Revue de presse 20080727

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Revue de presse du 21 juillet au 27 juillet 2008[modifier]


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Articles[modifier]



Les outils du projet NACA de Publicitas en Open Source[modifier]

Media & Tech le vendredi 18 juillet 2008 http://media-tech.blogspot.com/2008/07/les-outils-du-projet-naca-de-publicitas.html

Publicitas publie sous licence Open Source (GPL/LGPL) le code source des outils développés dans le cadre du projet NACA (migration de son mainframe IBM/zOS sous Cobol vers des serveurs Intel/Linux sous Java) vers la communauté de l’Open Source. Cette publication a été récemment annoncée aux RMLL2008 de Mont-De-Marsan. Pour ceux qui veulent commencer par télécharger les fichiers. Le fichier zip complet est ici: NACA-Package (Runtime, transcoder, Tests + docs) (3)

Cette version est clairement une première livraison (v1.0) : elle sera améliorée par les contributions (tierces) et documentée au fil du feedback donné par les testeurs externes qui feront fonctionner ces programmes Java sur leur propre infrastructure. De nouvelles versions sont également à prévoir autour des librairies JLib et NacaRT qui continuent par leur fonction même à être utilisées productivement par Publicitas et étendues au fil des évolutions de nos systèmes

La licence retenue est la licence GPL du GNU pour l’outil principal de transcodage et sa petite sœur LGPL pour les librairies associées. Pourquoi ce choix ? Parce que nous souhaitons éviter le détournement de notre travail par des prestataires de services à but lucratif souhaitant utiliser ces programmes pour leur seul bénéfice en le ramenant vers une zone propriétaire.

La GPL place, pour ces prestataires, sur les outils NACA un bon nombre de contraintes qui imposent le retour vers la communauté Open Source d’un maximum des améliorations faites par des tiers sur le transcodeur et ses librairies associées. Elle offre, par contre, une grande liberté aux sociétés utilisatrices finales. La LGPL permet par ailleurs à des éditeurs de logiciels applicatifs de convertir leurs applications via nos outils (NacaTrans), de livrer nos bibliothèques runtime (NacaRT et JLib) en mode source mais de garder les bibliothèques de leur propre application en mode binaire afin de garder leur valeur compétitive dans le secteur industriel de leur application.


La Cour de cassation confirme dans l'arrêt Mulholland Drive que la copie privée n'est pas un droit mais une exception légale[modifier]

Publié par Net-Iris le lundi 21 juillet 2008 http://www.net-iris.fr/veille-juridique/actualite/20196/la-cour-de-cassation-confirme-dans-arret-mulholland-drive-que-la-copie-privee-est-pas-un-droit-mais-une-exception-legale.php

Par un arrêt du 19 juin 2008, la Cour de cassation a rappelé dans l'affaire Mulholland Drive, sur laquelle elle s'était déjà penchée en 2006 (Cass / Civ 28 février 2006), que la copie privée ne constitue pas un droit, mais une exception légale au principe prohibant toute reproduction intégrale ou partielle d'une oeuvre protégée faite sans le consentement du titulaire de droits d'auteur. Dans ces conditions un système anti-copie, installé sur un support de type DVD sur lequel est reproduite une oeuvre, visant à empêcher toute copie même à titre privée (utilisable dans le cercle familial), ne constitue pas en soi une caractéristique essentielle. Le consommateur ne peut donc pas invoquer la violation de son droit à réaliser la copie d'un support (CD ou DVD) acheté légalement, en raison de l'existence d'un dispositif technique de protection. La Cour ajoute que si une telle copie peut être opposée pour défendre à une action, notamment en contrefaçon dès lors que les conditions légales en seraient remplies, en revanche, celle-ci ne peut être invoquée au soutien d'une action formée à titre principal. Rappelons que la loi Dadvsi, relative au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information, a prévu de créer un collège de médiateurs dont la mission consistera notamment à fixer le nombre minimal de copies autorisées dans le cadre de l'exception de copie privée, en fonction du type d'oeuvre ou d'objet protégé, de leur mode de communication au public, et des possibilités de la technique. Le projet de loi favorisant la diffusion et la protection de la création sur internet, déposé tout récemment au Parlement prévoit de rebaptiser ce collège en "Haute Autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet". Soulignons que cette entitée sera notamment chargée d'envoyer aux pirates des messages d'avertissement "dénommés recommandations", par courrier électronique puis par lettre remise contre signature de façon à s'assurer que l'intéressé aura bien pris connaissance du comportement qui lui est reproché (première étape de la procédure de riposte graduée).


Gmail et Google Agenda : le hors ligne d'ici 6 semaines ?[modifier]

Generation.Net 21/07/2008 15:15 par Jérôme G. http://www.generation-nt.com/google-gears-gmail-agenda-offline-actualite-125581.html

Google Gears devrait continuer à faire des siennes en apportant prochainement ses fonctionnalités de travail hors ligne à Gmail et Google Agenda. GMail Notifier (143x59)Cela fait presque un an que l'on parle d'un logiciel de messagerie dévolu à Gmail. Une version offline du célèbre service de messagerie en ligne de Google qui devrait pointer le bout de son nez à la rentrée de septembre grâce à Gears. Logiciel gratuit et open source, Gears se présente sous la forme d'une extension du navigateur Web, et il a déjà notamment trouvé matière à expression avec la mini suite bureautique Google Documents.


Le offline pour les services Google Depuis le mois d'avril, et après installation préalable de Gears qui peut être téléchargé à partir de cette adresse, il est en effet possible de profiter de Google Documents en mode hors ligne. Ainsi, après un premier chargement du service, l'utilisateur non connecté peut accéder à ses documents, les modifier pour une synchronisation lors d'une connexion ultérieure. Ce même principe devrait être appliqué prochainement à Gmail et Google Agenda si l'on en croit Google Operating System, se faisant l'écho d'un billet publié par Adrew Fogg qui a ses entrées dans les bureaux de la firme de Mountain View et a pu voir fonctionner ce support offline. Un délai de 6 semaines est annoncé pour une mise en application.

Selon Fogg, Google devrait également ajouter le support SyncML pour les contacts Gmail, ce qui devrait permettre une synchronisation de données avec les appareils mobiles dont probablement l'iPhone 3G.

A noter par ailleurs concernant Gmail, un récent remaniement au niveau de la gestion des contacts avec l'apparition de deux sections distinctes pour les contacts :

        • fréquemment utilisés : les contacts sont ajoutés manuellement
        • suggérés : les contacts sont ajoutés automatiquement

EDVIGE, les opposants recueillent 35.000 signatures[modifier]

Silicon.fr 21-07-2008 par Olivier Robillart http://www.silicon.fr/fr/news/2008/07/21/edvige__les_opposants_recueillent_35_000_signatures

Grâce à une pétition en ligne lancée le 10 juillet, les associations opposées au nouveau fichier de renseignements marquent leur consternation. Elles demanden le retrait du fichage systématique.

EDVIGE, un doux nom pour une polémique. Le fichier d’Exploitation documentaire et de valorisation de l’information générale mis en place début juillet nourrit la polémique autour de la conservation et le recueil d’informations personnelles par les services de police.

Le "casier" permet en effet de ficher toute personne ou société pouvant porter atteinte à l’ordre public. Rappel. Par ce fichier, les services de renseignement peuvent retrouver pêle-mêle des informations sur l’état civil, la profession, adresses, numéros de téléphone, immatriculation, informations fiscales…d’à peu près n’importe qui "suceptible" de porter atteinte à l'ordre public. Et ce fichage peut s'appliquer dès l'âge de 13 ans...

Un champ trop large que critiquent les associations de défense des libertés. Elles dénoncent un "gouvernement (qui) a considérablement accru les capacités de fichage de nos concitoyens. Ce fichage sera assuré, à l’avenir, par la Direction centrale de la sécurité publique (fusion des Renseignements Généraux et de la DST)". Elles mettent en avant des "attaques contre les droits et les libertés publiques et individuelles, contre les droits des enfants (fichage des mineurs), contre le respect de la vie privée ".

Une pétition a donc été lancée pour que le fichier soit abandonné. Programme soutenu entres autres par 268 organisations, partis et syndicats. Car si les personnes physiques sont la cible du fichier, les informations sont recueillies en fonction de l’activité sociale et professionnelle de la personne. Les membres des associations sont donc en première ligne.

Un débat qui rappelle étrangement celui du logiciel policier ARDOISE lancé en avril dernier et qui avait lui aussi provoqué un véritable tollé. Face à la levée de bouclier suscitée par le système de renseignements, Michèle Alliot-Marie alors ministre de l’Intérieur avait décidé d'en suspendre momentanément la période d’expérimentation...

Depuis cet épisode, la contestation reprend du service. Le collectif "Non à Edvige" a même annoncé vouloir programmer un recours contre le décret instaurant la décision de mettre en place le système. Des actions seront même programmées dès la rentrée.

Autre point d’achoppement entre gouvernement et associations, la simple présomption de troubles nécessaire pour figurer dans le fichier. Chargé de centraliser des informations personnelles sur les personnes qui seraient "susceptibles" de troubler l'ordre public, EDVIGE s’annonce comme un outil géant de recueil de données, une possibilité de ficher n'importe qui, au prétexte qu'il "pourrait" commettre un délit.

Le collectif "non à Edvige" fourbit donc ses armes avant une action de plus grande envergure. Ils comptent pour cela s’appuyer sur la CNIL qui avait donné un avis défavorable à la mesure, évoquant un "excès de fichage".


Ubuntu 8.04 est arrivé chez Dell[modifier]

Generation.net 21/07/2008 10:15 par Fabien B. http://www.generation-nt.com/dell-ubuntu-8-04-hardy-heron-vente-linux-actualite-125041.html

Il y a maintenant plus d'un an que Dell a commencé à proposer GNU/Linux par l'intermédiaire d'Ubuntu sur certains de ses modèles. La distribution se mettant à jour tous les six mois, Dell a tendance à suivre la marche avec un peu de retard, le temps de s'assurer de la stabilité de la distribution et de l'adapter à ses besoins. Depuis quelques jours, Dell propose Ubuntu 8.04.

Dell a pendant plusieurs années été le vendeur numéro 1 d'ordinateurs au niveau mondial. La société est connue pour se passer la plupart du temps d'intermédiaires et ainsi proposer des ordinateurs à la configuration évolutive directement par téléphone ou Internet. En 2007 cependant, Dell avait dû céder sa première place à Hewlett Packard, qui l'avait perdue en 2003. Plusieurs initiatives ont été lancées par Dell pour remédier à cela. Il y eut notamment le site IdeaStorm, créé afin de recueillir des idées et avis de la part de ses clients.

L'une des propositions les plus populaires avait été la demande de commercialisation d'ordinateurs équipés de systèmes GNU/Linux en lieu et place des versions de Windows habituelles. Cette idée avait débouché très concrètement sur la mise à disposition de quelques modèles d'ordinateurs portables et fixes en mai 2007 aux États-Unis. La distribution alors choisie avait été Ubuntu et sa dernière version en date, la 7.04. En août de la même année, pour quelques semaines et avant adoption définitive, une même expérience avait été lancée chez Dell Europe. La version 7.10, sortie en octobre 2007, est quant à elle arrivée début janvier chez Dell.

Ubuntu 8.04

Comme pas mal de nos lecteurs le savent, Ubuntu est sortie dans sa dernière version il y a trois mois. Le cycle de sortie de la distribution sud-africaine est réglé à une version majeure tous les six mois. Cependant, une sortie sur quatre se voit apposée la mention LTS - Long Term Support. En temps normal, les paquets logiciels sont en effet supportés - c'est à dire que les mises à jour correctives et sécuritaires y sont appliquées - pendant 18 mois. Dans le cas des LTS, le support est étendu à 3 ans pour les versions de bureau, et 5 ans pour les serveurs. La mention LTS est clairement destinée aux entreprises, ainsi assurées d'avoir moins souvent à migrer leur parc informatique. Notons tout de même que ce support est loin d'égaler celui des systèmes Windows ou encore d'autres distributions comme CentOS ou RHEL.


