« Alternatives à Microsoft office - François Aubriot » : différence entre les versions

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<b>Présentateur : </b>Vous êtes président de l’association Ploss [Professionnels du Libre et Open-Source Software] Auvergne-Rhône-Alpes et cette semaine on a l’impression que vous n’allez pas nous parler du numérique, vous avez envie de parler d’une machine à écrire.
<b>Présentateur : </b>Vous êtes président de l’association Ploss [Professionnels du Libre et Open-Source Software] Auvergne-Rhône-Alpes et cette semaine on a l’impression que vous n’allez pas nous parler du numérique, vous avez envie de parler d’une machine à écrire.


<b>François Aubriot : </b>Oui. J’utilise effectivement souvent ce nom de machine à écrire en fait pour désigner les suites bureautiques dont on a tous besoin que ce soit dans le cadre de l’école, des associations ou du travail. On appelle ça des traitements de texte, qui s’accompagnent de tableurs, de logiciels de présentation et également de bien d’autres choses.
<b>François Aubriot : </b>Oui. J’utilise effectivement souvent ce nom de machine à écrire, en fait, pour désigner les suites bureautiques dont on a tous besoin que ce soit dans le cadre de l’école, des associations ou du travail. On appelle ça des traitements de texte, qui s’accompagnent de tableurs, de logiciels de présentation et également bien d’autres choses.


<b>Présentateur : </b>En fait c’est Word, Excel, PowerPoint que vous me décrivez François.  
<b>Présentateur : </b>En fait c’est Word, Excel, PowerPoint que vous me décrivez François.  


<b>François Aubriot : </b>Alors justement, en fait c’est un abus de langage. On utilise Word pour désigner un traitement de texte et il y en a d’autres .
<b>François Aubriot : </b>Alors justement, en fait c’est un abus de langage. On utilise Word pour désigner un traitement de texte et il y en a d’autres.


<b>Présentateur : </b>Ce sont les noms de la marque Microsoft.
<b>Présentateur : </b>Ce sont les noms de la marque Microsoft.


<b>François Aubriot : </b>Voilà. Ce sont de la marque Microsoft, comme on dit je t’envoie un Powerpoint, en fait non c’est une présentation, des diapositives. Donc on a des alternatives par rapport à ces logiciels dans le <em>cloud</em>, comme les suites bureautiques de Google où là, en fait, on va directement taper son texte sur l’ordinateur d’un autre qui est celui de Google et le texte sera également stocké chez Google, etc. Donc on ne peut pas tout faire, non plus, avec ces suites-là.  
<b>François Aubriot : </b>Voilà. Ce sont de la marque Microsoft, comme on dit je t’envoie un Powerpoint, en fait non ! C’est une présentation, des diapositives. Donc on a des alternatives par rapport à ces logiciels dans le <em>cloud</em>, comme les suites bureautiques de Google où là, en fait, on va directement taper son texte sur l’ordinateur d’un autre qui est celui de Google et le texte sera également stocké chez Google, etc. Donc on ne peut pas tout faire, non plus, avec ces suites-là.  


<b>Présentateur : </b>Donc au-delà du <em>cloud</em> il y a d’autres alternatives si je veux rédiger un texte et même parfois sans connexion internet.
<b>Présentateur : </b>Donc au-delà du <em>cloud</em> il y a d’autres alternatives si je veux rédiger un texte et même parfois sans connexion internet.


<b>François Aubriot : </b>Oui. On peut tout à fait aujourd’hui installer, par exemple, une suite bureautique complète qui s’appelle LibreOffice et LibreOffice est un logiciel libre, c’est un logiciel gratuit, et c’est un logiciel qui est, en fait, géré sous l’égide d’une organisation à but non lucratif qui est The Document Foundation.
<b>François Aubriot : </b>Oui. On peut tout à fait aujourd’hui installer, par exemple, une suite bureautique complète qui s’appelle LibreOffice<ref>[https://fr.wikipedia.org/wiki/LibreOffice LibreOffice]</ref> et LibreOffice est un logiciel libre, c’est un logiciel gratuit, et c’est un logiciel qui est, en fait, géré sous l’égide d’une organisation à but non lucratif qui est <em>The Document Foundation</em><ref>[https://fr.wikipedia.org/wiki/The_Document_Foundation The Document Foundation]</ref>.


