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Pour ce qui est des sites Web, et bien que la version 5 de PHP soit sortie il y a bientôt 4 ans, ceux qui utilisent PHP 4 représentent encore 66 % du total. Des difficultés sont à prévoir après la date butoir d'août si ces développeurs ne font pas rapidement en sorte de passer à la version supérieure. Les administrateurs pourraient en effet, pour éviter tout soucis de sécurité, forcer la version 5 de PHP. Les scripts n'ayant pas été adaptés pourraient alors ne plus fonctionner correctement. | Pour ce qui est des sites Web, et bien que la version 5 de PHP soit sortie il y a bientôt 4 ans, ceux qui utilisent PHP 4 représentent encore 66 % du total. Des difficultés sont à prévoir après la date butoir d'août si ces développeurs ne font pas rapidement en sorte de passer à la version supérieure. Les administrateurs pourraient en effet, pour éviter tout soucis de sécurité, forcer la version 5 de PHP. Les scripts n'ayant pas été adaptés pourraient alors ne plus fonctionner correctement. | ||
L'un des concurrents les plus utilisés de PHP est la technologie Active Server Pages, ASP, qui représente un ensemble d'objets pouvant être utilisés principalement par deux langages : | L'un des concurrents les plus utilisés de PHP est la technologie Active Server Pages, ASP, qui représente un ensemble d'objets pouvant être utilisés principalement par deux langages : JavaScript et VBscript. L'ASP aurait 21,17 % de parts de marché, contre 33 % pour PHP. Notons tout de même qu'environ 45 % des serveurs ne disposent ni de l'un ni de l'autre. Nous regretterons de ne pas disposer de statistiques pour les autres langages couramment utilisés pour le développement Web : Java ou encore Python et Ruby. | ||
Apache reste prédominant | Apache reste prédominant |
Dernière version du 10 juillet 2011 à 21:13
Revue de presse du 14 au 20 avril 2008[modifier]
Articles[modifier]
Associatifs : numéro spécial logiciel libre (20/04/2008)[modifier]
Date de mise en ligne : 20/04/2008. Rubrique : Nouveaux livres Métiers : Associations
À l'occasion du Libre en fête, Associatifs, la lettre d’information de la Ligue de l’Enseignement et de son réseau associatif dans les Alpes du Sud publie un numéro spécial consacré au logiciel libre.
Disponible sous licence Créative Commons BY-SA, ce magazine alterne définition du logiciel libre, retours d'expériences et ressources pour vous accompagner dans votre migration vers le logiciel libre.
http://www.apitux.org/index.php?2007/03/18/173-associatifs-numero-special-logiciel-libre
Augmentation des ventes mondiales d'ordinateurs[modifier]
http://www.latribune.fr/info/IDB458049D3E268932C125742E004719B1
Au premier trimestre 2008, les ventes mondiales de PC ont progressé de 12 à 14%. Le marché américain, avec une croissance modérée, n'y a pas joué un très grand rôle, contrairement aux marchés internationaux.
Les ventes mondiales d'ordinateurs individuels sont en hausse au premier trimestre 2008. Cette croissance, de 14,6% à 69,5 millions d'unité selon le cabinet de recherches IDC et de 12,3% à 71,1 millions d'unités selon le cabinet Gartner, est supérieure aux prévisions (13,2% et 11%)
Sur le marché américain, la progression de 3% à 15 millions d'unités, par rapport à 2007, est conforme aux attentes de Gartner qui estime que le marché a été "modestement affecté par la récession américaine", mais inférieure de moitié aux estimations d'IDC, qui explique que "les difficultés économiques créent évidement des obstacles au secteur".
Les Etats-Unis représentent 23% du marché mondial des PC au premier trimestre 2008, soit 2% de moins qu'à la même période en 2007. Selon le cabinet IDC, les Américains sont à la traîne par rapport à d'autres régions: "leur importance diminue au profit des pays émergeants".
Les cabinets s'accordent à dire que "les marchés internationaux ont dépassé nos attentes". Mika Kitagawa, analyste chez Gartner, explique que "les régions Europe, Proche-Orient, Afrique et Asie-Pacifique ont affiché des résultats supérieurs aux attentes". Comme lors des trimestres précédents, l'essentiel de la croissance provient du segment des ordinateurs portables.
Au premier trimestre 2008, Hewlett-Packard, déjà numéro un, reste en tête, avec une progression de 18,3%. Dell, en deuxième position avec une augmentation des ventes de 21,8%, est suivi de Acer. Lenevo et Toshiba se classent quatrième et cinquième.
latribune.fr
A-t-on besoin d'une nouvelle loi sur l'économie numérique ?[modifier]
18 avr 2008 Par Rudyg
(...)
