Différences entre les versions de « Émission Libre à vous ! sur Cause Commune du 28 novembre 2023 »

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<b>Frédéric Couchet : </b>Nous allons commencer par
 
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[Virgule musicale]
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==Au cœur de l'April 21’55==
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<b>Frédéric Couchet : </b>Nous allons poursuivre par notre sujet principal intitulé « Au cœur de l'April », l'occasion pour vous d'en savoir plus sur nos actions et aussi de nous poser toute question. Donc n'hésitez pas à participer à notre conversation. Pour cela vous avez plusieurs moyens : le téléphone 09 72 51 55 46, le salon web dédié à l'émission, sur le site causecommune.fm bouton« chat » ou directement sur le site libreavous.org ou encore, on fait une innovation, via le hashtag #libreavous sur Mastodon. On surveille tous ces réseaux. Étienne se tient prêt à dégainer le téléphone au cas où vous appeliez.<br/>
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On va discuter avec plusieurs personnes actives de l'April, il y a une liste de sujets, mais évidemment, les personnes qui sont déjà présentes en plateau peuvent aussi intervenir sur les autres sujets et on va commencer, normalement, avec la seule qui n'est pas en plateau, qui est en Italie.<br/>
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Marie-Odile est-ce que tu es là ?
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<b>Marie-Odile Morandi : </b>Oui je suis là, je ne sais pas si je suis connectée.
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<b>Frédéric Couchet : </b>Si on t'entend bien.<br/>
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Marie-Odile Morandi, tu es la merveilleuse animatrice du groupe Transcriptions de l'April et également administratrice de l'association. Première question : présente-nous le groupe Transcriptions de l'April.
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<b>Marie-Odile Morandi : </b>D'accord. Je vais vous présenter le groupe Transcriptions et d'abord on va se poser la question : pourquoi transcrire ? En fait, de nombreuses conférences et de nombreuses émissions de radio, des vidéos, des podcasts, sont mis à disposition sur le Web, si bien que le groupe Transcriptions de l'April a pour mission de transformer ces vidéos et ces fichiers audio en texte.<br/>
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En effet, comment faire pour retrouver une conférence audio ou une vidéo sur Internet ? À moins de se souvenir du titre, du nom de l'intervenant, ça va être compliqué ! Par contre, si elle a été transcrite, cette conférence sera alors associée à un texte que les moteurs de recherche vont pouvoir récupérer et indexer. Le son et la vidéo ont envahi nos espaces, mais le texte est encore une valeur sûre !<br/>
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De plus en plus de personnes doivent composer avec des problèmes de handicap, n'entendent pas ce qui est dit dans la conférence, ne voient pas la gestuelle, les mimiques des intervenants visant à renforcer le message. La transcription, non seulement reporte le plus fidèlement possible les paroles des intervenants, mais s'attache à décrire certains détails. La conférence est ainsi rendue accessible aux personnes porteuses de handicap qui, sinon, n'y auraient pas accès.<br/>
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Quand on écoute une conférence, on se souvient de l'idée générale, mais est-on bien certain d'avoir tout compris, de ne pas avoir fait d'erreur d'interprétation ? Écouter une seule fois une émission, un podcast, permet-il d'en apprécier réellement le contenu d'en retenir les idées ? Grâce à la transcription, on pourra retrouver les termes utilisés par l'orateur, les réutiliser en citant fidèlement la source.<br/>
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Donc, nos maîtres-mots sont indexation, accessibilité et réutilisation.<br/>
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On a aussi des retours de personnes qui savent qu'une vidéo est disponible sur les réseaux, qui n'ont pas le temps de la regarder et qui préfèrentlire sa transcription.
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Tu as posé la question sur le groupe Transcriptions.Actuellement il y a à peu près 80 personnes dans le groupe, certaines actives très régulièrement, d'autres un peu moins souvent.
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<b>Frédéric Couchet : </b>On va dire que tu es la principale personne active, tu dois faire la quasi-totalité des transcriptions et il y a peut-être deux personnes qui relisent. Quand on dit « il y a 80 personnes sur une liste », on a l'impression que tout le monde agit. Non ! Beaucoup de gens regardent simplement de temps en temps les messages, qui, peut-être un jour d'ailleurs, deviendront contributeurs, mais, le gros du travail, c'est quand même toi qui le fais avec une ou deux personnes qui font des relectures.
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<b>Marie-Odile Morandi : </b>Tout à fait. Il faut noter aussi que les intervenants, les intervenantes, sont sollicités pour relire et le font à peu près régulièrement.
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<b>Frédéric Couchet : </b>Quelle est ta méthode de travail ? On se demande si tu fais tout à la main, si tu utilises des logiciels. Est-ce que tu utilises ChatGPT, par exemple, pour transcrire ?Je blague ! Explique-nous comment tu travailles, comment tu fais les transcriptions.
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<b>Marie-Odile Morandi : </b>La procédure. Personnellement, je travaille d'abord en local et j'utilise, bien entendu, comme il se doit, des logiciels libres : le traitement de texte de la suite LibreOffice sur lequel est installé le correcteur Grammalecte que je recommande vivement à toutes et tous et, comme lecteur multimédia, j'utilise mpv.<br/>
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La transcription est ensuite sauvegardée sur un wiki hébergé sur un serveur de l'April ce qui permet un travail collaboratif : quiconque peut se créer un compte, relire et apporter des corrections.<br/>
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Le transcripteur avertit de la présence de cette transcription les colistiers de la liste, mais aussi, comme je viens de le dire, les personnes qui sont intervenues, pour une relecture.<br/>
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La transcription relue, corrigée est ensuite finalisée, des liens vers certains sites sont insérés, une illustration vient l'agrémenter. D'ailleurs, je viens de demander l'autorisation à Serge Abiteboul et à Hervé Le Crosnier d'utiliser l'illustration de la couverture du livre <em>Qui a hacké Garoutzia ?</em>pour pouvoir l'utiliser sur le site Libre à lire !, et, bien entendu, cette autorisation vient de m'être accordée.
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Je dois effectivement remercier un outil bien efficace et bien utile. Quand on transcrit, on a devant soi une feuille blanche et, si on travaille de façon artisanale, comme je viens de le décrire, cette feuille se remplit petit à petit. On pourrait penser au syndrome de la page blanche de l'écrivain !<br/>
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J’utilise désormais régulièrement le logiciel Scribe, dont le code source est sous licence libre. C'est un transcripteur audio/vidéo texte, résultat du travail de plusieurs personnes et des Ceméa,Centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active. Il suffit de se connecter au site, d'indiquer l'origine du média sonore, la langue, son adresse mail et hop !, au bout d'un temps correspondant à la durée du média, on reçoit un message avec une pièce jointe qui contient les phrases. Certes, il faut relire de façon consciencieuse et attentive plusieurs fois, mais c'est un gain de temps. Ce système, me semble-t-il, a fait d'énormes progrès, j'étais un peu récit réticente à l'utiliser il y a encore quelques mois, mais je l'utilise régulièrement désormais. N'hésitez pas à vous connecter à ce site pour en savoir plus.
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<b>Frédéric Couchet : </b>Le site en question c’est scribe.cemea.org. Je rappelle aux auditeurs et auditrices qui nous écoutent qu’on met toutes les références qu'on cite sur la page consacrée à l'émission, libreavous.org/193, tout simplement parce que c'est la 193e émission de l’April. On approche de la 200e,je dis ça, je ne dis rien !<br/>
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Pour finir, Marie-Odile, mais évidemment, tu resteras avec nous pour les autres échanges, comment les gens peuvent-ils, tout simplement, rejoindre le groupe Transcriptions ? Quelle est la procédure s’il y a une procédure ?
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<b>Marie-Odile Morandi : </b>Déjà, il faut mettre une chose au point : ne pas savoir coder n'est pas du tout un frein pour participer au logiciel libre. On peut contribuer de nombreuses façons et participer au groupe transcription en est une .<br/>
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Une première participation très simple c'est nous signaler des enregistrements audio de conférences qu'il serait opportun de transcrire, bien entendu concernant les thèmes chers à l'April.<br/>
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Une deuxième participation c'est relire des transcriptions pas encore finalisées, pour s'assurer qu'il n'y a aucune erreur, que l'orthographe et la grammaire sont correctes, améliorer quelques tournures de phrases pour rendre la lecture plus fluide. Et là, je tiens à saluer Véronique qui, presque chaque jour, relit et corrige une transcription.<br/>
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Si on veut s'impliquer davantage, alors visiter la page wiki du groupe, s'inscrire à la liste de discussion, peut-être poser des questions si on en ressent le besoin, et se lancer, commencer la transcription de son choix.
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Je tiens à noter que, dès qu'une transcription est publiée, je le fais savoir à la fois sur X et sur Mastodon, deux réseaux sociaux sur lesquels je suis inscrite, afin de faire connaître le site Libre à lire ! Les retours sont souvent élogieux. Nos transcriptions sont appréciées, compliments que je tiens à partager avec les 80 personnes de notre liste.<br/>