Donc que ce soit sur son ordinateur, à l’école ou sur son portable, on le télécharge, on l’installe et on a tout ce qu’il faut, voire bien plus pour travailler, faire son CV ou rédiger ses textes.
Donc que ce soit sur son ordinateur, à l’école ou sur son portable, on le télécharge, on l’installe et on a tout ce qu’il faut, voire bien plus pour travailler, faire son CV ou rédiger ses textes.
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<b>Présentateur : </b>Mais c’est vraiment le même niveau de service ? Parce que si c’est gratuit on peut imaginer que c’est un service moindre.  
<b>Présentateur : </b>Mais c’est vraiment le même niveau de service ? Parce que si c’est gratuit on peut imaginer que c’est un service moindre.  


<b>François Aubriot : </b>Aujourd’hui LibreOffice est vraiment à la hauteur des suites Microsoft payantes, alors que c’est gratuit, et on a des outils très puissants. On a aussi un avantage, en fait, qui est de stocker les fichiers que l’on crée dans des formats qui sont ce qu’on appelle des formats ouverts ; c’est-à-dire que dans dix ans, dans vingt ans, je pourrai relire ces fichiers sans aucun souci alors que dès à présent, quelquefois ça nous arrive de bloquer sur un fichier qu’on a fait il y a cinq/six ans et on n’a plus la vieille version de la suite Microsoft Office pour pouvoir l’ouvrir. Donc ça c’est aussi quelque chose d’important, c’est le stockage de ses fichiers bureautiques dans un format qui est connu de tous, qui est une norme mondiale. Et même Microsoft pourrait s’y mettre vraiment sur ces formats de stockage.
<b>François Aubriot : </b>Aujourd’hui LibreOffice est vraiment à la hauteur des suites Microsoft payantes, alors que c’est gratuit, et on a des outils très puissants. On a aussi un avantage, en fait, qui est de stocker les fichiers que l’on crée dans des formats qui sont ce qu’on appelle des formats ouverts<ref>[https://fr.wikipedia.org/wiki/Format_ouvert Format ouvert]</ref> ; c’est-à-dire que dans dix ans, dans vingt ans, je pourrai relire ces fichiers sans aucun souci alors que, dès à présent, quelquefois ça nous arrive de bloquer sur un fichier qu’on a fait il y a cinq/six ans et on n’a plus la vieille version de la suite Microsoft Office pour pouvoir l’ouvrir. Donc ça c’est aussi quelque chose d’important, c’est le stockage de ses fichiers bureautiques dans un format qui est connu de tous, qui est une norme mondiale. Et même Microsoft pourrait s’y mettre vraiment sur ces formats de stockage.


On a des exemples, par exemple la Gendarmerie qui est un des gros utilisateurs, plus de 80 000 utilisateurs de LibreOffice ; les pompiers de l’Isère ou encore de la Haute-Savoie ; des mairies : Caluire, Saint-Étienne qui utilisent donc maintenant ces traitements de texte et qui remplissent complètement leurs fonctions et couvrent tous leurs besoins.
On a des exemples, par exemple la Gendarmerie qui est un des gros utilisateurs, plus de 80 000 utilisateurs de LibreOffice ; les pompiers de l’Isère ou encore de la Haute-Savoie ; des mairies : Caluire, Saint-Étienne, qui utilisent donc maintenant ces traitements de texte et qui remplissent complètement leurs fonctions et couvrent tous leurs besoins.


<b>Présentateur : </b>Et ça se trouve sur libreoffice.org. Tous les liens vers avec le podcast de cette chronique sur notre site rcf.fr. Merci François Aubriot. On vous dit à la semaine prochaine.  
<b>Présentateur : </b>Et ça se trouve sur libreoffice.org. Tous les liens vers avec le podcast de cette chronique sur notre site rcf.fr. Merci François Aubriot. On vous dit à la semaine prochaine.  


<b>François Aubriot : </b>Merci. À la semaine prochaine.
<b>François Aubriot : </b>Merci. À la semaine prochaine.

Version du 11 octobre 2017 à 13:47


Titre : Quelles alternatives à Microsoft Office ?