Le Gratuit n’est plus tabou
Cette licence a été mise en avant pour les adeptes du logiciel libre. Elle a été reprise dans le rapport de Jacques Attali avant d’être écarté par le ministre de la Culture ChristineAlbanel après les cris d’orfraie du PDG d’Universal France. Ce même PDG a oublié qu’il venait de signer avec un fournisseur d’accès internet le droit de télécharger sa musique en illimité gratuitement. Cet accord entre les deux entités d’une même entreprise, Vivendi, a été suivit d’autre. Le défaut decette offre est encore les DRM qui exclut des appareils en l’occurrence plus dela moitié des baladeurs MP3 (iPod entre autre). Elle exclut aussi ceux qui n’utilisent pas Microsoft Windows comme système d’exploitation. Autre offregratuite légale : le streaming, Orange par exemple utilise cettetechnologie pour diffuser de la musique gratuitement. Il s’agit juste de diffuser un peu à la manière de la radio sauf que vous faites vous même laprogrammation. Ainsi on pourrait penser que l’industrie du disque a trouvé la parade du gratuit pour écouter comme ça et du payant pour ceux qui aime lamusique, en gros c’est le même principe que dans le « réel » : je teste et j’achète. Sauf que cela ne change pas grand chose pour les« pirates ». La dernière trouvaille est le forfait illimité detéléchargement.
Celui-ci revêt plusieurs formes commerciales qui vont arriver cette année. La première offre devrait être celle de Nokia qui va proposer aux acheteur d’un nouveau mobile Nokia de télécharger gratuitement (via la plateforme de téléchargement maison OVI) pendant un an les titres du catalogues que les maison de disque ont bien voulu donner. Apple, après avoir rappelle à maintes reprises répété son attachement au modèle qu’il a instauré par la voix de son PDG, pourrait proposer l’accès d’iTunes en illimité contre une surtaxe de 100$ (en gros avec le taux de conversion appliqué à Cupertino 100€) sur son iPod. Ces deux systèmes seront certainement gavés de DRM (ceux de Microsoft pour Nokia et ceux d’Apple pour iTunes) et donc limitera le consommateur. Rappelons tout de même que des maisons de disques sont très frileuse et la première d’entre elle Universal, la filiale de Vivendi. Mais d’autre maison disque veule faire bouger les lignes à l’image de la Warner. Le départ de Madonna a marqué le tournant.La Warner, via la voix de son dirigeant a toujours été atypique. La Warnerne serait pas contre l’idée d’une taxe de 5$ pour que l’on puisse télécharger les titres de leur catalogue. Ce type de taxe aurait pour conséquence de doublé le revenu actuel des maisons de disque, de quoi révolutionner l’industrie du disque. Selon Jim Griffin, l’homme qui réfléchit au futur de la Warner, cette taxe a aussi pour but de transformer l’industrie, selon lui les maisons de disques ne vendront plus de produit maisun service.
On peut aussi ajouter le lancement par le groupe de Ruppert Murdoch via sa filiale MySpace d’une plateforme de musique avec le concours des plus grosses majors (Universal,Sony-BMG, Warner et EMI). Il y a aura de la musique gratuite avec de la pub et de la musique payante (garanti sans DRM).
Avec toutes ces évolutions, on se demande bien pourquoi la France s’obstine à faire une loi déjà condamnée par le parlement Européen, refusé par les partenaires européens (Le gouvernement s’estfermement opposé aux principes français les qualifiant de liberticide). Le gouvernement veut-il faire une loi de circonstance pour faire plaisir aucopain, comme la future loi Johnnyqui prolonge la propriété intellectuelle pour que Johnny Hallyday ne perde pas l’argent des titres de sa jeunesse qui devaient tomber dans le domaine public. La vraie question est surtout pourquoi doit-on aider les maisons de disque responsable de leurs propre sort en regardant le train passé. Le vrai problème est le cinéma et la télévision sauf que ceux-ci ne veulent pas attendre le désastre.
(...)
Le Gartner invite les entreprises à se méfier du mariage entre SaaS et open source[modifier]
Edition du 16/04/2008 - par Marie-Anne Delalande
D'après le Gartner, d'ici 2010 neuf prestataires SaaS (Software as a Service) sur dix s'appuieront sur l'offre open source afin de réaliser des économies. Systèmes d'exploitation, serveurs d'application, bases de données... tout serait bon dans le libre pour réduire les coûts d'infrastructure. Mais Robert Desisto, analyste au Gartner, apporte un important bémol. Les prestataires SaaS n'ont pas l'intention de faire bénéficier leurs clients de ces économies en logiciel, préférant réinvestir les bénéfices en R&D ou simplement... les garder.
Pour mener à bien une telle stratégie, les prestataires SaaS chercheront à stimuler le développement Open Source, toujours selon le Gartner, de plusieurs manières. Ils pourraient par exemple adopter prématurément des solutions encore en test ou en bêta. Pour le cabinet de consultants, ce penchant pour l'open source pourrait, à terme, poser bien des problèmes aux utilisateurs finals. Il cite ainsi Salesforce et SugarCRM, deux prestataires qui permettent aux utilisateurs de développer des extensions de logiciels commerciaux du marché pour les partager ensuite. Ces exemples pourraient se répandre et à terme, les prestataires proposeraient des solutions qui ressembleraient à du logiciel libre, auraient le goût du logiciel libre, mais n'en seraient pas vraiment. Les développeurs qui conçoivent ces extensions peuvent en effet adopter une démarche lucrative et demander un paiement en échange de leur travail. La facturation du service d'application reposant sur un coeur payant et des briques diverses et variées, payantes ou non, risque d'engendrer des modèles hybrides complexes à gérer pour les prestataires SaaS.