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N'hésitez pas à rejoindre notre groupe, chers auditeurs et auditrices de <em>Libre à vous !</em>
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<b>Frédéric Couchet : </b>C'est l'appeldu 28 novembre 2023. Tu as cité pas mal de choses. Pour simplifier : si les gens veulent rejoindre, l'action la plus simple à faire au début c'est tout simplementde s'inscrire à la liste de discussion. Pour cela, les gens vont sur le site sur lequel on publie les transcriptions, qui est simplement librealire.org. Là vous avez toutes les transcriptions, je ne sais pas combien, mais vous verrez bien ! Il y a un lien « Contact » par lequel vous pouvez soit envoyer un message à Marie-Odile, soit vous inscrire directement à la liste de discussion du groupe Transcriptions, vous verrez comment les gens procèdent, d’ailleurs sans avoir besoin d'envoyer forcément un message. Et puis, si ça vous dit de faire une relecture, il y a des transcriptions relativement courtes, d'une dizaine de minutes. Quand on transcrit, qu’on relit <em>Libre à vous !</em>, c'est un peu plus long, c'est une heure trente. Il y a du travail pour tout le monde. <br/>
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Le site c’est librealire.org, vous allez sur la page « Contact » et vous pouvez rejoindre cette formidable équipe animée par Marie-Odile.<br/>
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Est-ce que tu veux ajouter quelque chose ?
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<b>Marie-Odile Morandi : </b>Tu voulais une précision : le nombre de transcriptions aujourd'hui, fin novembre 2023 c'est 1330, il y a donc de la lecture.
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Et puis, il faut savoir que transcrire permet de comprendre la pensée des intervenants et des intervenantes qui sont, en général, des experts dans leur domaine, si bien que grâce à la transcription l'oral devient écrit, on élargit ainsi la connaissance concernant le logiciel libre et les libertés numériques.
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<b>Frédéric Couchet : </b>Je ne sais pas si toutes les personnes transcrites sont des expertes, vu que tu as transcrit récemment Jean-Noël Barrot ! C'est une blague ! C’estpour faire rire Étienne, je sais que ça l'a fait rire.
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<b>Marie-Odile Morandi : </b>C'est aussi pour conserver ce qu'il a dit, l'avoir exactement et, au besoin, que l'April puisse s'en resservir à un moment ou à un autre, en citant la source exacte.
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<b>Frédéric Couchet : </b>Je te taquine. Il est effectivement important de transcrire aussi les ministres pourgarder une trace. Exactement !<br/>
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En tout cas, je te remercie Marie-Odile. Tu restes avec nous, si t'as envie d'intervenir à un moment ou un autre n'hésite pas. On va simplement passer au sujet suivant.
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[Sonnette]
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<b>Frédéric Couchet : </b>J'ai ressorti la sonnette du sujet long « Au café libre » qui aura lieu le 12 décembre.<br/>
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On va passer au sujet suivant avec Isabella.Effectivement, je n’avais pas envoyé l’ordre des interventions.<br/>
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Isabella, c'est ma collègue qui est coordinatrice vie associative et responsable projets, que vous avez aussi l'habitude d'entendre au micro de cette radio, d'ailleurs, pas plus tard que la semaine dernière.<br/>
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Isabella, est-ce que tu peux nous parler un petit peu des projets de la partie plutôt sensibilisation, peut-être, de l'April ?
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<b>Isabella Vanni : </b>Je suis Isabella Vanni, coordinatrice vie associative et responsable projets pour l'April, notamment pour la partie sensibilisation.<br/>
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On a parlé tout à l'heure du groupe de travail Transcriptions. Sachez que le groupe Sensibilisation, aussi, est ouvert à tout le monde, que vous soyez membre de l'April ou pas, que vous soyez des experts incroyables du logiciel libre ou des novices, des personnes qui souhaitent apprendre et approfondir nos sujets. Pour participer au groupe Sensibilisation, c’est la même procédure : vous allez sur le site de l'April, vous avez un menu à droite, vous trouvez « Listes de discussion ». Vous pouvez vous abonner à la liste Sensibilisation, vous pouvez faire un message à liste, faire une petite présentation et c'est parti !
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Les projets sensibilisation vont être surtout des ressources comme des documents, des dépliants, des flyers, des autocollants. Ce sont des ressources qu'on met normalement à disposition dans nos locaux à l'April, mais surtout sur les stands au cours des événements auxquels on participe. On les met aussi à disposition sur En Vente Libre, une plateforme qui permet de proposer des goodies. Peut-être que Booky veut présenter En Vente Libre ?
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<b>Frédéric Couchet : </b>Est-ce qu'on les reçoit pour Noël ? Il y a quelques retards actuellement.
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<b>Isabella Vanni : </b>On nous dit qu'il y a un petit retard en ce moment.
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On parle de logiciel libre, l'April promeut aussi, bien évidemment, la culture libre en général, ce n'est pas un hasard si les musiques qu'on diffuse ici à la radio sont sous licence libre. Donc, ces ressources sont disponibles aussi en ligne. Vous pouvez les télécharger, les imprimer par vos moyens et, bien sûr, aussi les adapter à vos besoins. Le but c'est que vous puissiez vous approprier de ces ressources, en faire ce que vous souhaitez.
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Parmi les projets qui ont concerné le groupe Sensibilisation, j'aimerais parler du projet participatif du nouvel autocollant « Priorité au logiciel libre ». C'est un projet que j'ai confié à Thomas Rivoire, qui a été stagiaire communication pour l'April de avril à août 2023, il n’est donc pas là avec nous pour en parler, je vais le faire à sa place.<br/>
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C'est un projet participatif, on essaye toujours d’impliquer le plus possible de personnes dans nos projets. Nous sommes une association aussi parce qu'on aime bien faire les choses ensemble, travailler ensemble, créer ensemble.<br/>
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Ce projet participatif a commencé par un constat, c'est surtout moi ai fait ce constat, mais j'ai eu aussi des retours comme quoi l'autocollant « Priorité au logiciel libre » de l'April était un peu vieillot, un visuel pas très sexy, comme on dit. Avec la personne dont je tairai le nom, elle est à côté de moi,on s'est dit que ce serait quand même bien de faire un nouvel autocollant. La première étape c'est de recueillirdes avis, des remarques, des suggestions, pour la refonte du visuel. Ces avis, ces suggestions, ont été collectés sur un pad ou bloc-notes en ligne, c'est-à-dire une page qui permet d’écrire à plusieurs sur un texte en ligne, il n'y a pas besoin de se connecter : avec un navigateur on arrive sur la page et on peut écrire directement avec son clavier. C'est la façon la plus directe, la plus pratique pour rédiger un texte en mode brut, sans mise en forme. Ça permet de faire de faire en sorte de brainstorming, si vous voulez, même si pas en même temps. On a, bien évidemment, fait un appel sur notre liste Sensibilisation et on a recueilli pas mal de suggestions. Ces avis et ces retours ont ensuite été mis sur une page wiki. Tout à l'heure, on parlait du wiki pour les transcriptions, on a aussi, évidemment, des pages wiki pour les projets de sensibilisation. La page wiki permet, en fait, de mieux structurer le contenu, donc de naviguer plus aisément entre les différentes parties.<br/>
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À ce moment-là, on a fait un appel à visuels,parce qu'on aurait aimé avoir des visuels proposés par nos membres, nos soutiens actifs. On a reçu pas moins de six visuels, avec plusieurs déclinaisons pour chaque visuel, en termes de formes, de couleurs.<br/>
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Ensuite est arrivé le moment de faire l'appel au vote, pour impliquer un maximum de personnes pourchoisir le visuel. Là on a utilisé un outil qui s'appelle date.chapril.org, un service fourni en ligne libre. L'April propose une instance de ce service, mais plein d’autres instances le proposent aussi ; quand on entend Libre, on entend aussi décentralisé : n'importe qui ayant un serveur, les compétences, peut l'installer, peut le proposer. Cet outil de sondage permet, par exemple, de choisir une date, maispermet aussi de choisir une image ou un sujet. On a mis les images de nos visuels, on a fait des appels au vote sur nos listes et sur les réseaux sociaux aussi Plus de 200 personnes, je crois, ont exprimé leur avis.<br/>
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Sachez que même cette petite action, « je mets une croix sur un visuel qui me plaît », est une action de sensibilisation. Il s’agit de faire un autocollant qui, puisse être vu, bien évidemment, qui puisse interloquer les personnes qui le voient et, pourquoi pas, permettre de lancer une discussion. Donc merci à toutes les personnes qui ont répondu au sondage.<br/>
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Le visuel a été choisi, il s'agit maintenant de le battre de le faire imprimer, c'est ma partie, ça ne se fait pas trop de façon participative, mais ça va arriver vite.
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<b>Frédéric Couchet : </b>Il est sur le salon web, on peut féliciter Antoine dont le visuel a été sélectionné.
