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| =Modification du système de gestion des adhérents de l'April=
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| Voir https://gna.org/bugs/?12639 .
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| Le bug a été traité : le champ est toujours obligatoire (pour la civilité dans les échanges avec les adhérents et pour les statistiques sur la diversité) et prend dans l'interface utilisateur de saisie deux valeurs M et Mme.
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| Pour archive :
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| REPONSE MINISTERIELLE
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| N°5128 DU 3 MARS 1983 JO SENAT DU 14 AVRIL 1983 PAGE 572 - FEMMES :
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| MODIFICATION D’ETAT CIVIL
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| M. Roger Poudonson demande à Mme le ministre délégué auprès du Premier
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| ministre chargé des droits de la femme si elle envisage effectivement de
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| proposer la suppression de l’usage « mademoiselle » ou « madame » qui
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| définit la femme par son statut matrimonial ainsi que l’usage des mentions
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| « épouse », « divorcée » ou « veuve ».
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| '''Réponse :''' L’existence des deux termes différents pour désigner les femmes
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| mariées et celles qui ne le sont pas constitue une discrimination à
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| l’égard des femmes puisqu’une telle différenciation n’existe pas pour
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| les hommes. Elle semble indiquer que le mariage confère à la femme une valeur
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| différente alors que la valeur de l’homme n’est pas affectée par cet
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| acte juridique et social. Il me semble important de préciser que ces termes
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| constituent un usage qu’aucun texte ne codifie. Leur utilisation
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| n’entraîne aucune conséquence juridique. Il s’ensuit pratiquement que
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| personne -organisme ou individu - ne peut imposer à une femme la mention
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| madame ou mademoiselle. Il incombe aux intéressées de choisir la
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| désignation qu’elles préfèrent. Il en va différemment du nom des femmes
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| mariées. En effet, c’est la loi du 6 fructidor An II qui fonde le droit au
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| nom des citoyens français et ce droit est le même pour les hommes et pour
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| les femmes. Cette loi dispose dans son article 1er « Aucun citoyen ne
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| pourra porter de nom ni de prénom autres que ceux exprimés dans son acte
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| de naissance ». Aucun texte ne prévoit non plus que le mariage emporte
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| changement de nom des époux. Les papiers officiels ne doivent donc pas
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| comporter d’autre nom que le nom légal. L’apposition des mentions
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| épouse, divorcée ou veuve, suivie du nom du conjoint est donc contraire à la loi.
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| Qu’il s’agisse des termes madame ou mademoiselle, ou du nom des femmes, le
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| droit positif actuel n’établit pas de discrimination, seuls des usages
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| abusifs sont la cause des difficultés qu’un grand nombre de femmes
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| éprouvent à faire respecter leur droit. Il est important que les femmes
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| connaissent ce type d’information tant auprès des organismes qui pour
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| différentes raisons doivent prendre en considération l’état civil des
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| citoyens, qu’auprès des femmes elles-mêmes qui devant l’ignorance et la
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| mauvaise foi, en viennent parfois à douter de leur bon droit. »
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| (source http://www.c-e-r-f.org/nomappellation) et Le Comité de la condition
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| féminine de l'Association des bibliothécaires et professeurs de l'Université
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| de Moncton (ABPUM), a constaté en 1987, la rareté d'utilisation de ce néologisme
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| et recommande l'utilisation de «Madame » pour toutes les femmes. L'Université
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| de Moncton est une université canadienne de langue française.
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| (source Wikipédia)
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