription : Verbatim

Illustration : Déjà prévue

NB : transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.

Transcription > Eve

Voix off : Libre à vous !, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.

Étienne Gonnu : Bonjour à toutes, bonjour à tous. Oui, on peut jouer à des jeux vidéo sous un système d'exploitation libre : c'est le sujet principal de l'émission du jour. Avec également « Que libérer d’autre que du logiciel », la chronique d'Antanak > Evetanakh. Et Jean-Christophe Becquet nous parlera en fin d'émission, du Musée des sons disparus.

Soyez les bienvenus pour cette nouvelle édition de Libre à vous !, l'émission qui vous raconte les libertés informatiques, proposée par l'April, l'association de promotion et de défense du logiciel libre. Je suis Étienne Gonnu, chargé de mission affaires publiques pour l'April. Le site web de l'émission est libreavous.org. Vous pouvez y trouver une page consacrée à l'émission du jour avec tous les liens et références utiles, et également les moyens de nous contacter. N'hésitez pas à nous faire des retours ou à nous poser toutes questions.

Nous sommes mardi 11 octobre 2022. Nous diffusons en direct, mais vous écoutez peut-être une rediffusion ou un podcast. À la réalisation de l'émission, mon collègue Frédéric Couchet. Salut Fred.

Frédéric Couchet : Salut à vous, et puis amusez-vous bien.

Étienne Gonnu : Merci, nous vous souhaitons une excellente écoute.

[Jingle]

Chronique « Que libérer d’autre que du logiciel » avec Antanak > Eve

Étienne Gonnu: Nous allons commencer par la chronique « Que libérer d’autre que du logiciel ?», proposée par nos amis d'Antanak. J'ai donc le plaisir de recevoir Isabelle avec moi en studio. Isabelle, je crois que tu voulais nous parler des actualités d'Antanak, aujourd'hui.

Isabelle Carrère : Alors oui, non, pas des actualités d'Antanak, justement. En septembre, j'avais fait, pour la rentrée, les actualités d'Antanak même. Et là, je voulais plutôt aborder des sujets qui ne sont pas ceux directement d'Antanak, mais qui concernent Antanak, de fait peu ou prou, mais qui sont des éléments d'actualité plus général, plus global.

Alors je ne sais pas, peut-être que vous en avez parlé mardi dernier. Désolé, si c'est le cas, parce que je n'ai pas écouté l'émission de la semaine dernière...

Étienne Gonnu: Tu seras blâmée.

Isabelle Carrère : Oui, je suis blâmé, voilà, c'est fait. Mais en tout cas, nous on se réjouit - même si c'est une toute petite victoire - de ce que, mardi dernier, le parlement européen a donné son feu vert pour la mise en place du chargeur unique pour les appareils électriques électroniques portables.

Étienne Gonnu: On n'en avait pas parlé.

Isabelle Carrère : Ouf, ça va alors. C'est pas une grosse victoire, c'est pas un truc extraordinaire, mais quand même.

Qui ne s'est pas un jour trouvé avec une problématique de tiens, j'ai un chargeur, qu'est-ce que j'en fais ? Ou bien je change de téléphone, d'ordinateur, etc. Et c'est pas le bon chargeur. Et alors là, je parle des individus, quand C4EST comme ça. Mais mettez-vous à la place du milieu des collectifs qui, comme nous, sont donc des acteurs du reconditionnement, et donc nous, on manipule toute une série de chargeurs dans tous les sens. Ces chargeurs qui nous arrivent parce qu'ils nous sont données en vrac dans des sacs, ou des chargeurs dont on a besoin pour les ordinateurs portables que nous reconditionnons.

Alors, oui, une précision : pour le moment, ce que le parlement, la commission a validé, au grand dam d'Apple, puisqu'on se rappelle cette affaire-là a commencé en 2009. Ils ont commencé à réfléchir à cette question, à négocier qu'est-ce qui serait possible, etc. avec les sociétés productrices de matériel. Et en fait, c'est Apple qui, évidemment, ne voulait pas et a fait traîner, traîner, traîner jusqu'à jusqu'à ce jour, donc, mardi dernier.