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<b>Isabella Vanni : </b>Bien vu ! C’est le visuel d'Antoine qui a d'ailleurs proposé plusieurs déclinaisons. Au départ, on voulait faire la refonte de l'autocollant « Priorité au logiciel libre ». Antoine a aussi proposé d'autres slogans, par exemple, « Logiciel libre, Société libre » et peut-être qu'on va même faire deux versions parce que, tout au tout au long de la discussion avecnos membres et nos soutiens actifs, le slogan « Logiciel libre, Société libre » a beaucoup plu. Des personnes insistent pour avoir plutôt cet autocollant, pourquoi s'en priver ! On peut peut-être en prévoir deux, donc merci Antoine.
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<b>Frédéric Couchet : </b>OK ! C'est donc le premier projet dont tu voulais parler. Je crois que tu voulais parler d'un deuxième projet.
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<b>Isabella Vanni : </b>Plus qu'un projet c'est une activité. Pour sensibiliser le grand public aux logiciels libres, l’April participe à de nombreux événements qui peuvent être plus spécifiquement de nature libriste. Par exemple, on vient de participer au Capitole du Libre, évènement libriste majeur en France, qui a lieu chaque année, à Toulouse, en novembre.<br/>
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On va participer, la semaine prochaine, au salon professionnel Open Source Expérience qui a lieu à Paris et en avril, début avril, il y a les Journées du Logiciel Libre à Lyon. Cela c’est pour les événements libristes, mais on participe aussi à plein d'événements différents. Toute occasion est bonne pour sensibiliser.<br/>
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Je souhaite dire que j'ai été très contente de pouvoir faire une intervention [« Le logiciel libre : quand l'informatique est vecteur d'émancipation et de coopération »] cette année, en avril, à l'occasion du « Rendez-vous Éduc » autour de l''éducation au numérique éthique et responsable organisé par Universcienceà la Cité des sciences. Il s'agissait, en fait, de présenter le logiciel libre et les moyens d'agir auprès du personnel enseignant. C'était l'occasion, pour moi, qui interviens depuis peu de temps au nom de l'April – je suis à l'April depuis neuf ans, mais ça fait trois/quatre ans que je fais des interventions en mode conférence, j’intervenais sur les stands, mais depuis moins de temps pour des conférences – justement de reprendre la présentation des logiciels libres, de l'orienter un peu plus vers le public enseignant et de faire aussi des diapos plus précises sur la façon de s'informer, comment sensibiliser, où trouver des ressources. Bien évidemment, beaucoup de ressources sur le site de l'April mais aussi sur d'autres sites et d'autres références.<br/>
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Donc voilà ! On intervient en tant qu’équipe salariée. Les membres du conseil administrationpeuvent intervenir, d'autres bénévoles aussi, donc n'hésitez pas à nous proposer des interventions à Paris, mais aussi partout en France.
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<b>Frédéric Couchet : </b>Je précise. Tu parles d'Open Source Experience : le salon a lieu la semaine prochaine, les 6 et 7 décembre 2023 à Paris, enfin, la semaine prochaine, ça dépend de quand vous écoutez le podcast évidemment ! Doncdeux conférences : une que tu feras, qui est « Mieux inclure la diversité de genre pour mieux agir, le cheminement de l'April », et une table ronde qui sera animée par Étienne Gonnu qui est actuellement à la régie ; le sujet : « Les collectivités actrices d'une informatique plus libre et plus durable ». Toutes ces références sont sur le site de l'émission, libreavous.org/193, donc les 6 et 7 décembre 2023 à Paris et nous aurons un stand où vous aurez l'occasion de nous découvrir, de nous rencontrer, évidemment si vous voulez nous rencontrer.<br/>
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Isabella, avais-tu encore d'autres sujets ?<br/>
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Non, je me tiens prête pour, éventuellement, réagir à d'autres points.
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<b>Frédéric Couchet : </b>Je crois que tu voulais parler de la mobilisation des organisations locales.
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<b>Isabella Vanni : </b>Je ne voulais pas prendre trop de temps !
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<b>Frédéric Couchet : </b>Ne t’inquiète pas ! Je gère le temps. Pas de souci ! Le temps que tu prends, c'est surcelui de la présidente, elle à côté de toi !
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<b>Isabella Vanni : </b>La mobilisation des organisations locales est une chose à laquelle je tiens beaucoup.<br/>
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L’April est une association nationale, notre siège est à Paris pour être plus proches des centres du pouvoir, mon collègue Étienne Gonnu vous expliquera plus tard ce qu'on fait au niveau de nos actions institutionnelles. Je veux dire que nous sommes une association, nous sommes quatre salariés, on a beaucoup de bénévoles, mais la France est grande, il y a partout des personnes qui ont besoin d'en savoir plus sur logiciel libre et de libérer leur machine. Heureusement qu’il y a des bénévoles et des organisations partout en France, on les appelle GULL, Groupes d'utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres. Ce sont des personnes merveilleuses, qui se mettent à disposition pour vous aider à installer un système d'exploitation libre, à installer une application, à la paramétrer, à répondre à vos questions. Normalement, elles proposent des permanences soit hebdomadaires, soit mensuelles. Je vous rappelle que ce sont des bénévoles, qui font ce qu'ils peuvent. Allez voir sur l'Agenda du Libre, agendadulibre.org, c’est un site qui permet de référencer à la fois les événements libristes mais aussi les organisations qui peuvent vous aider à libérer vos machines ou, simplement, à en savoir plus sur le logiciel libre et la culture libre.<br/>
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Il y a deux événements, deux rendez-vous annuels qui nous permettent, en fait, de mobiliser ces organisations et de faire encore plus de communication sur elles.<br/>
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Une manifestation, Libre en Fête,qui est coordonnée par l'April, a lieu chaque année autour du 20 mars, autour de l'équinoxe de printemps. On fait un appel à participation et les différents GULL, mais aussi d'autres associations – médiathèques, clubs informatiques, toute organisation intéressée par ces sujets et qui a à cœur la promotion du logiciel libre – peuvent participer. Elles s'inscrivent, elles annoncent leurs événements sur l’Agenda du Libre et il suffit de rajouter un mot-clé pour qu’ils soient référencés sur le site du Libre en Fête, qui donne aussi des informations : par exemple comment trouver des partenaires ou des suggestions d'événements. C'est une manifestation dont la première édition remonte à 2001, qui existe donc depuis plus de plus de 20 ans.<br/>
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Et puis, en septembre, on participe à la Fête des Possibles qui est organisée par un autre collectif, le Collectif pour une Transition Citoyenne,et là, pour le coup, ce sont des initiatives qui ne concernent pas que le logiciel libre, qui concernent la justice sociale, l'écologie, c'est plus ample. Ce sont des initiatives concrètes pour faire du monde un lieu plus juste, plus solidaire. Ils nous ont contacté justement pour avoir aussi un axe logiciel libre, culture libre, et, là aussi, on fait appel aux organisations locales et aux GULL, groupes d'utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres, pour proposer à un public potentiellement curieux et intéressé par nos sujets des événements dans le cadre de cette manifestation. À l’April, nous sommes très contents et contentes de participer aussi à cette manifestation.
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<b>Frédéric Couchet : </b>Tout à l’heure tu as dit que les centres de pouvoir sont àParis, mini-<em>joke</em> : Libre en Fête a été lancé en Bretagne en 2001, la première édition a eu lieu en Bretagne dans un magasin, à l'époque, déjà, de vente de produits bio. C’est donc un projet qui dure vraiment depuistrès longtemps .<br/>
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Avant de faire la pause musicale, une petite précision. Je crois qu'on n’a pas dit que la quasi-totalité des activités de l'April peuvent être menées par des gens qui ne sont pas membres de l'April. Vous pouvez rejoindre la liste de discussion du groupe Transcriptions sans être membre de l'April, également le groupe Sensibilisation, également les personnes qui font des traductions. On vous encourage bien sûr, si vous le souhaitez, à devenir membres de l'April,en tout cas la quasi-totalité de nos activités est ouverte à toute personne qui a simplement envie de contribuer un petit peu avec son temps et ses talents.
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On va faire une pause musicale avant de continuer cette discussion. La pause musicale a été choisie par Julie qui est toujours avec nous. Nous allons écouter <em>Fluctuations</em> par Joseph Curwen. On se retrouve dans quatre minutes. Belle journée à l'écoute de Cause Commune, la voix des possibles.
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<b>Pause musicale : </b><em>Fluctuations</em> par Joseph Curwen.
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<b>Voix off : </b>Cause Commune, 93.1.
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<b>Frédéric Couchet : </b>Nous venons d’écouter <em>Fluctuations</em> par Joseph Curwen, disponible sous licence libre Creative Commons Partage dans les mêmes conditions, CC By SA. Je précise que Joseph Curwen c'est le nom d'artiste de Yann Collette, un spécialiste de la musique assistée par ordinateur, d'ailleurs il était intervenu dans<em>Libre à vous !</em> pour parler des logiciels libres pour l'audio et la musique assistée par ordinateur, c'était l'émission numéro 38. Donc, pour retrouver les références et écouter le podcast, c’estlibreavous.org/38.
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==Deuxième partie 53’ 33==
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<b>Frédéric Couchet : </b>Nous allons poursuivre