Des clients en infraction sans le savoir Pis encore, les clients pourraient utiliser du code payant sans le savoir et donc se trouver en infraction vis-à-vis des législations anti-piratage ! Pour le Gartner, une seule solution : les entreprises doivent s'impliquer, voire s'ingérer dans la manière dont leur prestataire travaille avec l'open source. Et ce d'autant plus que les directions informatiques perdent le contrôle et la visibilité quand les services ventes ou marketing décident seules d'utiliser une solution SaaS. Ces dernières ne sont pas forcément les mieux placées pour surveiller les ajouts de code et juger de leur qualité. Malheureusement, une fois l'application externalisée, les services informatiques auront bien du mal à récupérer le contrôle si l'entreprise n'est pas directement impliquée dans les choix effectués par son prestataire...
L'Eee PC 900 accueille Windows XP et dispose désormais d'un plus grand écran[modifier]
Après en avoir vendu un million d'unités, Asus rafraîchit son Eee PC et gomme les petites erreurs de jeunesse. Adrian Branco, le 17/04/2008 à 17h52
http://www.01net.com/fiche-produit/avis-redac-3814/pc-portables-asus-eee-pc-900-windows/
A sa sortie, l'Eee PC a eu bien des détracteurs : écran trop petit, pas assez d'espace disque, uniquement Linux de série, etc. Comme tout premier jet, l'appareil avait quelques imperfections. Il n'empêche : à la base destiné aux néophytes, l'Eee PC a rapidement attiré un public plus large.
Du geek au bloggeur, en passant par le cadre ou le voyageur, cette petite machine a séduit un million d'utilisateurs, appréciant sa compacité, son poids plume (1 kg) et ses capacités suffisantes à la majeure partie des applications. L'Eee PC est devenu un vrai objet «hype» tout comme l'iPod et a été à l'origine du segment des Net PC.
Les critiques des utilisateurs ont été, pour la plupart, entendues. Si Asus reprend la base de ce qui a fait le succès de sa machine il a effectué les corrections de rigueur. Et quand on parle de la base, on pourrait presque prendre l'expression au mot : la carrosserie de l'engin est quasi inchangée et bien malin celui qui distinguera, fermé, un Eee PC première génération d'un Eee PC 900. Une fois ouvert, ce qui séduit le plus c'est le nouvel écran. Parti d'un petit 7 pouces, Asus a monté dans son nouveau Net PC une dalle 8,9 pouces, plus lumineuse, mais aussi plus réactive et contrastée. On a enfin l'impression d'être devant un vrai PC.
Niveau matériel, cette nouvelle mouture reprend le haut de l'ancienne gamme en matière de CPU, avec dans le ventre un Intel Celeron ULV cadencé à 900 Mhz. Certes, ce n'est pas un foudre de guerre au niveau puissance brute, mais il est suffisamment performant pour faire tourner les applications Web et bureautiques auxquelles l'Eee PC est destiné. Pas de changement du côté de la puce graphique non plus, c'est toujours une GMA 900 avec 64 Mo.
Côté RAM, Asus a l'élégance non seulement de passer à 1 Go, mais surtout de le faire en une seule barrette, ce qui laissera la possibilité aux utilisateurs exigeants de passer à 2 Go s'ils le souhaitent. Petit raffinement pour les «chateurs fous»: la webcam passe à 1,3 mégapixel.
Après l'écran, la grosse évolution de l'Eee PC 900 est l'arrivée de Windows pour gérer la petite machine. Un OS qui a un coût. S'il n'est pas répercuté sur le prix de la machine, il se voit sur la capacité de la mémoire de stockage : la version Linux dispose de 20 Go de mémoire flash, tandis que les machines livrées avec l'OS de Microsoft ne disposent que de 12 Go. Huit gigaoctets de moins c'est le prix du maintien de la machine dans une position tarifaire intéressante. C'est aussi le prix de la compatibilité totale de ce PC avec l'ensemble des programmes compatibles Windows.
Certains des utilisateurs apprécieront ce gain. On pense notamment aux professionnels qui ont besoin de certains outils comme Office. Et Asus a aussi pensé à eux puisque la machine sera livrée avec Works et est pleinement compatible avec la dernière version de la suite bureautique du géant de Redmond, dont une version d'évaluation sera pré-installée. Une nouvelle donne logicielle qui devrait permettre d'élargir le champ des utilisateurs potentiels de ce Net PC.