Le Héron proposé sur certains ordinateurs Dell Ubuntu 8.04.1 a été rendue publique il y a une vingtaine de jours. Cette dernière compile directement toutes les corrections et améliorations apportées depuis avril et la sortie officielle. En gros, il pouvait s'agir, pour certains, du feu vert pour déployer la distribution sur des postes de travail. Suite logique ou non, Dell vient d'annoncer la toute récente disponibilité, stores européens inclus, d'Ubuntu 8.04 pour ses ordinateurs " Open Source ". L'histoire ne dit pas si les équipes se sont appuyées sur la version de révision, mais Dell a, comme d'habitude, un peu adapté la distribution à ses machines.

La version adoptée par Dell apporte en effet un support approfondi des périphériques utilisés par le constructeur comme par exemple le lecteur d'empreintes digitales ou la sortie HDMI. La distribution inclut par défaut des codecs populaires (MP3, WMA ...). Même si ces possibilités étaient déjà existantes auparavant, Dell a choisi de pré-installer le nécessaire pour rendre linux " plus accessible " afin que tout " fonctionne directement ". Nous saurons d'ici un bon semestre si Dell préférera rester avec la version LTS ou suivre les évolutions de la distribution de Canonical.


Copie privée : l'AFOM saisit à son tour le Conseil d'Etat[modifier]

Silicon.fr 21-07-2008 par Olivier Chicheportiche http://www.silicon.fr/fr/news/2008/07/21/copie_privee___l_afom_saisit_a_son_tour_le_conseil_d_etat

L'association française des opérateurs mobiles conteste la taxation des téléphones multimédias.

La 'taxe' pour la copie privée est à nouveau attaquée. Après les associations de consommateurs, les industriels de l'électronique ou encore le Conseil d'Etat, c'est au tour des opérateurs mobiles de s'en prendre au dispositif.

L'Afom, l'association française des opérateurs mobiles, indique ce lundi qu'il se joint au recours des industriels de matériels électroniques devant le Conseil d'Etat pour obtenir l’annulation de la décision prise par la Commission de rémunération pour copie privée en février dernier d’imposer une redevance sur certains téléphones mobiles multimédias.

Cette taxe d’une dizaine d’euros en fonction de la capacité de la mémoire du téléphone mobile s’applique depuis le 1er mai 2008 et impacte directement le pouvoir d’achat des consommateurs, explique le lobby. Et de poursuivre : "Si les opérateurs membres de l’AFOM considèrent comme légitime une compensation équitable des ayant droits, ils contestent néanmoins la légitimité et la régularité de la décision de la Commission d’Albis concernant les téléphones mobiles multimédias".

L'argumentaire de l'Afom est double. La décision "a été prise sans que soit menée au préalable une étude sur la réalité de la pratique du stockage numérique par les utilisateurs de téléphones mobiles, alors que la capacité de mémoire des téléphones ne sert pas exclusivement à conserver des œuvres protégées par le droit d’auteur. Aussi la décision repose-t-elle aujourd’hui sur une présomption d’usage erronée avec, pour conséquence, la fixation d’un montant de rémunération manifestement excessif et hors de proportion avec la réalité du préjudice subi".

Par ailleurs, "elle inclut, dans le champ de la redevance sur les mobiles, outre les copies légales, les fichiers « piratés » à partir de téléchargements illégaux. Cette disposition est contraire au droit car elle revient à taxer une activité illicite que constitue la contrefaçon de contenus numériques".

L'Afom s'engouffre en fait dans la brèche déjà ouverte par le Conseil d'Etat. En effet, la plus haute juridiction administrative de France a déclaré le mode de calcul de la taxe appliquée aux supports de stockage : CD ou DVD vierge, disques durs, baladeurs... contraire à la loi.

Pour le Conseil d’Etat, la prise en compte de la copie illégale dans l’établissement du barème n’avait pas lieu d’être.

La décision du Conseil d’Etat fait suite à une saisine de la part des associations au mois de janvier dernier, contestaient l’amalgame fait entre copie privée et piratage. Pour ces dernières, l'application de ces taxes ne correspond pas à la réalité des usages. La CLCV et Familles de France estiment qu'une large partie des supports vierges est utilisée pour stocker, non pas des copies d'oeuvres acquises légalement, mais des fichiers piratés. Un argumentaire repris aujourd'hui par l'Afom.

Rappelons que la Commission pour la copie privée ou Commission d'Albis fixe les rémunérations pour le droit à la copie privée. Elles sont appliquées aux mémoires Flash, aux supports optiques CD et DVD, aux clés USB, aux disques durs externes et multimédias, aux baladeurs numériques, et aux téléphones mobiles à fonction baladeur. Elles doivent compenser le droit à la copie privée qui autorise le propriétaire d'une oeuvre à en faire une copie pour un usage familial, elles financent également les projets culturels. C'est une source de revenus substantielle pour les artistes (160 millions d’euros en 2007).

Mais depuis plusieurs mois, cette commission est au centre d'une grande polémique. Les industriels de plus en plus hostiles à intégrer dans le prix de leurs produits ces barèmes de rémunération multiplient aujourd'hui les plaintes au niveau européen, estimant que le paiement de la rémunération est contraire à la libre circulation des biens et des services. Quatre procédures ont été lancées, au Pays-Bas par Imation (fabricant de supports de stockage), en Espagne par Philips, en Autriche par Amazon et en France par TopLink.

Tout dernièrement, Eric Besson le secrétaire d’Etat chargé de la prospective, de l'évaluation des politiques publiques et du développement de l'économie

numérique a également proposé un lifting de la Commission d’Albi. Cinq dispositions sont prévues afin de sortir de cette situation de blocage.


Les pilotes Catalyst 8.7 sont disponibles pour Windows et Linux[modifier]

Pc Inpact rédigée par Bruno Cormier le mardi 22 juillet 2008 à 10h25

AMD vient de sortir ses pilotes Catalyst 8.7 pour Windows, mais aussi pour Linux. Ces drivers sont disponibles en version 32 et 64 bits, apportent leur lot de corrections de bugs et d'améliorations de performances.

Commençons, une fois n'est pas coutume, par Linux. La liste des changements d'AMD annonce la prise en charge des systèmes Ubuntu 8.04 et SLED 10 sp2, et commence le support de Open Suse 11 et Redflag DT. Cette nouvelle version est précisément estampillée 8.512, elle est disponible dans les liens suivants :

Linux 32 bits : http://www.pcinpact.com/link.php?url=http%3A%2F%2Fati.amd.com%2Fsupport%2Fdrivers%2Flinux%2Flinux-radeon.html

Linux 64 bits : http://www.pcinpact.com/link.php?url=http%3A%2F%2Fati.amd.com%2Fsupport%2Fdrivers%2Flinux64%2Flinux64-radeon.html


Google Android peut-il faire mieux que l'App Store de l'iPhone?[modifier]

Par la rédaction businessMOBILE.fr le 22 juillet 2008 http://www.businessmobile.fr/actualites/technologies/0,39044306,39382402,00.htm?xtor=RSS-1

Pour faire connaître sa plate-forme Android, Google a attiré les développeurs avec un concours alléchant. Mais Apple propose plus d'applications dans l'App Store de son iPhone, ce qui lui donne une longueur d'avance. Google peut-il espérer s'imposer?

Alors que la pression s'intensifie entre les camps Symbian (Symbian Foundation) et Android (de Google), ce dernier doit également affronter la concurrence d'Apple avec son iPhone.

(...)

Au départ, Android a été présentée comme étant « une plate-forme ouverte ». Pour autant, Google va dans le sens opposé, en utilisant des technologies fermées. Le protocole ouvert XMPP, que prenaient en charge de précédentes versions du kit de développement (SDK) d'Android mis à disposition des programmeurs, a été remplacé par Gtalk, la messagerie instantanée de Google. Ainsi, le trafic XMPP passe obligatoirement par les serveurs de Google, ce qui ne donne aucun choix aux développeurs.

Android devient une simple plateforme mobile signée Google, en imposant Gtalk aux développeurs, avec un effet boule de neige : Google ID est imposé aux utilisateurs et toutes les communications transitent par les serveurs de Google.

Android part donc avec moins d'atouts en poche que Apple et son App Store. D'ici le lancement d'Android, la puissance et les ressources de Google réussiront-elles à l'imposer sur un marché, où est déjà solidement implanté la plate-forme mobile Symbian?


Linus Torvalds tacle le 'cirque de la sécurité' des développeurs OpenBSD[modifier]

Silicon.fr 22-07-2008 par Olivier Robillart http://www.silicon.fr/fr/news/2008/07/22/linus_torvalds_tacle_le__cirque_de_la_securite__des_developpeurs_openbsd

Le charismatique développeur Linux s'emporte à nouveau et s’attaque à aux représentants du projet OpenBSD accusés d'être obsédés par la sécurité

L’informaticien finlandais n’est pas content et il va encore se faire quelques ennemis. L’un des pères de Linux critique sévèrement la politique menée par certains développeurs en matière de sécurité informatique.

Dans un mail transmis aux développeurs du kernel libre, Torvalds réagit à un message sur une liste de diffusion l'accusant de dissimuler l'ampleur des bugs sous Linux, et de ne pas les labelliser explicitement comme des failles de sécurité.

Une critique qui a provoqué l’ire de Linus Torvalds s’emportant contre un véritable "cirque de la sécurité". Il précise néanmoins sa pensée en estimant que certains se consacrent à la découverte de bugs logiciels dans le seul but de promouvoir leurs trouvailles et de gagner en notoriété.

Droit dans ses bottes, le finlandais lâche le fin mot de sa pensée : "Les personnes centrées sur la sécurité sont le genre de personnes que je ne supporte pas. Je pense que pour OpenBSD, c'est un groupe de singes se masturbant ( "a bunch of masturbating monkeys") dans le sens où ils accordent une telle importance à la sécurité qu'ils sont incapables d'admettre que rien d'autre ne compte pour eux". Paf, direct, le message a au moins le mérite d’être clair.

Linus Torvalds est donc très critique à l’égard des pratiques des développeurs d'OpenBSD, le système d'exploitation de type Unix, souvent utilisé dans des environnements serveurs sensibles.

Pourtant selon beaucoup de spécialistes, la force de l’OpenBSD réside justement dans l'importance accordée à la sécurité et la cryptographie intégrée. En effet, le système inclut un certain nombre de mesures de sécurité absentes ou optionnelles dans d'autres systèmes d'exploitation.

Visiblement, le contentieux entre Torvalds et OpenBSD ne date pas d'hier car on ne sait pas pourquoi le gourou vise en particulier cette communauté....

L'informaticien montre encore une fois qu'il n'a pas sa langue dans sa poche. On se rappelle encore sa diatribe en février contre MacOS et Microsoft Windows: "Certains points dans Mac OS X sont d'une rare nullité et même pire que Windows", (ndlr : il fait notamment allusion au système de gestion des fichiers, HFS étendu). Torvalds allait jusqu'à comparer cet élément de l'OS, avec un résidu gastrique malodorant, qui porte bonheur s'il est écrasé du pied gauche...

Cette fois, Torvalds résume ses propos en estimant que les failles et autres bugs de sécurité devraient finalement être traités comme de simples problèmes. No comment.