Version du 29 novembre 2023 à 14:31


Titre : Émission Libre à vous ! diffusée mardi 28 novembre 2023 sur radio Cause Commune

Intervenant·e·s : Julie Chaumard - Étienne Gonnu - Marie-Odile Morandi - Magali Garnero - LUk - à la régie

Lieu : Radio Cause Commune

Date : 28 novembre 2023

Durée : 1 h 30 min

Podcast PROVISOIRE

Page de présentation de l'émission

Licence de la transcription : Verbatim

Illustration : Déjà prévue

NB : transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.

Transcription

Voix off : Libre à vous !, l’émission pour comprendre et agir avec l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.

Frédéric Couchet : Bonjour à toutes. Bonjour à tous dans Libre à vous !. C’est le moment que vous avez choisi pour vous offrir une heure trente d’informations et d’échanges sur les libertés informatiques et également de la musique libre.
« Au cœur de l’April », nous allons vous parler de certaines actions en cours ou à venir, nous allons faire un court retour sur un an de présidence de Magali et nous répondrons à vos questions si vous en avez. Ce sera le sujet principal de l’émission du jour. Avec, au programme, au début de l’émission, une interview sur WeasyPrint qui permet de transformer du HTML en PDF. Et également, en fin d’émission, « Enfin la vérité cachée de l’informatique merdique » selon Luk. Nous allons parler de tout cela dans l’émission du jour.