Ça va concerner d'abord - évidemment pas tout de suite - les ordinateurs portables, les smartphones, les appareils photo numériques, par exemple, les écouteurs sans fil, les consoles de jeux vidéo portables, les GPS, les enceintes, les claviers, les souris... Enfin bre : tout le matériel, et ça en 2024. Ça veut dire que tout ce qui va sortir dorénavant des usines des fabricants de la production, ce sera, à partir de 2024, une obligation qu'il y ait un port USB-C. En 2026, ce sera vrai pour les ordinateurs également.

Bon, ça ne va pas changer la face du monde tout de suite, mais ça fait partie des choses dont on se réjouit, qui sont censées quand même faciliter un petit peu la vie de de tout le monde et qui prennent en considération les consommateurs-consommatrices que nous sommes, même parfois malgré nous, et qui nous permettent donc d'imaginer qu'un jour, ça sera plus facile que d'avoir des caisses à n'en plus finir. Parce que vous savez, dans les ordinateurs, on a des à la fois la problématique du voltage, sur les portables, ça commence à 18, ça termine à 20, à peu près. On a la problématique à côté de l'ampérage, en plus du voltage, pour faire les watts. Vous avez des souvenirs de ça ? Collège, lycée, tout ça ???

Étienne Gonnu: C'est un peu loin, tout ça...

Isabelle Carrère : Ben si, allez : volt multiplié par ampère égal watt. Bref, c'est très compliqué pour nous autres et en plus, c'est évidemment la question de cet embout, une fois carré, rond, avec un petit point au milieu, pas de petit point au milieu... Bref, toutes les choses sont possibles. Voilà : donc on est content. Et puis, on est content de se réjouir de temps en temps.

Notre deuxième sujet de réjouissance, donc, c'est cette année - ça, vous en avez peut-être déjà parlé - les quinze ans de la Quadrature du net.

Étienne Gonnu: Je ne sais plus si on leur a souhaité... On en profite, bravo la Quadrature du net ! Voilà, quinze ans exactement.

Isabelle Carrère : Exactement parce que, quand même c'est pas rien, je ne sais pas s'il faut re-présenter encore, j'imagine que les auditeurs·rices connaissent un peu ? On ne sait jamais. En tout cas les libristes, tous ceux qui sont habitués...

Étienne Gonnu: En deux mots, comment tu définirais la Quadrature du net ? C'est une association qui défend les libertés informatiques sur Internet.

Isabelle Carrère : Voilà, qui ont mené à la fois des combats de grande portée et en même temps des choses hyper pointues, précises, de sensibilisation, j'allais dire d'un grand public, même si c'est pas obligatoirement toujours un très, très grand public. Mais voilà : leurs thématiques actuellement, en plus de la liberté sur internet, c'est tout ce qui est techno-police, ils ont appelé ça ?

Étienne Gonnu: Tout à fait.

Isabelle Carrère : C'est tout le combat contre les caméras, la surveillance, le contrôle. Toutes les opérations de contrôle en fait, d'un côté sur internet, d'autre côté là dans la rue, dans nos villes, toutes ces caméras qui sont installées un peu partout et qui nous suivent et nous pistent.

Étienne Gonnu: On partagera le lien pour les personnes qui s'intéressent à cette campagne, s'ils veulent creuser cette question.

Isabelle Carrère : Oui, tout à fait. Je la trouve très intéressante, à Antanak on la trouve très intéressante, et donc Mathieu Labonde et Benoît Piédallu, sont les co-auteurs de la première biographie - c'est rigolo - de la Quadrature du net. Ils ont appelé ça « Internet et libertés », au pluriel bien entendu.