Le titulaire d'un accès wifi n'est pas responsable de l'usage qui en est fait par des tiers... en Allemagne[modifier]

La Quadrature du Net - Soumis par neurone15 le 22 juillet, 2008 - 21:34 http://www.laquadrature.net/fr/le-titulaire-dun-acces-wifi-nest-pas-responsable-de-lusage-qui-en-est-fait-par-des-tiers-en-allemagn

La Cour d'appel régionale de Francfort, dans une décision du 1er juillet 2008, a considéré qu'une personne ne pouvait être reconnue responsable des téléchargements d'oeuvres musicales protégées réalisés au travers de son accès wifi non sécurisé. Les ayant-droits avaient intenté une action en contrefaçon contre le titulaire de l'accès qui était apparu comme étant utilisé pour accéder à des réseaux de peer to peer à des fins de téléchargement.

Ce dernier a alors fait valoir qu'il n'avait partagé aucun fichier au travers d'un réseau peer to peer,mais que cet acte avait pu être commis par une autre personne. Son réseau wifi ne comportant pas de sécurisation d'accès, toute personne à proximité avait la possibilité de l'utiliser sans restrictions.

Alors que la première juridiction avait considéré que le titulaire de l'accès devait être considéré responsable du fait d'avoir laissé son réseau sans particulière protection, la Cour d'appel de Francfort a invalidé cette décision en affirmant que le propriétaire du réseau wifi ne pouvait être considéré comme responsable des actes commis au travers de son réseau. La Cour rappelle que chacun ne peut être tenu responsable que de son propre fait mais non des actes de tiers.

Il semble toutefois que cette décision soit encore sujette à débat au sein des juridictions allemandes. En effet, une semaine après cette décision de la Cour d'appel de Francfort,une juridiction de degré inférieur à adopté une position inverse (responsabilité du fait de la non sécurisation de l'accès).

En droit français, il n'existe pour le moment pas de réelle obligation de sécuriser les accès internet. La loi DADVSI a bien introduit un article 335-12 dans le code de la propriété intellectuelle imposant une obligation de sécurisation mais elle n'est pas assortie de sanctions. Le projet de loi Olivennes ("Création et internet") vise de ce fait à sanctionner l'absence de sécurisation des accès (wifi notamment) par des suspensions de l'abonnement à Internet.

On notera que, paradoxalement, en droit français, il n'existe quasiment aucune obligation de sécurisation des flux ou des données, hormis les grands principes généraux issus de l'article 34 de la loi informatique et libertés concernant les données à caractère personnel, les obligations très générales pesant sur les opérateurs de télécoms issues des directives du paquet télécom, et certaines prescriptions larges imposées aux établissements financiers.

Il est intriguant de constater que, si ce projet de loi venait à être adopté, il ferait peser sur les particuliers une obligation de sécurité plus forte et plus précise que celle que peuvent se voir imposer les entreprises gérant des données hautement sensibles de plusieurs millions de clients.


Fedora 9 : re-spin pour la distribution GNU/Linux[modifier]

GenerationNT 23/07/2008 00:15 par Jérôme G. http://www.generation-nt.com/fedora-9-respin-mise-jour-linux-actualite-126091.html

Après sa sortie en mai dernier, Fedora Unity met à disposition une version remasterisée de Fedora 9 avec toutes les mises à jour publiées entre temps.

Créé par des membres de la communauté Fedora, Fedora Unity chapeaute plusieurs projets dont Fedora Re-Spins. L'objectif annoncé est ainsi de concevoir des images ISO de la distribution GNU/Linux Fedora à jour, à savoir proposer les plus récentes versions disponibles de logiciels sur un même média. De quoi inciter ceux qui n'ont pas franchi le pas de Fedora 9 au mois de mai, à le faire désormais avec des images DVD uniquement, les images CD faisant défaut pour cause de problèmes rencontrés avec l'organisation des paquets, peut-on lire.

Avec ce DVD Re-Spin, l'équipe Fedora Unity épargne aux adeptes de Fedora qui n'ont pas encore adopté la version 9, la parfois pénible mise à jour à laquelle ils ne pourront échapper en se procurant le média officiel. Car depuis le mois de mai, nombre de paquets ont été mis à jour, soit 331 au total pour 1,91 Go de données, sans compter 265,69 Mo pour les dépendances. Alors pour ceux qui sont tentés par Fedora 9, autant faire d'une pierre deux coups en se rendant à cette adresse.

Rappelons concernant Fedora 9 que par exemple l'environnement de bureau KDE 4 est proposé par défaut, que Upstart est installé avec SysVinit pour un démarrage plus rapide, ou encore que l'interface graphique PackageKit pour la gestion de paquets est présente, elle dont la vocation est d'unifier tous les gestionnaires de paquets des distributions Linux.


Intel fera la promotion de certifications GNU/Linux à l'IDF[modifier]

GenerationNT le 23/07/2008 10:15 par Fabien B. http://www.generation-nt.com/intel-developer-forum-san-francisco-certifications-linux-promotion-actualite-125981.html

Intel réunit trois fois par an de nombreux spécialistes dans des forums consacrés à ses futures technologies. Le mois prochain, le géant proposera aux participants, par le biais du Linux Professionnal Institute, des réductions sur les certifications GNU/Linux.

Le prochain IDF - Intel Developer Forum - se déroulera du 19 au 21 août à San Francisco. Intel offrira, en accord avec le Linux Professional Institute, des réductions sur les certifications Linux proposées par l'organisme aux participants de l'IDF. Ces formations, dispensées en fait par une ONG à but non lucratif, sont déjà plutôt abordables : 155 dollars par examen, pour en réalité deux examens par niveau et trois niveaux en tout. Les cours enseignés sont focalisés sur l'administration système et réseau de GNU/Linux.

Étant donné qu'aucune promotion de ce genre ne devrait être disponible pour les certifications Windows, Intel semble ici confirmer son mouvement vers l'Open Source. Pourtant, Microsoft fait partie des sponsors les plus importants de l'évènement. La firme de Redmond est d'ailleurs citée en haut de la liste des gold sponsors sur l'une des pages dédiées au prochain IDF; un paradoxe amusant puisque juste en dessous, deux paragraphes entiers, à dérouler, parlent de la promotion initiée par Intel et du Linux Professionnal Institute.


Intel tend la main à l'Open Source

Cela fait plusieurs années qu'Intel montre son intérêt pour Linux, notamment lors des différents IDF : à Pékin en 2007, Intel avait proposé le système Linux par défaut sur son projet d'UMPC maison, le MID. L'année dernière, à San Francisco, Mark Shuttleworth, qui est à la tête de la distribution Ubuntu, s'était vu consacré un spot durant l'une des keynotes, ou conférences principales.

Intel sponsorise également Moblin, un projet consacré à Linux pour les MID, et ainsi indirectement la version mobile d'Ubuntu. Enfin, on sait qu'Intel travaille sur le noyau Linux, notamment à travers LesWatts.org, un projet chargé d'améliorer la gestion de l'énergie sous GNU/Linux et d'ainsi augmenter, entre autres, la durée de vie des batteries.


Les ordinateurs à bas prix en arrière-plan L'intérêt d'Intel pour GNU/Linux semble donc se renforcer progressivement. Il y a vraisemblablement plusieurs raisons à cela. Tout d'abord le nouveau marché des netbooks et net-tops, ces ordinateurs basse consommation et bas prix dont la puissance matérielle n'est pas compatible avec le fonctionnement d'un système comme Windows Vista, risque de peser dans les revenus du fondeur. L'empressement de l'ensemble des constructeurs à proposer leurs propres machines sur ce segment tend à confirmer ce postulat.

Ces ordinateurs pourraient d'ailleurs trouver de nombreux clients sur les marchés émergents. Ailleurs, ils pourraient aisément prendre place dans les classes ou dans certaines entreprises et administrations. Le fait que plusieurs gouvernements aient migré vers GNU/Linux appuie cet intérêt d'Intel. Enfin, l'ouverture et l'extensibilité du système permet à la société de participer à son développement et d'ainsi s'assurer d'un fonctionnement optimal avec le matériel qu'elle commercialise.


L'Intel Developer Forum L'IDF, c'est en fait l'organisation de plusieurs grandes réunions annuelles pendant lesquelles le fondeur annonce ses produits et projets futurs. De nombreux spécialistes participent à ces évènements, avec notamment des conférences et discussions à la clé. Le dernier IDF a eu lieu à Shanghaï les 2 et 3 avril derniers. Mais l'IDF est également l'occasion pour de nombreuses sociétés de se montrer aux côtés d'Intel, de discuter des innovations communes ou proposer leurs produits. Par les sociétés qu'Intel met en valeur, il est possible de percevoir une partie de sa stratégie à terme. Notons que l'IDF n'est pas ouvert à tout le monde, puisqu'il en coûte au minimum plusieurs de centaines de dollars pour participer aux trois journées.


Des gestes de bon augure pour GNU/Linux? Si le système est fréquemment utilisé dans le monde des serveurs, GNU/Linux n'intéresserait selon les études que 0,8 à 3 % des internautes. Cette année 2008 a été pour le moment l'occasion de bons crus dans le domaine des distributions destinées au grand public. L'arrivée en masse des netbooks aurait pu être synonyme d'une hausse significative de la part de marché du système libre, mais Microsoft a logiquement réagi en proposant une version de Windows XP spécialement conçue pour le secteur et cédée à bas prix. Malgré cela, le fait que des acteurs de renom de l'informatique, Intel certes, mais aussi AMD, IBM, VIA, Dell... négligent de moins en moins le manchot, ainsi que les débats sur ce qui est appelé la vente liée permettent aux promoteurs du Libre d'espérer. Mais il est difficile de dire si tout cela suffira pour que le paysage informatique grand public soit structurellement bouleversé.


Sun propose le stack logiciel AMP sur Solaris et Linux[modifier]

ITRManager le mercredi 23 juillet 2008 http://www.itrmanager.com/articles/80205/sun-propose-stack-logiciel-amp-solaris-linux.html

Linux, Apache, MySQL Perl, PHP ou Python connu sous l'acronyme LAMP est sans doute la pile logicielle la plus connue. Elle est très utilisée pour motoriser les sites Web qui deviennent de plus en plus interactifs. Sun propose une pile AMP (Apache/MySQL et Perl/PHP) totalement intégrée et supportée dans les environnements Solaris, Linux et dans un second temps Windows et d'autres systèmes d'exploitation.

La pile logicielle que propose Sun est sans doute une des piles logicielles les plus connues et parmi les plus répandues, tout particulièrement dans le développement sites Web. Avec le temps, ces sites sont passés du simple stade de sites vitrines ou des sites interactifs supportant des applications et de plus en plus intégrés au système d'information.

L'indispensable support

L'annonce a été faite par Sun dans le cadre de la conférence OSCON sur l'Open Source qui se tient actuellement à Portland dans l'Oregon aux Etats-Unis. Le mouvement de Sun ne s'inscrit dans cette évolution car l'important n'est pas tant que ce stack logiciel soit téléchargeable depuis un site Sun, mais que le fournisseur propose les services de support nécessaires pour la mise en oeuvre dans le cadre de projets stratégiques. Cette décision découle assez logiquement du rachat de MySQL par Sun en janvier dernier.

La notion de support est un élément décisif dans le choix d'un logiciel Open Source. Selon une enquête récente réalisée par Forrester (Open Source Adoption: Notes From The Field) selon laquelle la France était championne dans l'utilisation des logiciels Open Source, la disponibilité du support est considérée en seconde position par les utilisateurs derrière la sécurité dans l'adoption de logiciels Open Source, tant dans les entreprises européennes qu'américaines.

(...)


Universal tenté par le MP3 sans DRM par abonnement[modifier]

Guillaume Champeau - publié le Mercredi 23 Juillet 2008 à 11h43 http://www.numerama.com/magazine/10307-Universal-tente-par-le-MP3-sans-DRM-par-abonnement.html

La maison de disques Universal Music Group a signé un accord avec l'opérateur britannique de télécommunications et de télévision Sky, pour lancer en Grande-Bretagne un service de téléchargement de musique par abonnement sans DRM. Les morceaux pourront être téléchargés au format MP3, sans aucune protection contre la copie.