Soyez les bienvenus pour cette nouvelle édition de Libre à vous !, l’émission qui vous raconte les libertés informatiques, proposée par l’April, l’association de promotion et de défense du logiciel libre.
Je suis Frédéric Couchet, le délégué général de l’April.

Le site web de l’émission est libreavous.org. Vous pouvez y trouver une page consacrée à l’émission du jour avec tous les liens et références utiles et également les moyens de nous contacter.

Notre émission est diffusée, depuis 2018, sur les ondes de radio Cause Commune. Cette diffusion permet de toucher un très large public.
Radio Cause Commune fonctionne grâce à l’engagement de bénévoles, sans aucune personne salariée, mais a, bien sûr, des frais de fonctionnement. La radio fait face actuellement à de gros soucis pour payer les factures de fin d’année et de début d’année 2024.
Nous vous encourageons donc, si vous le pouvez, à faire un don pour permettre à radio Cause Commune de continuer à exister et pour nous permettre aussi de continuer à proposer notre émission auprès d’un large public.
Si vous nous écoutez via la bande FM ou le DAB+, aidez Cause Commune à passer ce cap difficile et à faire vivre votre radio locale. Pour nous aider, rendez-vous sur le site causecommune.fm et cliquez sur le bandeau d’appel aux dons.

Nous sommes mardi 28 novembre 2023, nous diffusons en direct, mais vous écoutez peut-être une rediffusion ou un podcast.

À la réalisation de l’émission aujourd’hui, mon collègue Étienne Gonnu, qui n’est pas en grande forme, mais qui a fait l’effort de venir aujourd’hui pour assurer la régie. Bonjour Étienne.

Étienne Gonnu : Salut Fred. C’est un plaisir d’être là.

Frédéric Couchet : Nous vous souhaitons une excellente écoute.

[Jingle]

WeasyPrint – Interview par Julie Chaumard de Lucie Anglade et Guillaume Ayoub de CourtBouillon

Frédéric Couchet : Nous allons commencer par









[Virgule musicale]

Au cœur de l'April 21’55

Frédéric Couchet : Nous allons poursuivre par notre sujet principal intitulé « Au cœur de l'April », l'occasion pour vous d'en savoir plus sur nos actions et aussi de nous poser toute question. Donc n'hésitez pas à participer à notre conversation. Pour cela vous avez plusieurs moyens : le téléphone 09 72 51 55 46, le salon web dédié à l'émission, sur le site causecommune.fm bouton« chat » ou directement sur le site libreavous.org ou encore, on fait une innovation, via le hashtag #libreavous sur Mastodon. On surveille tous ces réseaux. Étienne se tient prêt à dégainer le téléphone au cas où vous appeliez.
On va discuter avec plusieurs personnes actives de l'April, il y a une liste de sujets, mais évidemment, les personnes qui sont déjà présentes en plateau peuvent aussi intervenir sur les autres sujets et on va commencer, normalement, avec la seule qui n'est pas en plateau, qui est en Italie.
Marie-Odile est-ce que tu es là ?

Marie-Odile Morandi : Oui je suis là, je ne sais pas si je suis connectée.

Frédéric Couchet : Si on t'entend bien.
Marie-Odile Morandi, tu es la merveilleuse animatrice du groupe Transcriptions de l'April et également administratrice de l'association. Première question : présente-nous le groupe Transcriptions de l'April.

Marie-Odile Morandi : D'accord. Je vais vous présenter le groupe Transcriptions et d'abord on va se poser la question : pourquoi transcrire ? En fait, de nombreuses conférences et de nombreuses émissions de radio, des vidéos, des podcasts, sont mis à disposition sur le Web, si bien que le groupe Transcriptions de l'April a pour mission de transformer ces vidéos et ces fichiers audio en texte.
En effet, comment faire pour retrouver une conférence audio ou une vidéo sur Internet ? À moins de se souvenir du titre, du nom de l'intervenant, ça va être compliqué ! Par contre, si elle a été transcrite, cette conférence sera alors associée à un texte que les moteurs de recherche vont pouvoir récupérer et indexer. Le son et la vidéo ont envahi nos espaces, mais le texte est encore une valeur sûre !
De plus en plus de personnes doivent composer avec des problèmes de handicap, n'entendent pas ce qui est dit dans la conférence, ne voient pas la gestuelle, les mimiques des intervenants visant à renforcer le message. La transcription, non seulement reporte le plus fidèlement possible les paroles des intervenants, mais s'attache à décrire certains détails. La conférence est ainsi rendue accessible aux personnes porteuses de handicap qui, sinon, n'y auraient pas accès.
Quand on écoute une conférence, on se souvient de l'idée générale, mais est-on bien certain d'avoir tout compris, de ne pas avoir fait d'erreur d'interprétation ? Écouter une seule fois une émission, un podcast, permet-il d'en apprécier réellement le contenu d'en retenir les idées ? Grâce à la transcription, on pourra retrouver les termes utilisés par l'orateur, les réutiliser en citant fidèlement la source.
Donc, nos maîtres-mots sont indexation, accessibilité et réutilisation.
On a aussi des retours de personnes qui savent qu'une vidéo est disponible sur les réseaux, qui n'ont pas le temps de la regarder et qui préfèrentlire sa transcription.

Tu as posé la question sur le groupe Transcriptions.Actuellement il y a à peu près 80 personnes dans le groupe, certaines actives très régulièrement, d'autres un peu moins souvent.

Frédéric Couchet : On va dire que tu es la principale personne active, tu dois faire la quasi-totalité des transcriptions et il y a peut-être deux personnes qui relisent. Quand on dit « il y a 80 personnes sur une liste », on a l'impression que tout le monde agit. Non ! Beaucoup de gens regardent simplement de temps en temps les messages, qui, peut-être un jour d'ailleurs, deviendront contributeurs, mais, le gros du travail, c'est quand même toi qui le fais avec une ou deux personnes qui font des relectures.

Marie-Odile Morandi : Tout à fait. Il faut noter aussi que les intervenants, les intervenantes, sont sollicités pour relire et le font à peu près régulièrement.

Frédéric Couchet : Quelle est ta méthode de travail ? On se demande si tu fais tout à la main, si tu utilises des logiciels. Est-ce que tu utilises ChatGPT, par exemple, pour transcrire ?Je blague ! Explique-nous comment tu travailles, comment tu fais les transcriptions.