La copie n'est bien sûr pas parfaite et on notera la qualité moyenne du clavier, le port Kensington toujours inutilisable si la prise VGA est connectée (ou vice versa), la batterie (un sujet qui a alimenté bien des forums) doit désormais alimenter un écran plus grand et risque donc perdre un peu en autonomie.
Lancées officiellement le 28 mai 2008 en France, les deux versions (Windows et Linux ) de l'Eee PC 900 seront disponibles en noir ou blanc - les couleurs viendront plus tard - au prix de 399 euros. Un surcoût non négligeable au regard des 300 euros de la première version. Pour : - Ecran 8,9 pouces - Trois ou cinq fois plus d'espace de stockage selon la version - Un gigaoctet de RAM extensible - Toujours moins d'un kilogramme Contre : - Surcoût de 100 € au lancement par rapport à l'ancienne génération - Clavier toujours un peu inconfortable
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ZDNet.fr | 18.04.2008 | 00:00
Le site de paiement en ligne ne plaisante pas avec la sécurité : Paypal se dit prêt à interdire l'accès à ses services aux internautes qui utilisent des navigateurs obsolètes. Dans un livre blanc rédigé par ses spécialistes de la sécurité en ligne, la filiale d'eBay souligne « qu'il est alarmant de voir qu'une partie significative de nos utilisateurs passent par des navigateurs très vieux et vulnérables, tel Internet Explorer 4 ». Certains en sont même toujours à IE 3, sorti il y a une dizaine d'année. Leur navigateur ne propose aucune fonctionnalité de lutte contre le phishing ou l'usurpation d'identité, deux fléaux qui affectent Paypal.
Pour limiter les tentatives de fraudes, Paypal pourrait, dans un premier temps, afficher un message incitant l'internaute à mettre à jour son navigateur. Et l'aider à choisir des navigateurs compatibles avec les certificats EV SSL (Extended Validation SSL), utilisés par Paypal. Les dernières versions d'Internet Explorer et de Firefox proposent de telles fonctionnalités.
Et si l'utilisateur continuait à se connecter à ses services avec un logiciel non sécurisé, Paypal pourrait décider de lui bloquer l'accès, peut-on lire dans le livre blanc. « Selon nous, laisser les utilisateurs voir le site Paypal avec un navigateur non sécurisé revient à ce qu'un constructeur automobile laisse les conducteurs acheter une voiture sans ceinture de sécurité. »
Le logiciel libre, l'alternative informatique[modifier]
On peut échapper à la mainmise de Microsoft. En témoignent ce week-end les utilisateurs de logiciels libres. Ils organisent même leur première rencontre régionale.
« Nous n'avons pas la prétention de faire la guerre à Microsoft, mais nous souhaitons que les gens soient libres de choisir. » Telle pourrait être la philosophie des utilisateurs de logiciels libres, résumée par Quentin Dumont, le président de Breizhtux, une jeune association briochine qui défend les vertus d'une alternative à la multinationale de Redmond.
Pas facile, en effet, quand on achète un ordinateur d'échapper à la mainmise de Microsoft, de ses systèmes d'exploitation (Vista, Windows XP), de ses logiciels (Word, Excel) ou de son navigateur (Internet explorer). Les accords passés entre la compagnie de Bill Gates et les constructeurs l'ont rendu incontournable, quasi monopolistique.
À l'abri des virus
Les utilisateurs de logiciels libres dénoncent cela comme de « la vente liée ». Or, en France, elle est interdite par l'article L122-1 du Code de la consommation. Cette forme de vente forcée n'est pas sans conséquence sur les prix des ordinateurs. « S'ils étaient livrés vides, cela réduirait leur coût d'achat de 30 % », ajoute Quentin Dumont.
Elle incite aussi de plus en plus d'utilisateurs à opter pour l'alternative des logiciels libres. En 2007, ce marché a progressé de 63 %, malgré tout il reste très marginal, car il ne représente que 2,1 % des parts de marché dans le monde.
Les amateurs de Linux, Mozilla FireFox, Fedora ou Mandriva sont de plus en plus nombreux parce que leur utilisation s'est simplifiée. « C'est une idée fausse de penser que ce sont des applications réservées à des informaticiens. » Adopter des logiciels libres, c'est aussi se mettre à l'abri des virus.
Les utilisateurs de logiciels libres se retrouvent ce week-end à Saint-Brieuc pour leurs premières rencontres bretonnes, organisées par Breizhtux. Conférence sur le modèle économique du « libre », démonstration d'applications, ateliers d'installation et village associatif en constitue le programme de ce forum d'alter-informaticiens.
Laurent FRÉTIGNÉ.
Ardoise : le nouveau logiciel de fichage de la police sème le trouble[modifier]
Estelle Dumout, publié le 15 avril 2008 Tags: données privées, juridique, logiciels
http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39380472,00.htm?xtor=EPR-100
Société - Il provoque le malaise jusque dans les rangs de la police. Le logiciel Ardoise sert à enregistrer des informations sur les personnes impliquées dans des enquêtes, en particulier leur orientation sexuelle, leur handicap ou leur appartenance syndicale. La Cnil est saisie. Les fichiers de police refont parler d'eux. Au coeur de la nouvelle polémique, le nouveau logiciel Ardoise (Application de recueil de la documentation opérationnelle et d'informations statistiques sur les enquêtes) qui doit remplacer dans les prochains mois l'ancien système de rédaction des procédures dit « LRP ».