A l'instar d'eMusic qui propose déjà depuis de nombreuses années des formules d'abonnement sans DRM, le nombre de téléchargements inclus dans l'abonnement sera limité, pour éviter le "pillage" du catalogue en un seul mois. Mais en plus du téléchargement limité, l'offre de Sky proposera aussi le streaming illimité, pour écouter à volonté l'ensemble des centaines de milliers de morceaux qui devraient être proposés aux internautes.

Une telle formule, dont on ignore encore le prix et les contours précis, aurait été inconcevable pour la première major du disque il y a encore un an. Le succès d'eMusic, avec lequel elle refuse toujours de signer un accord, prouve qu'il est toutefois possible de créer des formules par abonnement sans DRM qui fonctionnent. Toutes les tentatives de proposer des abonnements illimités contrôlés par DRM ont été un échec, ou se contentent de vivoter.

On se félicitera, donc, de l'évolution du discours d'Universal Music. Ils ont finalement compris que la carotte était beaucoup plus efficace que le bâton, et que le remède à la crise viendrait par l'offre plutôt que par le contrôle de la demande. "Plutôt que de dire aux gens ce qu'ils ne peuvent pas faire, avec beaucoup de coeur et de vigueur, nous pouvons leurs rappeler et les convaincre de ce qu'ils peuvent faire, quelles sont les opportunités, ce qui est légitime et ce qui est séduisant et qui a une bonne valeur", déclare ainsi Lucian Grainge, le président d'Universal Music Group International.

Ils auront mis le temps, mais ils ont enfin assimilé notre théorie du streak-frites (.pdf) !


Fortify : l'OSS doit faire des efforts sur la sécurité[modifier]

GenerationNT 23/07/2008 15:15 par Fabien B. http://www.generation-nt.com/open-source-securite-vulnerabilites-etude-fortify-actualite-126011.html

Fortify est une société spécialisée dans la sécurité de solutions informatiques. L'entreprise a récemment publié une étude concernant plusieurs projets Java Open Source. Verdict, selon Fortify, l'OSS a clairement des efforts à fournir dans le domaine de la sécurité.

Fortify vient de publier une étude qui pourrait faire du bruit. La société américaine prétend en effet que les logiciels open source qu'elle a testés présentent non seulement de nombreuses failles de sécurité mais aussi que les équipes de développement ne se focalisent pas assez dessus.

Fortify a effectué un audit sur une dizaine de solutions développées en Java parmi lesquelles le serveur d'application JBoss, la base de données Derby, le framework Hibernate ou encore le conteneur de servlets et serveur web Apache Tomcat. La société a utilisé un outil maison pour analyser automatiquement le code des applications. Lorsqu'une vulnérabilité a été découverte, elle a ensuite été confirmée manuellement par une personne de la société. Fortify aurait ainsi découvert plusieurs dizaines de milliers de problèmes dans les différents projets, notamment des risques d'injection SQL - 15 612 en tout- ou XSS - 22 826. Si Hibernate ne comptait que 23 vulnérabilités, soit moins de 3 pour 1 000 lignes de code, le populaire Tomcat serait moins bien loti avec plus de 6 failles par millier de lignes, soit plusieurs centaines en tout. Le pire proviendrait du projet Hipergate, une suite en ligne collaborative, qui cumulerait à elle seule la majorité des soucis.

Selon Fortify, le problème n'est pas tant la découverte de ces problèmes, mais plutôt la manière dont ils sont ensuite traités. Peu des projets Open Source testés disposent en effet d'un service spécialisé dans la sécurité. Selon la société, il arrive même fréquemment que les nouvelles versions des logiciels testés apportent plus de problèmes qu'elles n'en résolvent. Fortify explique qu'un code source ouvert ne signifie par forcément que de nombreuses personnes compétentes participent et que la solution est plus sécurisée.


Des conclusions à nuancer La société conseille aux développeurs d'applications Open Source de s'inspirer de techniques des firmes commerciales, notamment en se concentrant plus sur l'aspect sécurité au moment du développement. Fortify, qui est assez critique vis-à-vis des projets qu'elle a testés, ne fait pas que du simple audit mais vend surtout des logiciels destinés à la sécurité. Parmi ceux-ci, nous retrouvons la suite Fortify 360. Celle-ci est composée de plusieurs analyseurs destinés à détecter les vulnérabilités des logiciels : le premier s'occupe de scanner le code source d'une application, le second recherche les failles dans un logiciel en fonctionnement et le dernier est censé protéger les applications déployées. La société fournit aussi, dans sa suite, un module collaboratif pour corriger plus facilement les problèmes rencontrés et un gestionnaire centralisant toutes les informations relevées. Fortify 360 supporte nombre de langages, dont le Java.

On aurait pu s'attendre à ce que la société conseille l'utilisation de logiciels propriétaires mais ce n'est pas réellement le cas. Fortify a les pieds sur terre et préconise plutôt l'utilisation de ses produits pour pallier aux carences de l'Open Source avant un déploiement. Malgré cela, l'étude n'est pas dénuée d'intérêt et révèle un véritable problème pour certains projets Open Source. Si la sécurité n'est parfois pas assez prise en compte, rappelons que le manque de moyens des projets testés reste l'un des facteurs principaux. Ceux-ci ont en effet rarement la possibilité de poster une personne, et encore moins un service entier, à la veille sécuritaire.

Enfin, cette hémorragie virtuelle est peut-être cantonnée à certaines solutions Java puisque Coverity, qui fait sensiblement le même métier que Fortify - c'est à dire de l'analyse de code source et de la vente de produits associés - note une amélioration progressive de la sécurité dans son panel de logiciels OSS, beaucoup plus large que celui retenu par Fortify dans sa dernière étude.


"Big Buck Bunny" marque l'entrée du dessin animé dans l'ère libre[modifier]

LE MONDE | 23.07.08 | 16h12 • Mis à jour le 23.07.08 | 16h12 http://www.lemonde.fr/cinema/article/2008/07/23/big-buck-bunny-marque-l-entree-du-dessin-anime-dans-l-ere-libre_1076385_3476.html

Ton Roosendaal est un garçon obstiné, dont l'entêtement pourrait bien bouleverser le monde du dessin animé. En 1988, il créait ce qui allait devenir le principal studio d'animation en 3D des Pays-Bas. En 1998, il décidait de commercialiser à part Blender, le logiciel que sa société avait développé.

En 2008, il vient de mettre en ligne le deuxième dessin animé entièrement "libre" de l'histoire de la 3D (le premier date de 2006). Et il s'apprête à publier Apricot, un jeu vidéo qui, s'il n'est pas le premier à être "libre", sera probablement l'un des plus aboutis, à en croire les premiers extraits mis en ligne début juillet.

Rendu public le 30 mai, Big Buck Bunny raconte l'histoire d'un lapin géant au grand coeur confronté à trois méchants petits rongeurs. D'une durée de dix minutes, il n'a coûté que 150 000 euros, mais supporte aisément la comparaison avec les dessins animés des studios hollywoodiens. Visionné par près d'un million d'internautes, il a été téléchargé plusieurs centaines de milliers de fois, gratuitement. Car M. Roosendaal est un fervent partisan de l'esprit du "libre" depuis que la transformation de Blender en logiciel libre lui a évité de disparaître lorsque sa société fit faillite, en 2002.

PARTAGER, MODIFIER...

Tout un chacun peut ainsi accéder à son code source, à la manière de ces chefs qui rendent publiques leurs recettes de cuisine. Mieux : M. Roosendaal a décidé que le contenu même de son dessin animé serait "libre". Il est possible de le télécharger, de le partager, mais aussi de le modifier, ou encore d'en récupérer des éléments pour l'incorporer dans un autre dessin animé, le tout gratuitement, à condition de respecter la licence "Creative Commons" (CC) qui lui est rattachée.

Ce dispositif juridique permet de protéger les contenus, tout comme les licences de logiciels libres permettent de protéger les codes sources. La majeure partie des blogueurs publient ainsi leurs billets en mode "CC", et des dizaines de milliers de musiciens et de photographes font de même pour leurs créations.

Le site Web de Creative Commons propose ainsi de rechercher, via plusieurs moteurs de recherche, les contenus expressément estampillés CC, une fonctionnalité également proposée dans la barre de recherche du navigateur Firefox, le plus populaire des logiciels libres.

Jusqu'à Big Buck Bunny, le cinéma restait à l'écart de ce vaste mouvement de libération culturelle, ou presque : à défaut de "libérer" leurs super-productions, les grands studios d'animation et d'effets spéciaux utilisent tous des logiciels libres, qui équipent 95 % de leurs ordinateurs...


Albanel : faire des FAI européens des pédagogues antipiratages[modifier]

Pc Inpact rédigée par Marc Rees le mercredi 23 juillet 2008 à 17h22 http://www.pcinpact.com/actu/news/44989-albanel-avertissement-piratage-europe-versai.htm

Dans le cadre d’une réunion informelle des ministres de la Culture de l'Union européenne, qui s’est tenue à Versailles, Christine Albanel a décrit l’un des projets que prépare la France dans les dernières lignes droites du Paquet Télécom : faire des FAI européens des mitraillettes à messages d'avertissements contre les abonnés un peu trop échangeurs (la présentation de la réunion).

Un cadre réglementaire inexistant

S’agissant des dispositions visant à contribuer au respect du droit d’auteur, la ministre française regrette que « le cadre réglementaire européen actuel des communications électroniques ne contient aucune mesure concernant ce sujet ». Un trou que propose de combler au plus vite la ministre, pelle à la main. Elle souhaite ainsi intégrer dans le Paquet Télécom deux dispositions relatives à l’information sur la propriété littéraire et artistique dans l’environnement numérique. « Ces deux dispositions de portée générale visent à rappeler la nécessité de respecter les droits d’auteur (…), notamment en instaurant une obligation d’information de leurs abonnés, aux opérateurs de communications électroniques ».

Avertissement, première pierre de la riposte

En clair ? Il s’agit de placer sur les épaules des intermédiaires, FAI en tête, une obligation d’information sur le respect du droit d’auteur. L’avertissement, c’est évidemment la première pierre de la riposte graduée. Il suffira ensuite d’imposer au fil d’une modification de directives une sanction pour ceux qui ignoreraient ces messages, et la propagation de la mesure sera garantie par le haut, à l’échelon européen. L’avantage d’attaquer par le haut de la pyramide des textes est simple : chaque pays aura à adapter sa législation sans d’interminables débats éthico-juridiques comme en France.

Christine Albanel n’en est pas encore à forcer la riposte graduée dans toute l’Europe, du moins officiellement. Elle note simplement que « certains opérateurs européens informent d’ores et déjà leurs abonnés de la nécessité de respecter la législation sur les droits d’auteur. Ces mesures, qui font appel à la coopération accrue entre les différentes parties prenantes, tendent à asseoir la volonté politique européenne de garantir la protection du droit d’auteur, de favoriser le développement des offres légales de contenus culturels et créatifs en ligne et de lutter contre le piratage des œuvres sur Internet ».

Une proposition présentée en septembre

Ces idées qui ont éclairé Versailles tombent à merveille puisque l’Europe a décidé de repousser le vote définitif du Paquet Télécom en séance comme nous le révélions. Cela laisse une porte utile à la France pour exporter partout le mécanisme des avertissements made in Olivennes, alors que le pays assure la présidence de l’Union depuis le 1er juillet. « Je souhaite que notre débat permette d’avoir un échange de vues sur les dispositions utiles à prévoir au sein du « Paquet Télécom » pour contribuer au respect de la législation en matière de droit d’auteur et de droits voisins », confirme la ministre qui promet par ailleurs que ces mesures « ne sauraient naturellement être source de charges financières significatives pour ces fournisseurs ». Il faudra déjà convaincre les FAI français, l'AFA et Free en tête, lesquels ont déjà vertement torpillé le projet de loi Hadopi défendu rue de Valois et présenté au Sénat français dès la mi-octobre.