Marie-Odile Morandi : La procédure. Personnellement, je travaille d'abord en local et j'utilise, bien entendu, comme il se doit, des logiciels libres : le traitement de texte de la suite LibreOffice sur lequel est installé le correcteur Grammalecte que je recommande vivement à toutes et tous et, comme lecteur multimédia, j'utilise mpv.
La transcription est ensuite sauvegardée sur un wiki hébergé sur un serveur de l'April ce qui permet un travail collaboratif : quiconque peut se créer un compte, relire et apporter des corrections.
Le transcripteur avertit de la présence de cette transcription les colistiers de la liste, mais aussi, comme je viens de le dire, les personnes qui sont intervenues, pour une relecture.
La transcription relue, corrigée est ensuite finalisée, des liens vers certains sites sont insérés, une illustration vient l'agrémenter. D'ailleurs, je viens de demander l'autorisation à Serge Abiteboul et à Hervé Le Crosnier d'utiliser l'illustration de la couverture du livre Qui a hacké Garoutzia ?pour pouvoir l'utiliser sur le site Libre à lire !, et, bien entendu, cette autorisation vient de m'être accordée.

Je dois effectivement remercier un outil bien efficace et bien utile. Quand on transcrit, on a devant soi une feuille blanche et, si on travaille de façon artisanale, comme je viens de le décrire, cette feuille se remplit petit à petit. On pourrait penser au syndrome de la page blanche de l'écrivain !
J’utilise désormais régulièrement le logiciel Scribe, dont le code source est sous licence libre. C'est un transcripteur audio/vidéo texte, résultat du travail de plusieurs personnes et des Ceméa,Centres d'entraînement aux méthodes d'éducation active. Il suffit de se connecter au site, d'indiquer l'origine du média sonore, la langue, son adresse mail et hop !, au bout d'un temps correspondant à la durée du média, on reçoit un message avec une pièce jointe qui contient les phrases. Certes, il faut relire de façon consciencieuse et attentive plusieurs fois, mais c'est un gain de temps. Ce système, me semble-t-il, a fait d'énormes progrès, j'étais un peu récit réticente à l'utiliser il y a encore quelques mois, mais je l'utilise régulièrement désormais. N'hésitez pas à vous connecter à ce site pour en savoir plus.

Frédéric Couchet : Le site en question c’est scribe.cemea.org. Je rappelle aux auditeurs et auditrices qui nous écoutent qu’on met toutes les références qu'on cite sur la page consacrée à l'émission, libreavous.org/193, tout simplement parce que c'est la 193e émission de l’April. On approche de la 200e,je dis ça, je ne dis rien !
Pour finir, Marie-Odile, mais évidemment, tu resteras avec nous pour les autres échanges, comment les gens peuvent-ils, tout simplement, rejoindre le groupe Transcriptions ? Quelle est la procédure s’il y a une procédure ?

Marie-Odile Morandi : Déjà, il faut mettre une chose au point : ne pas savoir coder n'est pas du tout un frein pour participer au logiciel libre. On peut contribuer de nombreuses façons et participer au groupe transcription en est une .
Une première participation très simple c'est nous signaler des enregistrements audio de conférences qu'il serait opportun de transcrire, bien entendu concernant les thèmes chers à l'April.
Une deuxième participation c'est relire des transcriptions pas encore finalisées, pour s'assurer qu'il n'y a aucune erreur, que l'orthographe et la grammaire sont correctes, améliorer quelques tournures de phrases pour rendre la lecture plus fluide. Et là, je tiens à saluer Véronique qui, presque chaque jour, relit et corrige une transcription.
Si on veut s'impliquer davantage, alors visiter la page wiki du groupe, s'inscrire à la liste de discussion, peut-être poser des questions si on en ressent le besoin, et se lancer, commencer la transcription de son choix.

Je tiens à noter que, dès qu'une transcription est publiée, je le fais savoir à la fois sur X et sur Mastodon, deux réseaux sociaux sur lesquels je suis inscrite, afin de faire connaître le site Libre à lire ! Les retours sont souvent élogieux. Nos transcriptions sont appréciées, compliments que je tiens à partager avec les 80 personnes de notre liste.
N'hésitez pas à rejoindre notre groupe, chers auditeurs et auditrices de Libre à vous !

Frédéric Couchet : C'est l'appeldu 28 novembre 2023. Tu as cité pas mal de choses. Pour simplifier : si les gens veulent rejoindre, l'action la plus simple à faire au début c'est tout simplementde s'inscrire à la liste de discussion. Pour cela, les gens vont sur le site sur lequel on publie les transcriptions, qui est simplement librealire.org. Là vous avez toutes les transcriptions, je ne sais pas combien, mais vous verrez bien ! Il y a un lien « Contact » par lequel vous pouvez soit envoyer un message à Marie-Odile, soit vous inscrire directement à la liste de discussion du groupe Transcriptions, vous verrez comment les gens procèdent, d’ailleurs sans avoir besoin d'envoyer forcément un message. Et puis, si ça vous dit de faire une relecture, il y a des transcriptions relativement courtes, d'une dizaine de minutes. Quand on transcrit, qu’on relit Libre à vous !, c'est un peu plus long, c'est une heure trente. Il y a du travail pour tout le monde.
Le site c’est librealire.org, vous allez sur la page « Contact » et vous pouvez rejoindre cette formidable équipe animée par Marie-Odile.
Est-ce que tu veux ajouter quelque chose ?

Marie-Odile Morandi : Tu voulais une précision : le nombre de transcriptions aujourd'hui, fin novembre 2023 c'est 1330, il y a donc de la lecture. Et puis, il faut savoir que transcrire permet de comprendre la pensée des intervenants et des intervenantes qui sont, en général, des experts dans leur domaine, si bien que grâce à la transcription l'oral devient écrit, on élargit ainsi la connaissance concernant le logiciel libre et les libertés numériques.

Frédéric Couchet : Je ne sais pas si toutes les personnes transcrites sont des expertes, vu que tu as transcrit récemment Jean-Noël Barrot ! C'est une blague ! C’estpour faire rire Étienne, je sais que ça l'a fait rire.

Marie-Odile Morandi : C'est aussi pour conserver ce qu'il a dit, l'avoir exactement et, au besoin, que l'April puisse s'en resservir à un moment ou à un autre, en citant la source exacte.

Frédéric Couchet : Je te taquine. Il est effectivement important de transcrire aussi les ministres pourgarder une trace. Exactement !
En tout cas, je te remercie Marie-Odile. Tu restes avec nous, si t'as envie d'intervenir à un moment ou un autre n'hésite pas. On va simplement passer au sujet suivant.

[Sonnette]

Frédéric Couchet : J'ai ressorti la sonnette du sujet long « Au café libre » qui aura lieu le 12 décembre.
On va passer au sujet suivant avec Isabella.Effectivement, je n’avais pas envoyé l’ordre des interventions.
Isabella, c'est ma collègue qui est coordinatrice vie associative et responsable projets, que vous avez aussi l'habitude d'entendre au micro de cette radio, d'ailleurs, pas plus tard que la semaine dernière.
Isabella, est-ce que tu peux nous parler un petit peu des projets de la partie plutôt sensibilisation, peut-être, de l'April ?