Je vous lis l'extrait de présentation : « Partout où le numérique est venu changer nos vies, le respect de nos libertés fondamentales est un combat. Pendant que Facebook, >Google et compagnie se targuent de protéger nos données tout en les exploitant pour booster la publicité ciblée, les lois sécuritaires s'enchaînent et les expérimentations illégales aussi : des micros dans les rues, des tests de reconnaissance faciale dans les stades ou dans les transports, des drones aux mains des policiers, etc. La dérive vient bien des pouvoirs publics autant que des entreprises. »

Voilà donc, les membres de la Quadrature du net sont de ceux qui, comme vous, comme April ici, sont vigilants sur toutes les questions liées à la liberté, aux libertés au pluriel. Ils et elles ont été actifs depuis toujours sur les thématiques de droit d'auteur, de censure, etc. Ils et elles veillent beaucoup plus largement à la protection de votre vie privée. Voilà : il y a des campagnes d'information que nous trouvons suffisamment importantes et présentes pour qu'on en parle.

Voilà, et puis, un dernier petit point, une dernière actualité, c'est que samedi dernier, le 8 octobre, se sont tenus, vous le savez, plusieurs rassemblements pour demander que Paris donne l'asile politique à Julian Assange, en tout cas qu'il ne soit pas extradé vers les États-Unis. Julian Assange, les auditeurs·rices doivent s'en souvenir aussi, ça fait dix ans maintenant que l'informaticien et cyber militant australien, qui était fondateur de l'entreprise de Wikileaks, vit sous la menace, et il est menacé de 175 ans de prison s'il retourne aux États-Unis.

Alors donc, c'était important qu'il y ait pas mal de monde, un peu partout en France et dans le monde ailleurs, qui se soulève à nouveau pour demander quelque chose. Parce qu'il est en dans une prison de haute sécurité au Royaume-Uni et sa santé est déclinante. Il a 51 ans, on ne sait pas ce que ça va donner. Il y avait une trentaine d'associations et de collectifs sur Paris, qui étaient parties prenantes de ces appels et rassemblements. Dont deux qu'on aime bien : « Halte au contrôle numérique », qui est à l'initiative - peut-être certains- certaines le connaissent - d'un petit guide d'autodéfense numérique qui était écrit en 2017, mais qui est toujours d'actualité, en effet, sur la façon dont on peut se protéger sur internet, notamment.

Et puis une asso qui s'appelle le Mouton numérique, qui organise des choses publiques dont vous avez, je crois, déjà parlé ici. Ils organisent des choses régulièrement, y compris dans le 18e arrondissement de Paris : samedi prochain, le 15 octobre, il y aura un atelier conférence dans le 18e, organisé par le Mouton numérique, qui s'appelle « Immersion dans la matérialité du numérique ».

Nous, ça nous concerne puisque enfin, des gens se mettent à parler un peu plus de la question matérielle et pas simplement de faire comme si tout ça, dans le numérique et l'informatique, c'était que du virtuel.

Voilà, c'était ma petite contribution aux ???. Merci à tous et toutes pour votre écoute et à bientôt pour de prochaines aventures.

Étienne Gonnu: Merci Isabelle. C'est bien aussi d'ouvrir un peu nos horizons, de voir ce que font nos camarades par ailleurs, pour pouvoir faire avancer notre cause commune.

Isabelle Carrère : Joli, joli...

Étienne Gonnu: Je te dis au mois prochain, Isabelle, et je te souhaite une bonne après-midi. Nous allons maintenant faire une pause musicale. après la pause musicale, nous verrons que oui, il est possible de jouer à des jeux vidéo sous un système libre. Avant cela, nous allons écouter ???

On se retrouve dans deux minutes environ. Belle journée à l'écoute de Cause commune, la voix des possibles.

Nous voilà de retour sur Cause commune, la voix des possibles. Nous venons d'écouter ??? Nous allons passer à notre sujet suivant.

Jouer à des jeux vidéo sous un système d’exploitation libre > Marie-Odile

Étienne Gonnu :









Chronique « Pépites libres » de Jean-Christophe Becquet, vice-président de l’April, sur le sujet du Musée des Sons Disparus de Joseph Sardin > Marie-Odile

Quoi de Libre ? Actualités et annonces concernant l'April et le monde du Libre > Eve [01'26'51]