Réponse à l'appel des 31 cinéastes[modifier]

La Quadrature du Net - Soumis par neurone1 le 23 juillet, 2008 - 17:33 http://www.laquadrature.net/fr/reponse-a-lappel-des-31-cineastes

Le Monde daté du 9 juillet a publié un appel de 31 cinéastes (devenus depuis 42 sur le site de la SACD) soutenant la riposte graduée et pourfendant les supposés tenants de la gratuité (accès payant). Philippe Aigrain a rédigé une réponse à cet appel pour La Quadrature du Net. Cette réponse n'a pas été publiée par le Monde, mais vous pouvez la lire sur son blog : http://paigrain.debatpublic.net/?p=161


Free s'opposera à la loi Hadopi ![modifier]

Numerama.com Guillaume Champeau - publié le Mercredi 23 Juillet 2008 à 18h36 http://www.numerama.com/magazine/10311-Free-s-opposera-a-la-loi-Hadopi.html

On a eu très peur, mais finalement, l'opérateur Free n'a pas perdu toute sa philosophie en s'associant aux FAI concurrents au sein de la Fédération Française Télécom et en perdant son charismatique leader historique, Michaël Boukobza, au profit d'un proche des grands médias.

Après avoir gardé un silence de plomb sur le dossier depuis le départ, en mangeant certainement quelques chapeaux dans l'espoir d'acquérir la quatrième licence 3G, Free dégaîne aujourd'hui sans retenue contre le projet de loi Hadopi. "Nous avons d'abord envie de nous battre contre la loi Hadopi, qui crée une Haute Autorité de lutte contre le piratage sur Internet. Un organisme destiné à donner des coups de bâton sur les doigts des Français", explique l'actionnaire majoritaire Xavier Niel dans une interview à paraître jeudi dans le magazine Capital.

"Economiquement, cela n'a aucun impact sur nous, mais certaines de ses dispositions nous paraissent liberticides. Car ce qui se dessine, en dépit de l'opposition de la Commission nationale de l'informatique et des libertés, du Conseil d'état et du parlement européen, c'est bel et bien le flicage systématique de nos abonnés".

La sentence est tombée. Elle confirme le changement de cap amorcé par l'Association des Fournisseurs d'Accès (AFA) le mois dernier, lorsqu'elle a été échaudée par l'annonce brutale du Président de la République de doubler quasiment le niveau de la taxe proposée par la commission Copé sur le financement de la télévision publique. "En France, on ponctionne les secteurs qui marchent au profit de ceux qui peinent. C'est bizarre, venant d'un libéral comme notre président. On n'a pas eu le courage d'augmenter la redevance, mais ce sont bien les consommateurs qui paieront, avec l'illusion que ce n'est pas l'Etat qui ponctionne", tranche Xavier Niel. Il dit tout haut ce que les autres opérateurs, proches du pouvoir, pensent tout bas.

Alors qu'il semblait décidé à vouloir rentrer dans le rang, Free se rappelle à la mémoire des internautes qui lui connaissent son caractère de trublion. Il n'est plus question pour l'opérateur d'être sage, et Xavier Niel ne s'en prend pas qu'au gouvernement, mais aussi à ses concurrents. Il veut "créer un opérateur mobile trois, quatre, cinq voire dix fois moins cher que les autres", prévient le président d'Iliad, qui explique que contrairement aux idées reçues, un réseau de téléphonie mobile coûte moins cher à opérer qu'un réseau fixe.

Et comme pour rassurer les abonnés en plein débat sur la neutralité du net, Niel assure que l'on "vit très bien en se contentant de raccorder les foyers", plutôt que vendre ou de produire des contenus avec des accords exclusifs, comme le fait Orange.

Qu'on se le dise, Free est de retour. Et c'est tant mieux.


Open Street Map : la cartographie sous Creative Commons[modifier]

Pc Inpact rédigée par Nicolas.G le jeudi 24 juillet 2008 à 10h27 http://www.pcinpact.com/actu/news/45000-Open-Street-Map-cartographie-libre.htm

On parle beaucoup du géant Google et de ses multiples tentatives pour englober le monde. Ses dernières actualités dans le domaine de la cartographie avaient porté sur Map Maker, qui permettait de réaliser soi-même des cartes de zones non encore couvertes par le service Google Map. Une initiative louable, certes, mais qui éclipserait les autres...

Car en effet, depuis quelque temps déjà, une autre initiative, nommée OpenStreetMap, version Wikipédiesque de Google Map et de la carte routière - quoique pas uniquement routière - nous a été signalée.

Auparavant réservé à un public averti et inscrit, le site vient de mettre un nouvel outil en ligne Open Street Bugs. N'importe qui peut alors renseigner un champ manquant, comme le nom d'une rue, un sens unique, voire même un commerce ou une laverie automatique. Très pratique, en somme.

Le principe est d'ailleurs très simple : il suffit de cliquer sur le petit bouton vert en haut à gauche de l'écran puis de pointer une rue ou un endroit dont on souhaite modifier ou détailler les spécificités. Une info-bulle s'affiche pour vous permettre de rentrer votre texte. On peut, en cas d'erreur, éditer, ajouter des commentaires, ou effacer. Tous les points rouges sur la carte sont des indications manquantes.

« Ce projet a débuté parce que la plupart des cartes disponibles, même gratuitement, ont des restrictions légales ou techniques limitant leur usage et empêchant de les utiliser de façon créative, productive ou innovante », peut-on lire sur le wiki d'Open Street Map.

Bien sûr tout est géré sous licence Creative Commons, et finira par générer une cartographie mondiale entièrement libre. Pour ce faire, on demande explicitement de ne pas avoir recours à des informations qui seraient soumises au droit d'auteur. « Utilisez seulement vos connaissances de la réalité ou des données du domaine public. »

Une condition sine qua non, pour la bonne réussite de l'opération. Il ne reste désormais qu'à pouvoir télécharger l'ensemble du travail sur son GPS pour profiter d'une cartographie libre et pratiquer le guidage Creative Commons...


Shuttleworth : le bureau Linux doit surclasser Apple[modifier]

24/07/2008 13:15 par Fabien B. http://www.generation-nt.com/ubuntu-linux-shuttleworth-environnement-bureau-apple-iphone-actualite-127021.html

C'est à l'occasion de l'OSCON 2008 que Mark Shuttleworth, qui est à la base de la distribution GNU/Linux Ubuntu, a appelé les développeurs du système libre à offrir aux utilisateurs une expérience de bureau supérieure à celle initiée par Apple sur son iPhone et même à concevoir une forme d'art.

Ubuntu - Mark Shuttleworth - More4 NewsEn ce moment se déroule l'O'Reilly Open Source Convention - OSCON -, une conférence annuelle autour des logiciels libres et de GNU/Linux organisée par O'Reilly Media, une société d'édition américaine. C'est à cette occasion que Mark Shuttleworth, à la tête de Canonical, l'entreprise qui a créé Ubuntu, a appelé les développeurs à concevoir un bureau GNU/Linux dépassant ceux que réalisent Apple dans ses produits.

Selon lui, " la mission la plus importante à réaliser dans les deux prochaines années est d'élever le bureau Linux de quelque chose de stable et robuste mais pas spécialement joli vers quelque chose que nous pourrions qualifier d'art ". L'entrepreneur reconnaît que l'iPhone est une " expérience logicielle parfaite " mais il ne veut pas que Linux se contente de seulement cloner l'interface proposée par Apple, souhaitant que les développeurs aillent plus loin et la dépassent.

Pour Shuttleworth, l'innovation informatique est stimulée par l'ouverture et " le logiciel libre en est la forme ultime ". Pour permettre cette innovation, la communauté doit, pour le leader d'Ubuntu, créer des logiciels extensibles. Selon lui, les développeurs devraient pouvoir écrire des morceaux de code sans avoir à en demander la permission, tout en laissant la base du logiciel intacte et cohérente.

Un autre point intéressant de la conversation est que, selon Shuttleworth, l'un des points majeurs pour faire avancer le logiciel libre est la tolérance envers les autres systèmes d'exploitation. " Nous devons trouver comment travailler avec Windows ", a-t-il dit; peut-être une manière de montrer un certain désaccord avec les puristes du Libre.

De simples déclarations?

ubuntu_logo_seulSi ces déclarations ne semblent pas avoir un poids ou un impact très important de prime abord, rappelons que Mark Shuttleworth, armé entre autres de sa fortune personnelle, a réussi à faire d'Ubuntu une distribution incontournable du monde GNU/Linux. Ubuntu est actuellement la plus utilisée des versions de l'OS du manchot et le nombre de requêtes la concernant, sur Google, tendrait même à dépasser celles avec le mot-clé " linux ". Notons également un certain succès pour la distribution, avec sa disponibilité chez certains constructeurs, comme Dell, à l'Assemblée nationale, ou encore chez les gendarmes. Récemment, la distribution s'invitait sur certains étals américains pour seulement 19,99 $, 60 jours de support inclus.

Pourtant Ubuntu est une jeune distribution, initiée seulement en 2004. Certains critiquent fréquemment Canonical pour sa participation dans Linux et les logiciels libres, en retrait par rapport à Red Hat ou à Novell. La meilleure chose, pour Canonical et Ubuntu, pourrait être de faire taire une partie de ses détracteurs en devenant le fer de lance d'une nouvelle génération d'environnement de bureau. La réponse : d'ici les " deux prochaines années " ?


Google ouvre au public son encyclopédie Knol[modifier]

Pc Inpact rédigée par Nil Sanyas le jeudi 24 juillet 2008 à 11h39 http://www.pcinpact.com/actu/news/45003-Google-knol-encyclopedie-wikipedia-Web2.htm

S'attaquer à Wikipédia n'est pas une mince affaire. Site parmi les plus visités de la planète, l'encyclopédie libre, de par son concept, a les défauts de ses qualités, son côté "libre" permettant un essor rapide et une réactivité très grande, mais aussi des modifications par des personnes malintentionnées, ou bien peu rigoureuses.

Google a donc pensé, dès l'année dernière, à proposer une alternative à Wikipédia. Baptisée Knol, cette alternative dispose cependant de nombreuses différences avec la fameuse encyclopédie libre. Web 2.0 oblige, les internautes sont soumis à contribution, non seulement leur implication peut aller au-delà de celle proposée sur Wikipédia (ils peuvent notamment publier de simples conseils), mais de plus, Google supprime le côté collaboratif de son encyclopédie, puisque chaque article a son auteur unique, non anonyme qui plus est. Une différence fondamentale avec Wikipédia donc, qui, selon Google, permettra de multiplier les points de vues sur un même sujet.

Mais les oppositions à Wikipédia ne s'arrêtent pas là. Knol affiche de la publicité, ce qui permet de rétribuer les contributeurs à succès, à l'instar des vidéos stars de YouTube. De quoi pousser les internautes à partager leurs connaissances et rattraper son retard sur l'encyclopédie libre aux plus de 10 millions d'articles et aux dizaines de langues ?

Encore en version bêta, Knol est désormais ouvert à tous. Particulièrement vide à l'heure actuelle, l'encyclopédie made in Google arrivera-t-elle à se faire une place dans le paysage du Web ? Rien n'est moins sûr.

Jimmy Wales, le fondateur de Wikipédia, ne s'inquiétait quoi qu'il en soit pas outre mesure à l'époque : « Google fait beaucoup de choses géniales, mais beaucoup de ces choses géniales ne réussissent pas tant que ça ».


Intel met la dernière main à Moblin 2, son Linux mobile[modifier]

Christophe BARDY jeudi, 24 juillet à 14:44 http://www.pcworld.fr/lire/breves/9071/1/intel-met-derniere-main-moblin-linux-mobile/

Intel devrait publier la première mouture de Moblin 2.0 dans le courant du mois d'août. Le fondeur entend profiter de l'occasion pour remettre le projet entre les mains des développeurs open-source pour étendre sa diffusion.