Ce système est utilisé par la police nationale pour enregistrer des informations sur des personnes impliquées dans ses enquêtes, qu'elles soient victimes, témoins ou prévenues. Ce logiciel est également connecté au fichier STIC (Système de traitement des infractions constatées).
Risque de constitution de fichiers catégoriels
Or depuis plusieurs semaines, le Collectif contre l'homophobie (CCH) reçoit de nombreux témoignages de policiers, s'inquiétant de dérives. Testé depuis le début de l'année, le logiciel Ardoise contient une rubrique « État de la personne », dans laquelle les policiers sont amenés à préciser si leur interlocuteur est « homosexuel », « transsexuel », « handicapé », « sans domicile fixe », « personne se livrant à la prostitution », « travesti », « relation habituelle avec personne prostituée », « personne atteinte de troubles psychologiques », « usager de stupéfiants », « permanent syndical », indique le CCH.
« Nous sommes particulièrement inquiets face au risque de constitution de fichiers catégoriels que ce logiciel pourrait permettre », explique le collectif dans son communiqué. « Nous partageons le malaise de nombreux policiers ; comme eux, nous avons du mal à saisir l'intérêt de la mention de certains détails et les finalités de ce profilage. »
Même son de cloche de la part du Syndicat national des officiers de Police : « Nous sommes scandalisés par ce logiciel, dont l'utilisation - en l'état - va à l'encontre des valeurs républicaines » explique au quotidien Metro, son porte-parole David Barbas.
Le ministère de l'Intérieur minimise
De son côté, le ministère de l'Intérieur veut relativiser la portée de la collecte de telles informations : « À partir du moment où l'infraction à un lien avec le statut de la personne, il y a un intérêt policier à renseigner car, derrière, on améliore les élucidations de l'enquête », précise au quotidien Gérard Maubé, adjoint au chef de service central de documentation criminelle. « On ne pourra questionner la victime uniquement quand l'infraction a un lien avec son statut, dans le cas contraire, ce sera une faute professionnelle. »
Malgré ces précisions, le CCH a décidé de saisir la Haute autorité de lutte contre les discriminations (Halde), la Commission nationale de l'informatique et des libertés (Cnil) et la Commission nationale consultative des droits de l'Homme (CNCDH) pour tenter de bloquer le déploiement du logiciel Ardoise.
Par Estelle Dumout, ZDNet France
Offensive des ayants droit en faveur de la redevance pour copie privée[modifier]
Christophe Guillemin, publié le 14 avril 2008 Tags: réglementation, droit d'auteur, taxe, festivals, adami, examinées, françois fillon, obligation légale
http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39380430,00.htm
Société - Plus de cinquante organisations d’ayants droit s'associent pour défendre cette taxe alors qu’elle est largement critiquée, des industriels à François Fillon. Elles ne veulent pas la voir disparaître car elle participe au financement de la culture.
La redevance pour copie privée, appliquée aux CD, DVD, baladeurs et autres iPhone, est en danger, selon l'association « La Culture avec la copie privée ». Nouvellement créée, elle a pour mission de défendre et promouvoir cette taxe dont la popularité n'a jamais été aussi bas.
« La copie privée est un élément essentiel à la rémunération des créateurs et au financement de la vie culturelle de notre pays, car 25 % des sommes perçues sont réservées à des actions d'intérêt général », explique le réalisateur Alain Corneau, son président.
La copie privée alimente « de nombreuses structures (centres de formation, festivals, salles de spectacles, orchestres, etc.) et permet à des artistes de se faire connaître ou de mener à bien leur projet. La suppression de la redevance, ou sa réduction serait une vraie catastrophe pour les créateurs, les professionnels et le public. »
Une redevance attaquée de toutes parts
La création de cette association intervient dans un contexte particulièrement difficile pour la redevance pour copie privée. Les industriels se plaignent qu'elle est la plus élevée en Europe, les cybermarchands estiment qu'elle porte atteinte à la concurrence et le gouvernement lui-même a récemment mis le feu aux poudres.
La semaine dernière, François Fillon s'est interrogé sur le fonctionnement de la commission d'Albis, chargée de fixer les rémunérations à appliquer aux supports numériques. Le Premier ministre s'est exprimé dans sa lettre de mission adressée à Eric Besson, en charge désormais du développement de l'économie numérique : « Les modalités de décision en matière de rémunération pour copie privée méritent d'être examinées afin de disposer d'une procédure objective et transparente. » Il faut rappeler que les représentants des industriels ont récemment quitté la table des négociations et que la représentativité des différentes parties prenantes n'est donc plus assurée au sein de la commission. Cela ne l'a d'ailleurs pas empêché de voter récemment la taxation de l'iPhone, qui entrera en vigueur le 1er mai.
