Langage inclusif

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Le langage inclusif

Le langage construit nos représentations sociales du monde et par extension nos comportements et nos pensées. Le langage égalitaire (ou non sexiste, ou inclusif) désigne des moyens linguistiques, graphiques permettant d’assurer une égalité de représentations des personnes.

Dans la Charte orthotypographique et les principes d’écriture inclusive de la revue La Déferlante (revue trimestrielle consacrée aux féminismes et au genre) on peut lire

« Nous considérons qu’une langue vivante reflète et accompagne les changements sociétaux. L’écriture inclusive est un ensemble de pratiques et d’outils linguistiques visant à s’affranchir du prisme du masculin pour représenter et rendre visibles les femmes et personnes non binaires dans la communication écrite. »

Le langage inclusif (à l'écrit ou à l'oral) propose des pistes pour favoriser l'égalité. Le sujet n'est pas seulement linguistique mais politique.

Usage dans le cadre des actions de l'April

Le langage inclusif ne doit pas être réduit à l'utilisation du point médian. Le langage inclusif fait appel à plusieurs outils utilisables en fonction du contexte.

Dans le cadre de nos communications publiques, nous préférons éviter l'utilisation du point médian ou des néologismes, pour privilégier d'autres outils existants.

Dans ses communications publiques, l'April utilise les solutions possibles suivantes pour avoir un langage (écrit ou parlé) inclusif.

La plupart de ces formes sont utilisables à l'écrit et à l'oral (par exemple en conférence ou lors d'une émission de radio).

Solutions possibles

Mot épicène

Mot épicène = (mot dont la forme ne varie pas entre le masculin et le féminin)

Des exemples : destinaire, libraire, scientifique, journaliste

Formule englobante

Formule englobante : terme qui renvoie à un collectif, un groupe de personnes, une fonction).

Des exemples : personne, l'équipe, la direction, l'auditorat, le personnel soignant

Doublet (ou double flexion)

Doublet féminin-masculin (ou double flexion) : utiliser conjointement la forme féminine et masculine.

Des exemples : les auditeurs et auditrices, les coopératrices et coopérateurs, les étudiantes et les étudiants, celles et ceux

Dans quel ordre faire le doublet ? Cela peut-être en classant les mots par ordre alphabétique. Cela peut être en mettant la forme féminine en premier.

Acronymes et apocopes

Apocopes : selon Wikipédia Une apocope, du grec ἀποκόπτω / apokóptô, « retrancher », est une modification phonétique, parfois utilisée comme figure de style, qui se caractérise par l'abréviation du mot complet, en gardant uniquement son ou ses premiers phonèmes ou syllabes (vocaliques ou consonantiques)1, par exemple « auto » pour « automobile ».

Des exemples : les profs, les instits

Cas particulier : échanges par courriel, messagerie instantanée

Dans le cadre d'échanges au quotidien (par courriel, en messagerie instantanée) il est possible de recourir à l'utilisation du point médian, pour aller plus vite lors de la rédaction d'un message.

Cas particulier : documents officiels de l'April

Cas particulier : les transcriptions

Le groupe Transcriptions de l'April publie des transcriptions d'audios ou vidéos en lien avec les libertés informatiques. Les transcriptions sont publiées sur le site Libre à lire !.

La fidélité aux propos tenus par les personnes qu'on transcrit est important. D'autant plus quand ces personnes utilisent des mots ou formulations pour des raisons sociales, politiques. Donc, la transcription doit par exemple intégrer les néologismes (par exemple iel, celleux, auditeurices) utilisés par les personnes transcrites. Il est possible d'ajouter une note en début de transcription (TODO : que dirait cette note) ?

Ressources