A l'occasion de la conférence Open Source OSCON (O'Reilly Open Source Convention), qui se tient à Portland, Dirk Hohndel, le responsable technologique Linux et Open Source d'Intel (il est l'ex-CTO de SUSE), a annoncé qu'Intel remettrait entre les mains de la communauté le fruit de ses travaux sur une version de Linux optimisée pour les usages nomades, le projet Moblin (Mobile Linux). En fait Intel entend mettre à disposition des développeurs une version alpha de la version 2 de Moblin d'ici trois à quatre semaines. Intel Moblin (mobile linux)Le projet Moblin a débuté en juillet 2007 alors qu'Intel tentait de construire une pile logicielle optimisée pour les équipements x86 nomades (téléphones, terminaux internet mobiles, netbooks…). Le projet a rapidement reçu le support de géants de l'industrie comme Adobe, et Intel a publié une version 1.0. Certains de ses composants ont d'ailleurs été repris par Xandros et Ubuntu pour la création de leurs distributions mobiles. Le prochain Ubuntu MID Edition est ainsi bâti autour de Moblin.

Après un peu de retard, la version 2.0 devrait être bientôt prête à être diffusée. Moblin 2 est construit autour de projets clés dont un outil de génération d'images systèmes, une interface utilisateur, un navigateur web et un ensemble de composants multimédias. Mais il introduit des modifications importantes par rapport à la version 1. Ainsi le noyau Ubuntu est remplacé par un noyau Fedora et le système de packaging RPM remplace celui de Debian. Officiellement, il s'agit de séduire une plus grande communauté de développeurs. Pourtant, l'an passé Intel vantait les mérités techniques du système de packaging de Debian par rapport à celui de Red Hat. Les premiers dispositifs utilisant Moblin devraient apparaître après la rentrée. Ce seront pour l'essentiel des Netbooks et des MID basés sur les puces Atom.


Anomos : l'anarchie viendra-t-elle d'un BitTorrent sécurisé ?[modifier]

Numerama.com Guillaume Champeau - publié le Jeudi 24 Juillet 2008 à 13h19 http://www.numerama.com/magazine/10318-Anomos-l-anarchie-viendra-t-elle-d-un-BitTorrent-securise.html

Savez-vous la différence entre une révolte et une révolution ? Le but d'une révolte est de détruire, alors que le but d'une révolution est de reconstruire. Le développement des réseaux P2P sécurisés qui répondent aux attaques croissantes contre le partage de fichiers sont-ils le prélude à une révolte, ou à une révolution ? Difficile question à laquelle un nouveau venu, Anomos, apporte une réponse : l'Anarchie doit régner sur Internet.

Tout le monde semble désormais vouloir rendre anonymes les transferts de fichiers sur les réseaux P2P. Les réseaux sécurisés sont déjà nombreux, mais peu connus du grand public. Avec les lois de type Hadopi qui promettent d'accentuer encore la pression sur les P2Pistes, les internautes vont s'intéresser de plus en plus aux protocoles qui permettent de continuer à s'échanger des fichiers en toute sécurité. The Pirate Bay a déjà annoncé leur intention de mettre au point une version anonymée de BitTorrent, et ils sont rejoints dans leurs ambitions par deux autres développeurs.

Rich Jones et John Schank ont présenté cette semaine lors de la conférence HOPE à New York les premières pierres d'une version dérivée de BitTorrent, Anomos, censée trouver le meilleur compromis entre anonymat et rapidité. Basé sur le code de BitTorrent 4.0, Anomos ajoute un cryptage des fichiers échangés en AES 128 bits, et un protocole de routage des données lui même crypté en RSA+AES, de sorte que les fichiers transitent sans que l'on ne sache exactement qui a envoyé ou reçu quoi. Une première version du code source est disponible sur le site d'Anomos, qui recherche désormais des développeurs supplémentaires pour optimiser l'ensemble.

Il y a tout de même une faille dans le protocole, dont les développeurs sont parfaitement conscients. Si toute la chaîne de distribution des fichiers est crypté, il y a un maillon faible : le tracker. Pour assurer la mise en relation des utilisateurs, avant cryptage, le tracker doit connaître les adresses IP des utilisateurs et les fichiers qu'ils désirent recevoir ou qu'ils mettent en partage. Si le système est imperméable de l'extérieur, il nécessite en revanche d'avoir parfaitement confiance dans le tracker et dans ceux qui l'hébergent. Or un exemple récent en Malaisie a montré que même un administrateur diligent pouvait voir son tracker surveillé à son insu. Les développeurs d'Anomos suggèrent donc de trouver une juridiction favorable dans laquelle héberger les trackers de confiance. Ils proposent la Suède, sans savoir peut-être qu'une guerre est actuellement livrée par le gouvernement suédois à l'encontre de The Pirate Bay, un tracker compatriote...

Pour les deux développeurs, il s'agit moins de favoriser le piratage que de favoriser la liberté d'expression. Ils expliquent, non sans provocation, qu'Internet n'est pas un outil de démocratisation comme on le présente souvent, mais un outil "d'anarchisation". "Aucun pouvoir ne doit être confié à qui que ce soit pour pouvoir diffuser n'importe quel type d'information", assurent-ils pour défendre l'intérêt politique d'Anomos.

C'est tout le paradoxe que doivent affronter ceux qui gouvernent. En pensant faire respecter les lois et l'autorité en chassant le piratage, ils favorisent en fait le développement d'outils qui renforcent l'anonymat et l'anarchie.


Les FAI britanniques acceptent de tester la riposte graduée[modifier]

Numerama.com Guillaume Champeau - publié le Jeudi 24 Juillet 2008 à 14h58 http://www.numerama.com/magazine/10321-Les-FAI-britanniques-acceptent-de-tester-la-riposte-graduee.html

Les six grands fournisseurs d'accès à Internet britanniques ont cédé aux pressions conjointes de l'industrie du disque et du cinéma, et des autorités, pour mettre à l'essai la première brique d'une solution de riposte graduée à la française. Le gouvernement britannique avait manifesté en février son intérêt pour la solution élaborée en France par Denis Olivennes, sur la base d'un accord privé entre les fournisseurs d'accès à Internet et les professionnels des télécoms, pour tenter de réduire le niveau du piratage des contenus sur Internet.

Selon Reuters, l'accord aurait été trouvé cette semaine, avant que le gouvernement ne mette ses menaces de régulation de force à exécution. L'agende presse rapporte que Virgin Media, BSkyB, Carphone Warehouse, BT, Orange et Tiscali ont tous accepté de tester pendant une période de trois mois l'envoi chaque semaine de courriers électroniques aux abonnés qui téléchargent en masse sur les réseaux P2P. Ils étudieront alors l'effet au bout des trois mois, pour voir s'il y a besoin d'aller plus loin que la simple prévention.

Dans un tel cas, les options envisagées sont la suspension de l'abonnement à Internet, le contrôle du trafic pour diminuer la vitesse d'accès des internautes qui "piratent" le plus, et le filtrage pour empêcher le téléchargement de contenus illicites.

La Fédération Internationale de l'Industrie Phonographique (IFPI) s'est immédiatement félicitée de la nouvelle, en indiquant que "la processus mis en place l'an dernier en France pour faire participer les FAI [à la lutte contre le piratage] bénéficie d'un réel élan international". Outre la Grande-Bretagne, l'Australie, le Danemark, la Nouvelle Zélande ou le Japon ont aussi fait part de leur volonté de suivre le modèle français.

Ce qui est drôle, c'est qu'à l'étranger tout le monde montre la France comme le bon exemple à suivre en matière de riposte graduée (en oubliant de rappeler que la loi n'est pas encore passée)... et en France l'industrie du disque affirme que des pays étrangers ont déjà mis en place la riposte graduée avec succès pour justifier qu'on suive leur exemple (en oubliant de dire que c'est un gros mensonge). Pratique comme mascarade.


Quelle place pour les bases de données Open Source ?[modifier]

ITR Manager le jeudi 24 juillet 2008 http://www.itrmanager.com/articles/80254/place-bases-donnees-open-source.html

Le marché des bases de données relationnelles (SGBD/R) n'en finit pas de croître. Selon les statistiques publiées par IDC il y a quelques jours, il a connu une croissance de 12,6 % pour représenter 18,8 milliards de dollars. La hiérarchie reste inchangée avec un trio de tête, Oracle, IBM et Microsoft, qui totalise plus de 80 % des ventes. Mais ces chiffres minimisent la présence des SGBBD Open Source qui, selon une étude de Forrester, constituent désormais un choix possible pour des applications d'entreprise.

Même si le faible dollar a sans doute permis aux éditeurs américaines de doper leurs ventes en dehors des Etats-Unis, la croissance du marché des bases de données reste forte. Les positions respectives des 5 premiers fournisseurs restent inchangées, même si Microsoft semble peu à peu grignoter du terrain et se rapprocher d'IBM.

(...)

Et l'Open Source ?

Dans ce contexte, où se situent les bases de données Open Source et quel rôle peuvent-elles espérez jouer ? Sachant que la mesure des ventes de licences n'est sans doute pas la bonne pour prendre en compte leur réelle présence. Toutefois, dans l'étude intitulée Making Update :Open Source Databases qu'il vient de publier, le cabinet Forrester estime à 850 millions ce marché des bases de données Open Source, incluant les ventes de licences, le support technique et les services annexes, et devrait atteindre 1,2 milliard d'ici à 2010. Parmi les intégrateurs actifs dans ce domaine, on peut citer Accenture, BearingPoint, KPMG International et Wipro.

Forrester estime que 80 % des besoins liés aux applications d'entreprises sont couverts par 25 % des fonctionnalités offertes par les bases de données propriétaires et que les bases de données sont suffisamment matures pour supporter 80 % de ces applications. Dans ces conditions, il n'est pas étonnant, explique Noel Yuhanna, auteur de l'étude, que les entreprises fassent appel aux bases Open Source pour supporter de nouvelles applications telles que le Web 2.0, les applications orientées Web, les portails, les applications mettant en oeuvre les technologies RFID... Parmi les applications où elles pourraient amenées à jouer un rôle éminent, l'analyste de Forrester cite les data warehouse temps réel, les applications XML, les SGBD proposés en mode Saas, les services Web ou encore les applications de gestion de contenu.

Parmi les facteurs qui militent en faveur des bases de données Open Source :

- Des coûts inférieurs qui peuvent permettre des économies comprises entre 20 et 55 % sur une période de trois ans, en fonction de la base de données, de la taille du déploiement et de la complexité de l'application supportées;

- Maturité et fiabilité des bases de données Open Source;

- La majorité des fournisseurs Open Source proposent un support 24/7 en plus d'un support online ;

- Des écosystèmes qui offrent des solutions verticales complémentaires et des outils.

Le remplacement des SGBD commerciaux par des bases Open Source n'est pas toujours aisé, fait remarquer Noel Yuhanna, en particulier en raison des extensions propriétaires telles que PL/SQL par Oracle ou encore T-SQL de Microsoft. De telle sorte que si certaines solutions telles que Enterprise DB ou ANT permettent offrent des couches de compatibilité, environ 15 % de la migration doit être réalisée « manuellement ».

Les principales offres de base de données Open Source présentées par l'étude de Forrester sont les suivantes :

- MySQL: est la plus répandue et fait désormais partie du catalogue de Sun depuis le rachat en janvier dernier. MySQL aurait une base de 16000 utilisateurs payants pour le support;

- Ingres: excellente technologie, mais base de données manquant de visibilité. 13000 utilisateurs payant pour le support ;

- PostgreSQL: capable de supporter des applications transactionnelles et décisionnelles. PostgreSQL est issue d'Ingres. Bénéficie du support 24/7 de Pervasive Software, Fujitsu, Sun et Enterprise DB.