Protéger les manifestations culturelles
L'association La Culture avec la copie privée regroupe 55 organisations (1) liées de près ou de loin à cette redevance. Elle a mis en ligne le site Copieprivee.org, où elle présente toutes les utilisations de la taxe. Un label « Copie privée » va également être apposé sur tous les documents de communication des manifestations culturelles, bénéficiant des ressources de la copie privée. Cela « afin que le grand public prenne conscience que la rémunération pour copie privée est un outil essentiel de financement de la vie culturelle du pays, et que lui-même y participe ». Avec sa déclinaison systématique à quasiment tous les supports numériques, à l'exception des disques durs internes d'ordinateurs, la redevance rapporte de plus en plus d'argent aux ayants droit. En 2006, elle a atteint ainsi 156 millions d'euros, contre 82 millions en 2000 et 36 millions en 1987.
25 % consacrés aux concerts et festivals
Les reversements des sommes perçues au titre de cette redevance s'établissent de la manière suivante. Pour le volet sonore : 50 % sont distribués aux sociétés d'auteurs, dont une partie prépondérante à la Sacem (2), 25 % aux sociétés d'artistes-interprètes, et 25 % aux sociétés de producteurs de phonogrammes. Pour le volet vidéo : un tiers pour les sociétés d'auteurs dont une partie prépondérante à la SACD (3), un tiers aux sociétés d'artistes-interprètes et un tiers aux sociétés de producteurs audiovisuels.
Ensuite, conformément à la loi Lang de 1985, toutes les sociétés bénéficiaires ont l'obligation légale de consacrer 25 % des sommes perçues au soutien à la création culturelle, à travers des festivals, concerts et ateliers d'écriture. Une enveloppe de 38 millions d'euros en 2006. « La rémunération pour copie privée a ainsi permis de soutenir plus de 4 000 manifestations culturelles », assure l'association.
(1) Les membres du conseil d'administration de « La culture avec la copie privée » sont : Adami, Adagp, Arp, Procirep, Sacd, Sacem, Saif, Scam, Sofia, Spedidam, Sppf, Unaf. (2) Sacem pour Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique. (3) Sacd pour Société des auteurs compositeurs dramatiques.
Le Musée de l'informatique de La Défense devient permanent[modifier]
la rédaction, publié le 14 avril 2008 Tags: matériel, pc, science, première édition, pérenne, expositions, doublée, retraçant
http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39380442,00.htm
Le Musée de l'informatique ouvrira ses portes mardi 15 avril sur le toit de la Grande Arche de la Défense, près de Paris. « Nous avons décidé de rendre permanente cette exposition qui a remporté un vif succès durant sa première édition temporaire », explique à ZDNet.fr Philippe Nieuwbourg, directeur du musée. En effet, une première exposition retraçant l'histoire de l'informatique s'est tenue sur le même lieu de juin à décembre 2007. Elle a attiré plus de 200 000 visiteurs. La société du toit de la Grande Arche, qui gère le lieu pour le compte du ministère de l'Ecologie, a donc décidé de la rendre pérenne tout en la faisant évoluer.
Désormais, le public aura accès à trois expositions au lieu d'une, sur une superficie doublée (800 m2). La première présente l'histoire et l'avenir de l'informatique (de 1900 à 2020), avec plus de 200 machines. Les deux autres, temporaires, viennent la compléter. Les premières sont consacrées à la naissance d'Internet et à un détournement artistique des machines informatiques.
De 350 à 400 000 visiteurs annuels sont attendus. Il en coûte 9 euros pour un adulte et 7,5 euros pour les enfants pour accéder au musée ainsi qu'au toit de la Grande Arche.
Par la rédaction, ZDNet France
L'adoption de PHP5 par les développeurs prend son temps[modifier]
15/04/2008 14:15 par Fabien B.
http://www.generation-nt.com/php5-nexen-asp-apache2-iis-deploiement-repartition-actualite-77481.html
Comme tous les mois, le portail PHP / MySQL Nexen a publié son étude concernant l'utilisation de PHP sur les serveurs mondiaux. Au menu : versions de PHP, parts de marché et type de serveurs Web reconnus. php logoCe n'est pas moins de 28 millions de serveurs qui ont été testés par Nexen au cours du mois de mars pour réaliser cette étude. Au final, seuls 12,5 millions ont été retenus, les autres représentant des " domaines sans site web, inaccessibles au robot, les fournisseurs d'accès ou bien encore les parkings à noms de domaines et les hébergeurs mutualisés ".
Le langage de programmation PHP est utilisé avant tout dans le domaine du développement Web, afin de créer des sites dynamiques. La version 5 de PHP est sortie en juillet 2004 et nous en sommes actuellement à la 5.2.5. La branche 4.4.x n'est plus maintenue depuis décembre dernier, si ce n'est pour les patchs de sécurité, qui seront distribués jusqu'en août prochain. On constate, grâce à l'étude, que les mises à jour dans une même branche sont généralement bien suivies par les administrateurs; les versions 5.2.5 et 4.4.8 étant largement adoptées.