Intervenants : François Aubriot, président de Ploss Auvergne-Rhones-Alpes - Présentateur

Lieu : Émission Edito du web - RCF

Date : Septembre 2017

Durée : 3 min 45

Écouter le podcast

Licence de la transcription : Verbatim

Transcrit : MO

Description

On parle souvent de Word, Excel et PowerPoint, des logiciels de bureautique commercialisés par Microsoft Office. Mais il existe des alternatives.

Transcription

RCF

Présentateur : Et pour la chronique du jour, l’Edito du Web, c’est François Aubriot que je retrouve. Bonsoir François.

François Aubrio : Bonsoir.

Présentateur : Vous êtes président de l’association Ploss [Professionnels du Libre et Open-Source Software] Auvergne-Rhône-Alpes et cette semaine on a l’impression que vous n’allez pas nous parler du numérique, vous avez envie de parler d’une machine à écrire.

François Aubriot : Oui. J’utilise effectivement souvent ce nom de machine à écrire, en fait, pour désigner les suites bureautiques dont on a tous besoin que ce soit dans le cadre de l’école, des associations ou du travail. On appelle ça des traitements de texte, qui s’accompagnent de tableurs, de logiciels de présentation et également bien d’autres choses.

Présentateur : En fait c’est Word, Excel, PowerPoint que vous me décrivez François.

François Aubriot : Alors justement, en fait c’est un abus de langage. On utilise Word pour désigner un traitement de texte et il y en a d’autres.

Présentateur : Ce sont les noms de la marque Microsoft.

François Aubriot : Voilà. Ce sont de la marque Microsoft, comme on dit je t’envoie un Powerpoint, en fait non ! C’est une présentation, des diapositives. Donc on a des alternatives par rapport à ces logiciels dans le cloud, comme les suites bureautiques de Google où là, en fait, on va directement taper son texte sur l’ordinateur d’un autre qui est celui de Google et le texte sera également stocké chez Google, etc. Donc on ne peut pas tout faire, non plus, avec ces suites-là.

Présentateur : Donc au-delà du cloud il y a d’autres alternatives si je veux rédiger un texte et même parfois sans connexion internet.

François Aubriot : Oui. On peut tout à fait aujourd’hui installer, par exemple, une suite bureautique complète qui s’appelle LibreOffice[1] et LibreOffice est un logiciel libre, c’est un logiciel gratuit, et c’est un logiciel qui est, en fait, géré sous l’égide d’une organisation à but non lucratif qui est The Document Foundation[2].

Donc que ce soit sur son ordinateur, à l’école ou sur son portable, on le télécharge, on l’installe et on a tout ce qu’il faut, voire bien plus pour travailler, faire son CV ou rédiger ses textes.

Présentateur : Mais c’est vraiment le même niveau de service ? Parce que si c’est gratuit on peut imaginer que c’est un service moindre.

François Aubriot : Aujourd’hui LibreOffice est vraiment à la hauteur des suites Microsoft payantes, alors que c’est gratuit, et on a des outils très puissants. On a aussi un avantage, en fait, qui est de stocker les fichiers que l’on crée dans des formats qui sont ce qu’on appelle des formats ouverts[3] ; c’est-à-dire que dans dix ans, dans vingt ans, je pourrai relire ces fichiers sans aucun souci alors que, dès à présent, quelquefois ça nous arrive de bloquer sur un fichier qu’on a fait il y a cinq/six ans et on n’a plus la vieille version de la suite Microsoft Office pour pouvoir l’ouvrir. Donc ça c’est aussi quelque chose d’important, c’est le stockage de ses fichiers bureautiques dans un format qui est connu de tous, qui est une norme mondiale. Et même Microsoft pourrait s’y mettre vraiment sur ces formats de stockage.

On a des exemples, par exemple la Gendarmerie qui est un des gros utilisateurs, plus de 80 000 utilisateurs de LibreOffice ; les pompiers de l’Isère ou encore de la Haute-Savoie ; des mairies : Caluire, Saint-Étienne, qui utilisent donc maintenant ces traitements de texte et qui remplissent complètement leurs fonctions et couvrent tous leurs besoins.

Présentateur : Et ça se trouve sur libreoffice.org. Tous les liens vers avec le podcast de cette chronique sur notre site rcf.fr. Merci François Aubriot. On vous dit à la semaine prochaine.

François Aubriot : Merci. À la semaine prochaine.