- Berkeley DB: a quelque peu disparue de la circulation depuis qu'elle a été rachetée par Oracle;

- Firebird: base de données dont le code source a été ouvert par Inprise (aujourd'hui Borland) en 2000. La moins répandue des bases de données Open Source.


DADVSI et DRM : les logiciels libres ne sont pas criminels[modifier]

25/07/2008 09:15 par Jérôme G. http://www.generation-nt.com/logiciel-libre-april-drm-dadvsi-contravention-actualite-128311.html

L'April se félicite d'avoir été entendue par le Conseil d'Etat statuant que le droit à la décompilation n'est pas en contradiction avec la loi DADVSI qui pénalise le contournement de DRM. DRM" DeCSS peut être distribué en France avec le lecteur multimedia libre VLC; l'éditeur Mandriva peut de nouveau, en toute sécurité juridique, inclure un lecteur multimedia libre dans sa distribution; les députés et leurs assistants pourront enfin lire des DVD du commerce grâce à VLC ". Voilà ce dont se félicite l'April suite à la décision du Conseil d'Etat.

En février 2007, l'association de promotion et de défense du logiciel libre avait déposé au Conseil d'Etat une requête d'annulation contre un décret de la loi DADVSI relatif à " la répression pénale de certaines atteintes portées aux droits d'auteur et aux droits voisins ". L'April avait ainsi pointé du doigt une possible amende pour des actes comme la lecture avec un logiciel libre d'un DVD acheté dans le commerce, ou toute autre information contrôlée par une mesure technique. On se souviendra notamment de l'action des militants du collectif StopDRM qui s'étaient livrés à la police, risquant une contravention de 750 euros, pour dénoncer à leur façon les dérives de ce décret.

Les utilisateurs et développeurs de logiciels libres peuvent être rassurés, sans annuler ce décret, le Conseil d'Etat a clarifié et reconnu l'exception de décompilation : " Un logiciel libre permettant de lire un contenu protégé par mesure technique de protection, que l'interopérabilité soit obtenue grâce aux informations fournies par l'éditeur de la MTP ou bien par décompilation, ne saurait être considéré comme un moyen spécialement conçu ou adapté pour contourner une mesure technique ".

Les utilisateurs Linux notamment, peuvent donc continuer à lire sereinement un DVD vidéo sur leur machine. Peu probable qu'ils s'en privaient de toute manière.


Des serveurs offerts à la branche française de la Free Software Foundation[modifier]

Nicolas Guillaume 25-07-2008 http://www.vnunet.fr/fr/news/2008/07/25/des_serveurs_offerts_a_la_branche_francaise_de_la_free_software_foundation

Un "généreux mécène anonyme" a offert un lot de 336 serveurs d'occasion à l'association qui promeut l'utilisation du logiciel libre en France.

C'est ce qui s'appelle un cadeau tombé du ciel... ou plutôt du camion. Une entreprise privée, qui a souhaité rester anonyme, a offert 336 serveurs d'occasion à la branche française de la Free Software Foundation (FSF). La valeur globale de ce don dépasserait les 300 000 euros. Interrogé par Vnunet.fr le 8 juillet dernier, Loïc Dachary, Président de FSF France, se réjouit naturellement de cette initiative. "C'est la première fois que nous recevons un don de cette dimension-là." Techniquement parlant, il s'agit de serveurs Sun V20Z, 2 disques durs SCSI de 70GB, 2GB de mémoire RAM, le tout embarquant deux processeurs cadencés à 2 Ghz. "Nous avons répartis ces serveurs dans une vingtaine d'organisations qui oeuvrent pour la plupart dans le monde éducatif ou de la recherche", précise Loïc Dachary.

Une partie des machines renforcera également l'infrastructure du site Gna.org, qui sert à héberger des projets d'intérêt communautaire. Actuellement, Gna est hébergée gracieusement dans six centres de données à travers la France grâce à l'aide de diverses sociétés clientes de ces centres. D'autres machines seront utilisées par les développeurs du compilateur GNU Compiler Collection (GCC, voir définition Wikipedia) pour faire tourner des suites de tests.

L'April recherche des membres au nom de la repésentativité

En dehors des dons matériels et financiers, une association forte pour défendre le logiciel libre fait cruellement défaut. Mais la branche Française de la FSF et l'Association pour la promotion du logiciel libre (April) font tout pour que cela évolue. "Ce dont nous avons besoin aujourd'hui, ce sont aussi des adhésions à l'April pour valider sa représentativité", souligne Loïc Dachary. Composée actuellement d'un peu plus de 2000 membres, l'association estime qu'il en faudrait 5000 pour être entendus d'une autre façon par les décideurs politiques et économiques.


La carte de la semaine[modifier]

Julien Ropert pour 20Minutes.fr, éditions du 25/07/2008 - 10h00 http://www.20minutes.fr/article/242830/Nantes-La-semaine-vue-de-Nantes-pirates-et-Clandestino.php

Pour garder le cap à Nantes, des associations d'informatique sont en train de développer une carte de la ville et un GPS entièrement libres de droit. Ce système de guidage, qui ne sera pas sous licence, pourra être adapté plus facilement selon les envies et les besoins de l'utilisateur, particulier ou professionnel. Le 30 août prochain, une «mapping party» sera organisée pendant laquelle toute personne intéressée pourra participer à la collecte des informations pour affiner la carte. Une façon astucieuse pour se préparer à l'accueil des participants aux Rencontres du logiciel libre qui se dérouleront à Nantes l'année prochaine.


Yahoo Music arrête et conseille à ses clients de contourner les DRM[modifier]

Guillaume Champeau - publié le Vendredi 25 Juillet 2008 à 10h26 - posté dans Musique Numérique http://www.numerama.com/magazine/10325-Yahoo-Music-arrete-et-conseille-a-ses-clients-de-contourner-les-DRM.html

C'est le genre de péripéties qui illustrent à la perfection les raisons intrinsèques pour lesquelles Numerama s'est battu pour que la loi DADVSI qui protège les DRM et en interdit le contournement soit rejetée. Après Microsoft qui a repoussé finalement jusqu'en 2011 la mise à mort des serveurs d'obtention de licences du défunt MSN Music, c'est Yahoo qui explique que son service de musique en ligne s'arrêtera le 30 septembre 2008, et qu'il sera alors impossible de renouveler les licences qui sont indispensables pour lire et transférer les morceaux achetés.

Dans une lettre envoyée à ses clients, Yahoo prévient qu'après la fermeture de Yahoo! Music Store, "Yahoo ne sera plus en mesure de retrouver les clés de licences pour la musique achetée sur Yahoo! Music Unlimited, et Yahoo! ne sera plus en capacité d'autoriser la lecture des chansons sur des ordinateurs addititionnels". Seul l'ordinateur sur lequel les chansons ont déjà lues, et pour lesquelles les clés ont déjà été téléchargées, seront capables de lire les morceaux achetés à l'avenir. A la réinstallation de Windows, ça ne sera plus possible.

"Nous vous recommandons vivement de faire une copie des chansons que vous avez achetées sur un CD audio avant la fermeture du Store le 30 septembre 2008", conseille Yahoo, qui précise qu'une fois la musique gravée sur un CD audio, il est possible de l'importer à nouveau sur l'ordinateur. Comme Microsoft, après en avoir vendu pendant plusieurs années, Yahoo conseille donc désormais à ses clients de contourner ses DRM. Le courrier ose rappeler en conclusion que Yahoo est désormais associé à Rhapsody, et qu'il sera donc encore possible d'acheter de la musique grâce à ce partenariat. Chouette !

Franchement, après avoir reçu un courrier pareil, quel est l'internaute qui achètera encore de la musique chez Yahoo... ou ailleurs ?


Google lance l'encyclopédie collaborative rémunérée[modifier]

LEMONDE.FR | 25.07.08 | 14h26 http://www.lemonde.fr/technologies/article/2008/07/25/avec-knol-google-defie-wikipedia_1077130_651865.html

Après six mois d'essai, Google a publiquement lancé, jeudi 24 juillet, son encyclopédie collaborative, baptisée Knol, pour "knowledge" (connaissance en anglais). A mi-chemin entre les blogs et les publications collectives, cette création entend investir un domaine jusqu'alors largement dominé par Wikipédia. "Nous introduisons une nouvelle méthode de collaboration, que nous pouvons qualifier de 'collaboration avec modération'", souligne Cédric Dupont, responsable du projet. De fait, tout lecteur ayant des suggestions les fera auprès des auteurs, qui restent libres de les accepter, de les rejeter ou de les modifier avant qu'elles soient publiées.

Mais la concurrence est de taille. Depuis son lancement en 2001, Wikipédia, la principale plate-forme mondiale de contenu généré par les utilisateurs, existant en cent langues, peut s'appuyer sur près de 400 000 contributeurs volontaires, avec plus de 10 millions de pages, dont près de 2,5 millions en anglais, et 675 000 en français.

Pour inciter les internautes à contribuer sur Knol, le site fonctionne selon un système attractif de droits d'auteur. Les internautes dont les notes sont les plus populaires recevront des revenus publicitaires grâce à Ad Sense, la régie de Google.

__NOUVEAU MODÈLE ÉCONOMIQUE__

Ce nouveau modèle suscite de nombreuses interrogations. Le fait de consacrer, sur Knol, la popularité d'un article peut amener les contributeurs à ne traiter que les sujets les plus "vendeurs". "En réalité, Knol ressemble moins à une communauté qui rédige des articles dont le but est de faire autorité (comme Wikipédia) qu'à une plate-forme née pour créer des revenus lucratifs à partir de mots-clés", souligne par exemple, le site spécialisé Mashable. L'auteur suggère également que ce nouveau service pourrait être intégré au moteur de recherche de Google, afin d'augmenter son trafic, rappelant que "Google n'a pas hésité à le faire pour d'autres outils comme You Tube". Mais David Sullivan, expert des moteurs de recherche citant les propos de M. Dupont, affirme sur son site que Knol ne bénéficiera d'aucune aide supplémentaire. "Les pages de Knol seront référencées en fonction des liens pointant sur les pages", comme pour tous les autres sites indexés.

Pour Jack Schofield, du Guardian, la concurrence de Google va même au-delà de celle de Wikipédia. "Knol est une attaque pour l'industrie des médias en général. Les auteurs n'ont plus besoin d'avoir affaire à différents éditeurs, ou entreprises de publication. Ils n'ont qu'à produire leur texte, directement hébergé par Google", estime le chroniqueur, soulignant que l'entreprise américaine investit dans de plus en plus de services.

De fait, jamais Google n'a ouvert autant de fronts simultanément, dans des domaines variés : après la nouvelle mouture de Google Trends, concurrence frontale des cabinets de mesure d'audience, l'entreprise a lancé, au début du mois de juillet, Lively, un univers virtuel accessible depuis son navigateur Internet.


Freetorrent : du BitTorrent légal, gratuit et français[modifier]

Numerama.com Guillaume Champeau - publié le Vendredi 25 Juillet 2008 à 16h54 http://www.numerama.com/magazine/10331-Freetorrent-du-BitTorrent-legal-gratuit-et-francais.html

Nous ne nous lasserons jamais de le répéter à ceux qui refusent de l'entendre, le P2P n'est pas illégal. Seule son utilisation peut l'être, mais la technologie est neutre, et peut être utilisée à des fins totalement louables. C'est le cas de FreeTorrent.fr , un site qui propose d'utiliser BitTorrent pour télécharger des centaines de contenus libres et gratuits mis légalement à disposition des internautes. Son fondateur Olivier Prieur (aka "mumbly") nous en dit plus.

Numerama : Bonjour Olivier, pourquoi avoir créé Freetorrent alors que le P2P a plutôt mauvaise presse ces temps-ci ?