Pour ce qui est des sites Web, et bien que la version 5 de PHP soit sortie il y a bientôt 4 ans, ceux qui utilisent PHP 4 représentent encore 66 % du total. Des difficultés sont à prévoir après la date butoir d'août si ces développeurs ne font pas rapidement en sorte de passer à la version supérieure. Les administrateurs pourraient en effet, pour éviter tout soucis de sécurité, forcer la version 5 de PHP. Les scripts n'ayant pas été adaptés pourraient alors ne plus fonctionner correctement.
L'un des concurrents les plus utilisés de PHP est la technologie Active Server Pages, ASP, qui représente un ensemble d'objets pouvant être utilisés principalement par deux langages : JavaScript et VBscript. L'ASP aurait 21,17 % de parts de marché, contre 33 % pour PHP. Notons tout de même qu'environ 45 % des serveurs ne disposent ni de l'un ni de l'autre. Nous regretterons de ne pas disposer de statistiques pour les autres langages couramment utilisés pour le développement Web : Java ou encore Python et Ruby.
Apache reste prédominant
ApacheDu côté des serveurs Web, le logiciel libre Apache est toujours premier, loin devant IIS de Microsoft. La version 1 d'Apache est toujours utilisée par près de 46 % des serveurs, contre 24 % pour la version 2, disponible depuis 2002. Le serveur Web IIS (Internet Information Services) n'a été détecté que dans 24 % des cas. Le résultat est à relativiser, si l'on en croit l'étude menée il y a quelques mois par Netcraft qui voyait seulement 50 % environ de parts de marché pour Apache, contre 35 % pour IIS.
On peut avoir l'impression que les choses évoluent lentement pour les langages Web. La perspective d'un abandon de la maintenance sécuritaire sur PHP4 semble risquée, mais, étant donnée l'utilisation quasi-nulle des versions antérieures de PHP, on peut espérer une adaptation rapide. Si une version supérieure était forcée, un webmestre retrouvant son site inaccessible pourrait en effet mettre les bouchées doubles pour récupérer le coup !
Le langage Cobol à nouveau dans le Top 10 des compétences les plus demandées[modifier]
Par Alain Bastide 15/04/2008
L'index de Freelance.com confirme Unix et SQL en tête des compétences les plus demandées. Cobol refait son apparition dans le Top 10 des demandes des entreprises.
Le 11 avril 2008, le langage Cobol est à nouveau entré dans le Top 10 des compétences les plus demandées du site Freelance.com. Cet intermédiaire entre les experts freelance en informatique et les entreprises dresse chaque jour un état du marché. Structurellement, la demande reste très forte pour les technologies d'infrastructure. Près de 65 % des demandes des entreprises se concentrent sur Unix et les bases de données SQL. Unix et AIX cumulent 28 % des demandes et le langage SQL et les bases Oracle et DB2 près de 35 %. En troisième place, Java (13 %) reste une plate-forme de développement pour laquelle les compétences sont rares. Tout comme Cobol qui se place en dixième position (5 % des demandes). La semaine dernière, c'est PHP qui était à la place de Cobol.
Le marché est tendu car l'offre ne correspond pas à la demande. Alors que 21 % des entreprises recherchent des compétences Unix et Linux, il n'y a proportionnellement que 14 % de freelances experts dans ce domaine contre 30 % sur Windows. La situation est identique pour les langages de développement. Les experts indépendants maîtrisent surtout C et C++ (20 % des experts), contre seulement 8 % Java. En termes de profils, le marché est lui aussi tendu. Les entreprises recherchent d'abord des développeurs (24 %), des administrateurs de base de données (19 %), et des spécialistes des progiciels de gestion (18 %). Mais les experts indépendants ont surtout des profils de chef de projet (20 %), consultant (15 %) et développeur (8 %).
Signe que la conjoncture est de plus en plus difficile pour les entreprises, malgré la rareté des profils qu'elles recherchent en priorité, l'indice de rémunération de Freelance.com ("index Freelance"), reste stable à 481 euros, soit le prix moyen d'une journée de freelance. Par ailleurs, l'Unedic Assedic a présenté les résultats de son enquête menée auprès de 355 000 entreprises françaises sur leurs besoins de main-d'oeuvre en 2008. Concernant les emplois informatiques, ce sont plus de 48 000 projets de recrutements qui ont été annoncés par les entreprises interrogées, dont plus de 80 % d'ingénieurs et de cadres.
Eric Besson : haut débit pour tous, administration électronique et répression[modifier]
Reynald FLECHAUX lundi, 14 avril à 10:35:30
Le tout nouveau secrétaire d'état à l'Economie numérique va convoquer des Assises du numérique et évoque, en conseil des ministres, les principaux axes de son action. Avec pour priorité le haut débit pour tous les Français.
