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| Vidéo ici :[http://video.rmll.info/videos/pour-une-politique-publique-en-faveur-du-logiciel-libre/]
| | transcription publiée : http://www.april.org/pour-une-politique-publique-en-faveur-du-logiciel-libre-conf-jeanne-tadeusz-rmll-bruxelles-juillet-2 |
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| Je vais commencer et désolée pour les petits soucis techniques d'installation de départ.
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| Pour ceux qui ne me connaissent pas. Je suis Jeanne Tadeusz, je suis responsable des affaires publiques à l'April qui est l’association de promotion et de défense du logiciel libre, donc principalement en France mais aussi dans tout l'espace francophone ma présentation d'aujourd'hui porte sur une politique publique en faveur du logiciel libre.
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| Pourquoi ce titre ? Pourquoi faire une telle une conférence ? Déjà je précise tout de suite ici que ce sera une conférence qui sera principalement centrée sur la France, déjà parce que c'est l'exemple que je connais le mieux, et aussi parce qu'il y a eu beaucoup d'évolutions récentes intéressantes et qui permettent d’avoir une réflexion sur pourquoi, comment une politique autour du logiciel libre et quelles évolutions on peut avoir aussi.
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| Donc pour commencer pourquoi une politique publique en faveur du logiciel libre ? Simplement parce quand on prend le logiciel libre et qu'on prend les quatre libertés : usage, étude, modification, redistribution, ce sont quatre libertés qui font sens dans le cadre d'une politique d’achat informatique. Ce sont des termes finalement qui sont importants simplement qui sont logiques pour l'état, que l'état le demande dans le cadre de ses choix technologiques. Et le logiciel libre finalement c'est aussi un choix politique. C'est une citation de Stallmann, que je pense beaucoup d'entre vous connaissent, comme quoi on peut expliquer la base philosophique du logiciel libre en trois mots : liberté, égalité fraternité. Liberté parce que les utilisateurs sont libres, égalité parce qu'ils disposent tous des mêmes libertés, fraternité parce que nous encourageons chacun à coopérer dans la communauté. Donc en fait on a vraiment ces aspects là, et vraiment un lien fort et logique, et je pense que la plupart des gens qui sont ici aux RMLLL aujourd'hui en sont convaincus, entre logiciel libre et objectifs de l'état, biens publics, etc.
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| Donc en France maintenant qu'on a fait la partie théorique qui n'est pas forcément la plus intéressante qu'est-ce qui se passe aujourd’hui ? Et comment en fait on part d'une situation qui n'est pas forcément où la politique se préoccupe déjà du logiciel libre et à plus forte raison mène une politique en sa faveur à une situation où on commence à voir des choses bouger. Une fois de plus j'ai bien conscience qu'il y a des pays, des régions, des communes qui sont bien plus avancées que ce que je vais montrer ici, mais ici c'est vraiment l'occasion d'avoir une transition qui est en train de se faire et qu'on espère positive, on espère qu'elle va continuer, mais elle est vraiment en train de basculer, ce qui se rend les choses assez intéressantes.
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| En France je pense qu'on peut noter un départ en tout cas avec un signal politique a été fait en 2012, avec une circulaire signée par le premier ministre, donc le 19 septembre 2012, qui avait pour objet l'orientation de l'usage du logiciel libre dans l'administration. Donc c'est à la fois un courrier signé par le premier ministre à destination de l'ensemble des ministres pour leur demander d'appliquer une politique logiciel libre dans les différentes administrations, mais aussi un texte de travail à destination vraiment là des fonctionnaires qui détaillait la manière de faire une politique logiciel libre. Donc c'est un document qui faisait plus de trente pages, qui était long, qui était assez riche et qui était vraiment intéressant dans le sens que c'est un code pratique où on parle de mettre en place des groupes de travail, de réflexion, de mettre en commun les bonnes pratiques, dans quel cas c'est facile de mettre, dans le cas où c'est par contre beaucoup plus difficile, beaucoup plus complexe et ce ne sera pas pour tout de suite. Donc on a vraiment l’idée de faire une transition à l'usage du logiciel libre en fonction de ce qui se passe réellement au quotidien dans l'administration et en pertinence ou en direct les problématiques réelles ; avec aussi donc la mise en place d'un certain nombre de groupes de travail, ou la validation par ce texte d'un groupe de travail déjà existant, interministériels, qui regroupent des gens des différentes DSI, Direction des systèmes d'information, qui regroupent des gens de différents ministères mais aussi éventuellement de différents niveaux, donc à la fois l'état, les collectivités locales, etc, simplement pour discuter, pour voir comment ils fonctionnent, éventuellement aussi mutualiser, parce que que ce soit en terme de retour d'expériences sur des migrations, que ce soit en terme de développements spécifiques qui ont été faits il y a beaucoup de convergences qui sont possibles et donc on a vraiment une incitation avec ça à développer et à mettre en place ces différentes politiques. Et enfin un truc important avec ce texte c'est que ça a aussi été finalement la validation du travail qui a été effectué depuis très longtemps par un certain nombre de personnes au sein des ministères justement pour pousser le logiciel libre et pour montrer en quoi c'est important et donc c'est vrai qu'il y avait un signal assez fort que le premier ministre signe un tel texte ensuite qui montre que leur finalement est aujourd'hui clairement reconnu.
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| Donc on avait ce signal qui effectivement était une bonne surprise et qui a suscité beaucoup d’enthousiasme dans la communauté des entreprises du libre.
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