Olivier Prieur : J'utilise Gnu/Linux et les logiciels libres depuis janvier 2000 où un collègue de travail m'a fait découvrir Gnu/Linux. Bien au fait des différentes possibilités de téléchargement illégal sur le Net, je me suis ensuite dit que le peer-to-peer, et qui plus est Bittorrent, n'a pas été inventé à des fins illégales. Aussi, comment redonner ses lettres de noblesse à un P2P saint et utile tout en incluant la dimension logiciels libres et communautaires ?

En fait, mon idée a toujours été de développer et maintenir une communauté culturelle basée sur le Libre (tous médias). Pouvoir organiser une communauté d'utilisateurs qui puissent librement partager la culture.

Freetorrent est un projet basé sur le partage et la promotion des logiciels libres et des contenus libres sous licence libre ET sous Licence Libre de Diffusion (LLD) (pour tout système : Microsoft Windows, Gnu/Linux, Mac OS, xBSD, ...). Freetorrent propose de rassembler et de rendre ces médias disponibles par l'intermédiaire du réseau Peer to peer en utilisant le protocole Bittorrent et souhaite ainsi créer une dynamique communautaire culturelle libre, pour tous, par tous.

N : Pourquoi avoir choisi d'utiliser BitTorrent pour diffuser tous ces fichiers ?

OP : Le protocole Bittorrent semble le plus adapté aujourd'hui au niveau transparence et rapidité.

N : Et pourquoi pas un autre logiciel de P2P comme eMule ?

OP : Bittorrent est traditionnellement plus utilisé par la communauté libre qu'eMule. Il était tout naturel pour moi de reprendre ce protocole qui permet, depuis un site "tracker", de présenter et de proposer un média en partage. Bittorrent semble plus approprié pour partager des images .iso de distributions Linux, etc. (même si freetorrent propose aussi des films, des musiques, des textes, etc.)

N : Combien de fichiers ont déjà été téléchargés grâce à Freetorrent ?

OP : Les fichiers proposés sur freetorrent vont et viennent selon l'actualité. Une image .iso d'une distribution Gnu/Linux est en ligne quelques mois puis est remplacée par sa nouvelle version. S'il n'y a plus de raison de la garder en ligne (plus de demande, distribution obsolète, ...) le .torrent est effacé. Quelques fois le manque de "seed" (c'est à dire de personnes qui partagent le fichier) oblige à purement et simplement supprimer le partage ! Il y a actuellement une centaine de fichiers en partage. Mais depuis le début de freetorrent, il y en a eu le double !

N : Comment fonctionne le site au jour le jour pour l'ajout de nouveaux contenus ? Avez-vous une équipe dédiée ou les internautes proposent eux-mêmes des contenus ?

OP : Tout le monde peut venir sur le site et télécharger. C'est un site ... libre ! Mais pour proposer un fichier en partage, il faut s'inscrire gratuitement sur le site. Chacun, après cette inscription, peut proposer un fichier à condition de mentionner la licence d'utilisation. C'est ici la partie centrale de freetorrent. C'est donc les internautes qui proposent les contenus (et nous comptons sur eux d'ailleurs pour agrandir l'offre et dynamiser la communauté culturelle libre qui grandit chaque jour !) Néanmoins, cela demande un travail de modération certain.

Je suis aidé par deux autres administrateurs qui vérifient que les licences proposées soient les bonnes ... D'ailleurs, actuellement, nous réfléchissons à la possibilité de "redonner un coup de jeune" au site en développant un aspect communautaire plus marqué avec une esthétique claire et aux repères clairs : libre et légal ! Si des personnes sont intéressées par notre projet pour nous aider, qu'elles n'hésitent pas à nous contacter ! :o)

N : Comment percevez-vous l'évolution des mentalités autour des contenus libres ? Pourraient-ils selon vous remplacer un jour totalement l'industrie commerciale ?

OP : C'est déjà le cas, en partie, depuis quelques temps ! Dans l'association où je travaille (centre social), OpenOffice a remplacé Microsoft Office depuis longtemps et des cours de bureautique agréés par la Direction du Travail et de l'Emploi sont dispensés chaque trimestre grâce à ce logiciel. Firefox est désormais un outil important pour le Web et d'autres logiciels comme the Gimp ou Inkscape supplantent avantageusement d'autres logiciels plus ... lourds.

De là à remplacer totalement l'industrie commerciale, je ne pense pas et je ne le souhaite pas. Je ne suis pas contre l'aspect commercial. Il faut bien gagner sa vie et je ne suis pas de ceux qui tirent à boulet rouges sur Microsoft. Néanmoins, comme le dit si bien Richard Stallman que j'écoutais encore avec plaisir il y a quelques jours sur une grande radio française, je suis attaché aux privilèges que donnent les logiciels libres à savoir cette notion de liberté dans l'utilisation, le partage, la copie, l'amélioration du logiciel ... Et puis, il n'y a pas que les logiciels dans le monde du libre : nous pourrions tout aussi bien parler de musique, de cinéma, d'image, de littérature, etc.

N : Etes-vous inquiets sur l'avenir de BitTorrent et du P2P en voyant que les FAI américains commencent à les brider ? Est-ce qu'il est viable économiquement de continuer à distribuer tous ces fichiers libres sans le P2P ?

OP : Je suis raisonnablement inquiet effectivement. Je ne sais pas trop ce qui se passe au USA mais l'arrivée de lois comme DADVSI ou la future loi HADOPI m'agacent énormément. Je ne suis pas contre la partie de la loi qui dit que "pirater c'est mal !", là je suis d'accord, mais j'ai l'impression que tout le monde confond tout ! Aussi, il serait aberrant de considérer comme illégal le p2p parce les pirates s'en servent pour partager des fichiers "illégaux". Le problème c'est que le p2p sert aussi à partager des fichiers légaux !!!

Cela reviendrait à dire : "Supprimons les bouteilles car il y a de l'alcool dedans et l'alcool consommé sans modération, c'est très mauvais pour la santé !" Oui, mais dans une bouteille, on y met aussi de l'eau, source de vie indispensable à notre planète !

N : Merci beaucoup. Un mot à ajouter ?

OP : Non, simplement merci à vous d'avoir pris du temps pour présenter notre projet !

A visiter (et à partager bien sûr) sur www.freetorrent.fr


Rumeur : vers une fusion des systèmes Android et Symbian ?[modifier]

GenerationNT 26/07/2008 11:13 par Christian D. http://www.generation-nt.com/rumeur-speculation-analyste-fusion-systemes-android-symbian-actualite-128641.html

Le virage de Symbian vers un mode open source alimente les interrogations quant à la suite des événements. L'analyste Jack Gold, de J. Gold Associates, estime pour sa part que le rapprochement entre Symbian / Nokia et Android / Google est inéluctable. La naissance de la Symbian Foundation, et avec elle son programme de transformation du système d'exploitation mobile Symbian en une plate-forme open source, marque un nouveau temps dans l'industrie mobile.

Ce changement de stratégie intervient au moment où les systèmes Linux Mobile ( principalement Google Android et LiMo Platform ) s'apprêtent à conquérir le marché des smartphones. Mais ces plates-formes, fonctionnant sur le même mode, n'auraient-elles pas intérêt à se réunir ?


Déjà, la question d'une collaboration étroite entre Symbian et Google ne serait pas exclue, de l'aveu même de Nigel Clifford, dirigeant de Symbian Ltd. Mais pour certains analystes, cette entente pourrait aller beaucoup plus loin, jusqu'à la fusion des deux systèmes d'exploitation.

Jack Gold, analyste pour J. Gold Associates, prédit l'annonce d'un tel rapprochement à très court terme, dans les trois à six mois prochains. Son hypothèse ne repose pas sur des indiscrétions obtenues auprès des représentants des plates-formes mais plutôt par rapport aux conditions actuelles du marché.


Réduire la fragmentation

Les acteurs des deux camps auraient ainsi tout intérêt à se rapprocher pour réduire la fragmentation des plates-formes et assurer une forte présence grace à un système unique profitant de l'expérience accumulée de Symbian et de l'engagement de l' Open Handset Alliance, avec ses industriels influents, pour Android.

D'autant plus que certaines sociétés sont présentes à la fois dans l'écosystème Symbian et dans celui d' Android. Plutôt qu'une concurrence entre les deux plates-formes, l'unification aurait des conséquences positives par la suite, avec des développeurs n'ayant pas à choisir entre l'un ou l'autre, ou à développer plusieurs versions de leurs applications et services tout en ayant accès à un très large marché aux multiples acteurs et en évitant dans une certaine mesure le verrouillage imposé par les opérateurs ( cas des Etats-Unis, notamment ).


Une fusion gagnant-gagnant

Pour Jack Gold, si une fusion entre Symbian et Android devait avoir lieu, il ne faudrait pas longtemps avant que la LiMo Foundation ( qui a déjà absorbé le LiPS Forum, première étape de réduction de la fragmentation des plates-formes LiMo ) cherche également à se rapprocher.

" Le marché mobile a besoin d'un certain niveau de consolidation des plates-formes s'il veut vraiment progresser, alors que les développeurs doivent actuellement lutter pour proposer leurs produits sur tant de systèmes différents ", note l'analyste.

" La combinaison des forces d'Android et de Symbian serait positive pour l'industrie entière, mais aussi pour Symbian et Google. Elle favoriserait la mise à disposition des applications et services, avec peu de contraintes. Tout le monde en sortirait gagnant ", a-t-il indiqué.

Selon Jack Gold, une fusion Symbian / Android serait particulièrement dommageable à Apple sur le long terme, dans la mesure où la firme à la Pomme, unique fournisseur du terminal iPhone et de son système d'exploitation, pourrait être marginalisé face à une immense coalition d'industriels disposant d'un système d'exploitation mobile commun. Un scénario qui n'est pas sans rappeler celui du monde des ordinateurs et de l'écart de distribution entre Windows et Mac OS.

Tout ceci procède d'une certaine logique mais devra être confronté à la réalité des intérêts de chaque protagoniste. Et pour le moment, Symbian domine très largement la sphère des smartphones tandis qu' Android n'a pas encore été confronté au marché.


Radiohead : Clip vidéo opensource[modifier]

GenerationNT 27/07/2008 14:15 par Nicolas B.D. http://www.generation-nt.com/radiohead-clip-opensource-3d-actualite-124631.html

Après avoir proposé leur dernier album contre la somme de votre choix, le groupe Radiohead créé le premier vidéo clip opensource pour le single House of Cards.

Pour le clip vidéo de leur dernier single, House of Cards extrait de l'album In Rainbows, le groupe Radiohead innove de deux façons.

Premièrement, aucune caméra ni lumière additionnelle n'ont été utilisées pour obtenir le rendu 3D du clip. En fait, deux technologies de capture à l'aide de lasers ont été utilisées pour numériser l'ensemble des éléments composant le clip. Goemetric Informatics pour les images rapprochées, et Velodyne LIDAR pour la capture des paysages. Pour les captures en extérieur, 64 lasers ont été utilisés pour enregistrer les données avec un rayon de 360° et cela 900 fois par minute.


Faites vous-même le clip

La deuxième innovation est que vous pouvez récupérer le code utilisé dans le clip et créer d'autres visualisations de votre création. Ceci est possible grâce à un partenariat entre Radiohead et Google Code. Vous pouvez commencer par vous amuser en ligne avec les éléments 3D sur cette page. Pour aller plus loin et créer vous-même des visualisations, les éléments sont disponibles sur le site Google Code. Enfin, si vous trouvez vos créations intéressantes et que vous voulez les partager, un groupe spécifique a été créé sur YouTube.

Notez que la bande son du clip n'est pas disponible dans les éléments téléchargeables car elle n'est pas libre de droits. Mais si vous l'avez, vous pouvez l'ajouter dans votre animation.