Étienne Gonnu: Merci, Jean-Christophe, et nous approchons de la fin de l'émission. Nous entendons par quelques annonces. Question importante. Alors je regarde sévèrement laurentides qui s'amuse avec son téléphone et qui s'est retrouvé coincé, fait les sons, ça arrive. C'est les joies du direct, n'est pas grave. Tu as devancé. Je vous parle. Nous avons changé le louboutin. J'annonce habituel par le bruit d'un modem cinquante six k. Nous avons récupéré sur ce dossier, sur ce musée. Sinon on se moque des personnes qui sont au régime et en studio. Vous nous faites des pièges parce que je n'ai pas encore lancé mon voeu à l'autre kavala. Dans les annonces: une décision importante de la cour de cassation la semaine dernière, dans un litige opposant entrouvert, société éditrice de logiciels libres à orange en lien. Plus de dix ans, entrouvert avait assigné orange en compte. Façon du droit d'auteur, pour non-respect de la licence libre que nous, j'ai payé, version deux, sous laquelle était diffusée la bibliothèque libre lasso, et donc la cour de cassation, nous qui, après plusieurs péripéties, on va dire, je vais faire vite parce que le temps file. Après plusieurs pays, la cour de cassation a cassé les arrêts précédents qui étaient ou désavantage, on va dire, d'en trouver un. Et la cour de cassation a donc bien rappelé le droit. Une violation de licences logicielles, y compris libres, est bien un délit de contrefaçon et donc malin. Prochaine étape sera de nouveau la cour d'appel, qui devra prendre en compte cette interprétation. Elle pourra pas en faire fi. Plus de détails donc sur le site de l'april et en lien, en description, sa page de l'émission et félicitations à entrouverte. Le temps aussi, simplement de vous dire pour nous retrouver ce vendredi quatorze octobre à l'heure de l'apéro, et n'hésitez pas à venir à notre rencontre. Ce sera dans les locaux de l'april, dans le quatorzième arrondissement de paris, à partir de dix neuf heures, et tout le monde est le bienvenu. N'hésitez pas à aller sur l'agenda du libre fort pour retrouver d'autres événements en lien avec les logiciels libres et la culture libre, près de chez vous. Lors de notre émission se termine. Je remercie les personnes qui ont participé à l'émission: isabelle carrère, laurent costil, antoine logo nec, jean-christophe becquet, aux manettes de l'émission aujourd'hui, frédéric couchet, accompagné de thierry, qui est en train de se former à la régie. Merci également aux personnes qui s'occupent de la postproduction des podcasts: samuel aubert, elodie. Girondins languin les niveaux, tous et toutes, bénévole à l'april, ainsi que olivier gris écho, le directeur d'antenne de la radio. Merci également à quentin gibault, bénévole à l'april, qui découlera le podcast complet en podcast individuel par sujet. Vous retrouverez sur notre site web, libre à vous, toutes les références utiles, ainsi que sur le site web de la radio cause commune, point et fem. N'hésitez pas à nous faire des retours pour indiquer ce qui vous a plu, mais aussi des points d'amélioration. Nous vous remercions d'avoir écouté l'émission. Si vous avez aimé cette émission, n'hésitez pas en parler le plus possible autour de vous et à faire connaître également la radio cause commune, la voix des possibles. La prochaine émission aura lieu en direct mardi dix huit octobre deux mille vingt deux à quinze heures trente. Notre sujet principal portera sur les bibliothèques et les libertés informatiques. Nous vous souhaitons de passer une très belle fin de journée. On se retrouve donc en direct mardi dix, huit et d'ici là, portez-vous bien. Studio. Cause commune. Retour sur quatre vingt treize points. Vingt-et-une heures. Retrouvez notre programme sur cause directe. En effet. Fosses communes à paris. Quatre-vingt-treize ans en effet. Sur le bloc neuf, pas dû aller plus. Et partout ailleurs, causes communes, points faibles. Et sur l'appli, cause commune. Bonjour à toutes et bonjour à toutes ces libertés sur parole. Nous sommes ensemble jusqu'à quatorze heures sur cause commune. Quatre vingt treize points libertés sur parole. C'est une émission proposée et présentée par eugénie barbosa et réalisé par gilles brésard. Alors, au programme de cette émission, dans cette première heure, émission en partenariat avec la cimade ile-de-france, nous allons parler. De la scolarité, de la scolarisation. Des enfants étrangers. Deux invités pour aborder ce thème.