Isabella Vanni : Je suis Isabella Vanni, coordinatrice vie associative et responsable projets pour l'April, notamment pour la partie sensibilisation.
On a parlé tout à l'heure du groupe de travail Transcriptions. Sachez que le groupe Sensibilisation, aussi, est ouvert à tout le monde, que vous soyez membre de l'April ou pas, que vous soyez des experts incroyables du logiciel libre ou des novices, des personnes qui souhaitent apprendre et approfondir nos sujets. Pour participer au groupe Sensibilisation, c’est la même procédure : vous allez sur le site de l'April, vous avez un menu à droite, vous trouvez « Listes de discussion ». Vous pouvez vous abonner à la liste Sensibilisation, vous pouvez faire un message à liste, faire une petite présentation et c'est parti !

Les projets sensibilisation vont être surtout des ressources comme des documents, des dépliants, des flyers, des autocollants. Ce sont des ressources qu'on met normalement à disposition dans nos locaux à l'April, mais surtout sur les stands au cours des événements auxquels on participe. On les met aussi à disposition sur En Vente Libre, une plateforme qui permet de proposer des goodies. Peut-être que Booky veut présenter En Vente Libre ?

Frédéric Couchet : Est-ce qu'on les reçoit pour Noël ? Il y a quelques retards actuellement.

Isabella Vanni : On nous dit qu'il y a un petit retard en ce moment. On parle de logiciel libre, l'April promeut aussi, bien évidemment, la culture libre en général, ce n'est pas un hasard si les musiques qu'on diffuse ici à la radio sont sous licence libre. Donc, ces ressources sont disponibles aussi en ligne. Vous pouvez les télécharger, les imprimer par vos moyens et, bien sûr, aussi les adapter à vos besoins. Le but c'est que vous puissiez vous approprier de ces ressources, en faire ce que vous souhaitez.

Parmi les projets qui ont concerné le groupe Sensibilisation, j'aimerais parler du projet participatif du nouvel autocollant « Priorité au logiciel libre ». C'est un projet que j'ai confié à Thomas Rivoire, qui a été stagiaire communication pour l'April de avril à août 2023, il n’est donc pas là avec nous pour en parler, je vais le faire à sa place.
C'est un projet participatif, on essaye toujours d’impliquer le plus possible de personnes dans nos projets. Nous sommes une association aussi parce qu'on aime bien faire les choses ensemble, travailler ensemble, créer ensemble.
Ce projet participatif a commencé par un constat, c'est surtout moi ai fait ce constat, mais j'ai eu aussi des retours comme quoi l'autocollant « Priorité au logiciel libre » de l'April était un peu vieillot, un visuel pas très sexy, comme on dit. Avec la personne dont je tairai le nom, elle est à côté de moi,on s'est dit que ce serait quand même bien de faire un nouvel autocollant. La première étape c'est de recueillirdes avis, des remarques, des suggestions, pour la refonte du visuel. Ces avis, ces suggestions, ont été collectés sur un pad ou bloc-notes en ligne, c'est-à-dire une page qui permet d’écrire à plusieurs sur un texte en ligne, il n'y a pas besoin de se connecter : avec un navigateur on arrive sur la page et on peut écrire directement avec son clavier. C'est la façon la plus directe, la plus pratique pour rédiger un texte en mode brut, sans mise en forme. Ça permet de faire de faire en sorte de brainstorming, si vous voulez, même si pas en même temps. On a, bien évidemment, fait un appel sur notre liste Sensibilisation et on a recueilli pas mal de suggestions. Ces avis et ces retours ont ensuite été mis sur une page wiki. Tout à l'heure, on parlait du wiki pour les transcriptions, on a aussi, évidemment, des pages wiki pour les projets de sensibilisation. La page wiki permet, en fait, de mieux structurer le contenu, donc de naviguer plus aisément entre les différentes parties.
À ce moment-là, on a fait un appel à visuels,parce qu'on aurait aimé avoir des visuels proposés par nos membres, nos soutiens actifs. On a reçu pas moins de six visuels, avec plusieurs déclinaisons pour chaque visuel, en termes de formes, de couleurs.
Ensuite est arrivé le moment de faire l'appel au vote, pour impliquer un maximum de personnes pourchoisir le visuel. Là on a utilisé un outil qui s'appelle date.chapril.org, un service fourni en ligne libre. L'April propose une instance de ce service, mais plein d’autres instances le proposent aussi ; quand on entend Libre, on entend aussi décentralisé : n'importe qui ayant un serveur, les compétences, peut l'installer, peut le proposer. Cet outil de sondage permet, par exemple, de choisir une date, maispermet aussi de choisir une image ou un sujet. On a mis les images de nos visuels, on a fait des appels au vote sur nos listes et sur les réseaux sociaux aussi Plus de 200 personnes, je crois, ont exprimé leur avis.
Sachez que même cette petite action, « je mets une croix sur un visuel qui me plaît », est une action de sensibilisation. Il s’agit de faire un autocollant qui, puisse être vu, bien évidemment, qui puisse interloquer les personnes qui le voient et, pourquoi pas, permettre de lancer une discussion. Donc merci à toutes les personnes qui ont répondu au sondage.
Le visuel a été choisi, il s'agit maintenant de le battre de le faire imprimer, c'est ma partie, ça ne se fait pas trop de façon participative, mais ça va arriver vite.

Frédéric Couchet : Il est sur le salon web, on peut féliciter Antoine dont le visuel a été sélectionné.

Isabella Vanni : Bien vu ! C’est le visuel d'Antoine qui a d'ailleurs proposé plusieurs déclinaisons. Au départ, on voulait faire la refonte de l'autocollant « Priorité au logiciel libre ». Antoine a aussi proposé d'autres slogans, par exemple, « Logiciel libre, Société libre » et peut-être qu'on va même faire deux versions parce que, tout au tout au long de la discussion avecnos membres et nos soutiens actifs, le slogan « Logiciel libre, Société libre » a beaucoup plu. Des personnes insistent pour avoir plutôt cet autocollant, pourquoi s'en priver ! On peut peut-être en prévoir deux, donc merci Antoine.

Frédéric Couchet : OK ! C'est donc le premier projet dont tu voulais parler. Je crois que tu voulais parler d'un deuxième projet.

Isabella Vanni : Plus qu'un projet c'est une activité. Pour sensibiliser le grand public aux logiciels libres, l’April participe à de nombreux événements qui peuvent être plus spécifiquement de nature libriste. Par exemple, on vient de participer au Capitole du Libre, évènement libriste majeur en France, qui a lieu chaque année, à Toulouse, en novembre.
On va participer, la semaine prochaine, au salon professionnel Open Source Expérience qui a lieu à Paris et en avril, début avril, il y a les Journées du Logiciel Libre à Lyon. Cela c’est pour les événements libristes, mais on participe aussi à plein d'événements différents. Toute occasion est bonne pour sensibiliser.
Je souhaite dire que j'ai été très contente de pouvoir faire une intervention [« Le logiciel libre : quand l'informatique est vecteur d'émancipation et de coopération »] cette année, en avril, à l'occasion du « Rendez-vous Éduc » autour de léducation au numérique éthique et responsable organisé par Universcienceà la Cité des sciences. Il s'agissait, en fait, de présenter le logiciel libre et les moyens d'agir auprès du personnel enseignant. C'était l'occasion, pour moi, qui interviens depuis peu de temps au nom de l'April – je suis à l'April depuis neuf ans, mais ça fait trois/quatre ans que je fais des interventions en mode conférence, j’intervenais sur les stands, mais depuis moins de temps pour des conférences – justement de reprendre la présentation des logiciels libres, de l'orienter un peu plus vers le public enseignant et de faire aussi des diapos plus précises sur la façon de s'informer, comment sensibiliser, où trouver des ressources. Bien évidemment, beaucoup de ressources sur le site de l'April mais aussi sur d'autres sites et d'autres références.
Donc voilà ! On intervient en tant qu’équipe salariée. Les membres du conseil administrationpeuvent intervenir, d'autres bénévoles aussi, donc n'hésitez pas à nous proposer des interventions à Paris, mais aussi partout en France.