Eric Besson, qui lors du récent remaniement ministériel a vu ses fonctions étendues au développement de l'économie numérique, a présenté la semaine dernière, en conseil de ministres, les axes principaux de son action. Ceux-ci seront précisés à l'issue d'Assises du numérique que le secrétaire d'état convoquera en mai.
Sans surprise, le premier axe colle au voeu présidentiel de généraliser les accès à haut débit. Nicolas Sarkozy ayant pour objectif d'offrir à chaque Français un « accès à l'Internet haut débit fixe et mobile, ainsi qu'à la télévision numérique terrestre, à l'horizon 2012. » Ainsi que de positionner le pays comme le leader européen de l'accès à très haut débit. Ce premier objectif d'aménagement du territoire figure d'ailleurs comme la priorité d'Eric Besson dans la lettre de mission du secrétaire d'état.
Second axe du travail du secrétaire d'état, le développement des usages des nouvelles technologies dans le « télétravail, l'éducation, la santé et l'administration électronique ». Dans sa lettre de mission, François Fillon engage Eric Besson à développer « la signature électronique sécurisée » et à faire des propositions d'usage des TIC pour la « modernisation des services publics ». Un domaine où Eric Besson devra quasiment repartir de zéro : le précédent effort de l'administration en la matière, le programme Adele (fortement basé sur les logiciels libres), ayant été purement et simplement enterré. François Fillon invite d'ailleurs Eric Besson à trouver une « cohérence » dans le pilotage de ce programme. « De nombreux comités ou entités ont vu le jour au cours de ces dernières années, dans le domaine de la société de l'information et de l'Internet », souligne la lettre de mission. Une critique à peine larvée du précédent dispositif.
Le Premier ministre engage également son secrétaire d'état à mettre en place un « site offrant à chacun un espace virtuel sécurisé pour l'ensemble de ses relations avec l'administration ». Un projet qui s'inspire d'expériences à l'étranger, notamment en Belgique.
Troisième axe pour Eric Besson : les contenus numériques. Avec, une politique en deux volets : « promouvoir la transition vers les nouveaux modèles de diffusion » et « mieux lutter contre les contenus illicites, la cybercriminalité, les atteintes à la protection de l'enfance ou aux droits d'auteur ». Le Premier ministre réclamant de son secrétaire d'état des propositions en la matière d'ici à l'automne. Eric Besson devra commencer par déminer la polémique entourant la riposte graduée, proposée dans le cadre du projet de loi sur la diffusion illicite de contenus sur Internet et inspirée du rapport Olivennes.
Tories go open source[modifier]
Apres un echec titanesque de projet TIC le chef de l'opposition conservatrice au Royaume Uni pousse pour de l'"open source", des "standards ouverts" et des "PME innovantes" dans les programmes du gouvernement.
Laurent
http://dooooooom.blogspot.com/2008/04/tories-go-open-source.html
(article en anglais)
Une députée européenne appelle au boycott de Microsoft[modifier]
La députée du groupe des Verts Heidi Ruhle a appelé le Parlement Européen à interdire à Microsoft la participation aux appels d’offres. Iain Thomson (Vnunet.com) 14-04-2008
http://www.vnunet.fr/fr/news/2008/04/14/une_deputee_europeenne_appelle_au_boycott_de_microsoft
Heidi Ruhle, une députée européenne (Verts), a appelé les organisations à boycotter les licences logicielles Microsoft tant que l’éditeur ne se sera pas ouvert à la concurrence. La députée allemande a demandé au Parlement européen pourquoi l’UE continuait d’acheter des produits à Microsoft alors que ce dernier n’a toujours pas daigné fournir des informations à ses concurrents concernant l’interopérabilité.
"Compte tenu du fait que Microsoft a continué à abuser de sa puissante position sur le marché après la décision rendue par la Commission en mars 2004 l’appelant à modifier ses pratiques, que la Commission a été contrainte quasiment pour la troisième fois en quatre ans de lui imposer des amendes ou des pénalités pour le non-respect d’une de ses décisions et que le jugement de la CFI en date du 17 septembre 2007 a qualité d’autorité de la chose jugée, la Commission considère-t-elle que l’Article 93 (b) et (c) de la réglementation financière, associé à l’article 45(2) de la Directive 2004/18/CE, pourrait s’appliquer à Microsoft dans ce cas concernant toutes les procédures d’appels d’offres actuelles et futures ?", a-t-elle demandé.
"Si tel est le cas, pouvons-nous considérer que Microsoft ne remplit pas toutes les conditions requises pour prendre part aux procédures d’appels d’offres ?"
Microsoft s’était engagé à ouvrir son code aux développeurs rivaux, mais l’UE a exprimé ses doutes quant à ses intentions réelles et a imposé à l’éditeur une amende de 899 millions d’euros pour le non-respect d’une de ses décisions.
Traduction de l'article Euro MP calls for Microsoft ban de Vnunet.com en date du 11 avril 2008