Frédéric Couchet : Je précise. Tu parles d'Open Source Experience : le salon a lieu la semaine prochaine, les 6 et 7 décembre 2023 à Paris, enfin, la semaine prochaine, ça dépend de quand vous écoutez le podcast évidemment ! Doncdeux conférences : une que tu feras, qui est « Mieux inclure la diversité de genre pour mieux agir, le cheminement de l'April », et une table ronde qui sera animée par Étienne Gonnu qui est actuellement à la régie ; le sujet : « Les collectivités actrices d'une informatique plus libre et plus durable ». Toutes ces références sont sur le site de l'émission, libreavous.org/193, donc les 6 et 7 décembre 2023 à Paris et nous aurons un stand où vous aurez l'occasion de nous découvrir, de nous rencontrer, évidemment si vous voulez nous rencontrer.
Isabella, avais-tu encore d'autres sujets ?
Non, je me tiens prête pour, éventuellement, réagir à d'autres points.

Frédéric Couchet : Je crois que tu voulais parler de la mobilisation des organisations locales.

Isabella Vanni : Je ne voulais pas prendre trop de temps !

Frédéric Couchet : Ne t’inquiète pas ! Je gère le temps. Pas de souci ! Le temps que tu prends, c'est surcelui de la présidente, elle à côté de toi !

Isabella Vanni : La mobilisation des organisations locales est une chose à laquelle je tiens beaucoup.
L’April est une association nationale, notre siège est à Paris pour être plus proches des centres du pouvoir, mon collègue Étienne Gonnu vous expliquera plus tard ce qu'on fait au niveau de nos actions institutionnelles. Je veux dire que nous sommes une association, nous sommes quatre salariés, on a beaucoup de bénévoles, mais la France est grande, il y a partout des personnes qui ont besoin d'en savoir plus sur logiciel libre et de libérer leur machine. Heureusement qu’il y a des bénévoles et des organisations partout en France, on les appelle GULL, Groupes d'utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres. Ce sont des personnes merveilleuses, qui se mettent à disposition pour vous aider à installer un système d'exploitation libre, à installer une application, à la paramétrer, à répondre à vos questions. Normalement, elles proposent des permanences soit hebdomadaires, soit mensuelles. Je vous rappelle que ce sont des bénévoles, qui font ce qu'ils peuvent. Allez voir sur l'Agenda du Libre, agendadulibre.org, c’est un site qui permet de référencer à la fois les événements libristes mais aussi les organisations qui peuvent vous aider à libérer vos machines ou, simplement, à en savoir plus sur le logiciel libre et la culture libre.
Il y a deux événements, deux rendez-vous annuels qui nous permettent, en fait, de mobiliser ces organisations et de faire encore plus de communication sur elles.
Une manifestation, Libre en Fête,qui est coordonnée par l'April, a lieu chaque année autour du 20 mars, autour de l'équinoxe de printemps. On fait un appel à participation et les différents GULL, mais aussi d'autres associations – médiathèques, clubs informatiques, toute organisation intéressée par ces sujets et qui a à cœur la promotion du logiciel libre – peuvent participer. Elles s'inscrivent, elles annoncent leurs événements sur l’Agenda du Libre et il suffit de rajouter un mot-clé pour qu’ils soient référencés sur le site du Libre en Fête, qui donne aussi des informations : par exemple comment trouver des partenaires ou des suggestions d'événements. C'est une manifestation dont la première édition remonte à 2001, qui existe donc depuis plus de plus de 20 ans.
Et puis, en septembre, on participe à la Fête des Possibles qui est organisée par un autre collectif, le Collectif pour une Transition Citoyenne,et là, pour le coup, ce sont des initiatives qui ne concernent pas que le logiciel libre, qui concernent la justice sociale, l'écologie, c'est plus ample. Ce sont des initiatives concrètes pour faire du monde un lieu plus juste, plus solidaire. Ils nous ont contacté justement pour avoir aussi un axe logiciel libre, culture libre, et, là aussi, on fait appel aux organisations locales et aux GULL, groupes d'utilisateurs et utilisatrices de logiciels libres, pour proposer à un public potentiellement curieux et intéressé par nos sujets des événements dans le cadre de cette manifestation. À l’April, nous sommes très contents et contentes de participer aussi à cette manifestation.

Frédéric Couchet : Tout à l’heure tu as dit que les centres de pouvoir sont àParis, mini-joke : Libre en Fête a été lancé en Bretagne en 2001, la première édition a eu lieu en Bretagne dans un magasin, à l'époque, déjà, de vente de produits bio. C’est donc un projet qui dure vraiment depuistrès longtemps .
Avant de faire la pause musicale, une petite précision. Je crois qu'on n’a pas dit que la quasi-totalité des activités de l'April peuvent être menées par des gens qui ne sont pas membres de l'April. Vous pouvez rejoindre la liste de discussion du groupe Transcriptions sans être membre de l'April, également le groupe Sensibilisation, également les personnes qui font des traductions. On vous encourage bien sûr, si vous le souhaitez, à devenir membres de l'April,en tout cas la quasi-totalité de nos activités est ouverte à toute personne qui a simplement envie de contribuer un petit peu avec son temps et ses talents.

On va faire une pause musicale avant de continuer cette discussion. La pause musicale a été choisie par Julie qui est toujours avec nous. Nous allons écouter Fluctuations par Joseph Curwen. On se retrouve dans quatre minutes. Belle journée à l'écoute de Cause Commune, la voix des possibles.

Pause musicale : Fluctuations par Joseph Curwen.

Voix off : Cause Commune, 93.1.

Frédéric Couchet : Nous venons d’écouter Fluctuations par Joseph Curwen, disponible sous licence libre Creative Commons Partage dans les mêmes conditions, CC By SA. Je précise que Joseph Curwen c'est le nom d'artiste de Yann Collette, un spécialiste de la musique assistée par ordinateur, d'ailleurs il était intervenu dansLibre à vous ! pour parler des logiciels libres pour l'audio et la musique assistée par ordinateur, c'était l'émission numéro 38. Donc, pour retrouver les références et écouter le podcast, c’estlibreavous.org/38.

[Jingle]

Deuxième partie 53’ 33

Frédéric Couchet : Nous allons poursuivre