RevuePresse20080803

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Revue de presse du 28 juillet au 03 août 2008[modifier]


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Articles[modifier]



L'April réitère ses revendications de visu à Eric Besson[modifier]

Edition du 01/08/2008 - par François Lambel http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-april-reitere-ses-revendications-de-visu-a-eric-besson-26669.html


Le secrétaire d'Etat chargé du développement de l'économie numérique Eric Besson a reçu deux représentants de l'April. L'occasion pour eux de réclamer un traitement juste et équitable pour le logiciel libre.

Deux représentants de l'April ont été reçus hier par Eric Besson, secrétaire d'Etat chargé du développement de l'économie numérique. Pendant une demi-heure, Frédéric Couchet, délégué général, et Alix Cazenave, chargée de mission, ont pu exposer le point de vue des 2300 membres de l'Association pour la promotion et la recherche en informatique libre. Eric Besson doit rendre rapidement au premier ministre un pré-rapport dont la version définitive sera publiée au mois de septembre. Ce rapport pourrait s'intitulé "France numérique 2012".

"M. Besson nous a surtout écouté" ont précisé les deux membres de l'April qui ont renouvelé leurs propositions émises lors des Assises du numérique qui se sont tenues courant juin. Parmi les points sur lesquels ils ont insisté, figurent la nécessité de maintenir un cadre juridique neutre vis-à-vis du logiciel libre et la lutte contre des pratiques discriminatoires comme les ventes liées ordinateurs-logiciels.

Sur ce point, l'April partage la même position que l'UFC-Que Choisir . Le TGI de Paris a d'ailleurs rendu une décision le mois dernier obligeant Darty à afficher les prix des logiciels livrés avec ses micros.

Rappelons que, mi-juin, Luc Chatel, secrétaire d'Etat à la consommation, avait été très critiqué par l'April pour avoir décidé de retirer un amendement à loi de modernisation de l'économie (LME) qui réitérait l'obligation de détailler le prix des logiciels pré-installés sur les micros. Une mesure qui se heurte à la résistance forcenée des fournisseurs. La DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a été appelée à la rescousse pour trouver un terrain d'entente.

L'April soutient aussi deux propositions contenues dans le rapport réalisé par la commission pour la "libération de la croissance française" sous la présidence de Jacques Attali. D'une part, une quote-part de 20% des commandes publiques réservées aux logiciels libres, d'autre part, l'application du régime du mécénat aux contributions apportées aux logiciels libres.


Le plan « Numérique 2012 » d'Eric Besson repoussé à la rentrée[modifier]

Estelle Dumout, publié le 31 juillet 2008 http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39382563,00.htm

Société - Les débats et rencontres organisés lors des Assises du numérique sont plus longs que prévu à analyser. Le plan qui doit fixer les grandes priorités du développement numérique en France n’est pas prêt à la date prévue. Il faudra attendre septembre.

Il faudra patienter jusqu'à la rentrée pour découvrir les conclusions du plan « Numérique 2012 », que prépare le secrétaire d'Etat au développement de l'Economie numérique, Eric Besson. Initialement prévue pour la fin juillet, la présentation officielle de ce rapport a été repoussée au mois de septembre, explique-t-on dans l'entourage du secrétaire d'Etat.

Le Premier ministre devrait en recevoir les grandes lignes d'ici la fin de la semaine ; le plan lui sera ensuite remis à la fin août. Aucune communication officielle n'est attendue avant la rentrée. De quoi éviter que la présentation de ce plan ne se perde pendant la période estivale.

L'annonce de ce retard n'est pas vraiment une surprise : l'agenda prévisionnel d'Eric Besson, diffusé à la presse en fin de semaine dernière, s'arrêtait sans autres explications au 30 juillet sans aucune mention d'un rendez-vous lié à la remise du plan.

Dernières rencontres avec l'Afdel et l'April

En revanche, le secrétaire d'Etat a enchaîné les réunions de dernière minute, avec notamment l'Association française des éditeurs de logiciels (Afdel), et Eric Boustouller, président de Microsoft. Il doit rencontrer ce 31 juillet des représentants de l'April (association pour la promotion et la défense du logiciel libre), qui veulent approfondir la contribution qu'ils ont apportée lors des Assises du numériques.

Rappelons que ces Assises se sont tenues du 29 mai à la fin juin, avec pour ambition de rassembler l'ensemble des acteurs du secteur autour de tables rondes et débats, dans la capitale et en régions. Eric Besson espérait ainsi entendre toutes les doléances et les suggestions avant de rédiger son plan d'action. Un travail qui s'est avéré très lourd, au regard des objectifs fixés : faire des propositions pour le développement de l'accès internet haut débit fixe et mobile, de la télévision numérique terrestre, mais aussi sur les usages du numérique dans le télétravail, l'éducation, la santé, l'administration électronique. Le plan devra aussi, selon la lettre de misssion, « accélérer la mutation de notre économie vers les nouveaux modèles de diffusion des contenus, dans les domaines de la presse, de l'audiovisuel et de la musique », et veiller à ce qu'internet « devienne un formidable espace de liberté et d'échanges, sans devenir une zone de non-droit ».

Par Estelle Dumout, ZDNet France


La loi DADVSI fête ses 2 ans : bilan[modifier]

Guillaume Champeau - publié le Vendredi 01 Août 2008 à 15h55 - posté dans Société 2.0 http://www.numerama.com/magazine/10383-La-loi-DADVSI-fete-ses-2-ans-bilan.html

C'est aujourd'hui les deux ans de la loi n°2006-961 du 1er août 2006 relative au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information, plus connue sous l'acronyme DADVSI. L'occasion de dresser un petit bilan sur une loi qui a fait couler beaucoup d'encre lors de son débat parlementaire et qui s'est avérée, depuis, totalement inusitée, voire inutile.

Voilà donc deux ans déjà que la loi DADVSI a été promulguée. Issu pour une large part d'une directive européenne de 2001, elle-même issue d'un accord international de 1996, le texte devait mettre un point final au problème du piratage en France. C'était du moins la promesse de Renaud Donnedieu de Vabres, qui voulait faire de la loi DADVSI un exemple européen. Deux ans après, le bilan est maigre, au point qu'un nouveau texte, la loi Création et Internet, est déjà dans les tuyaux.

Pour mémoire, le coeur de la loi DADVSI repose sur l'idée de protéger les mesures techniques de protection (DRM) en créant de nouvelles infractions pénales à l'encontre de ceux qui conçoivent, diffusent ou utilisent des outils de contournement. La loi devait réussir l'impossible pari de concilier la protection des DRM avec le respect de l'exception pour copie privée, le respect de la libre concurrence, et le respect du logiciel libre. Or au bout de deux ans, tout semble partir en pièces.

L'Autorité de Régulation des Mesures Techniques (ARMT), qui a été créée et mise en place pour tenter de résoudre les conflits entre le droit à la protection des DRM et les autres droits a été d'une rare utilité. En 24 mois, l'Autorité a rendu deux décisions. Deux décisions d'une extrême importance pour la compréhesion du droit, puisqu'elles ont concerné respectivement l'élection du Président de l'ARMT, et la nomination de son secrétaire général.

Il est vrai que la protection des DRM n'est plus tellement un enjeux. D'abord parce que pour une bonne part, ils sont en voie de disparition. L'industrie du disque a enfin réalisé qu'ils étaient contreproductifs, et l'industrie du cinéma commence tout juste à se poser la question. Mais surtout, les dispositions de la loi ne sont jamais utilisées. Les logiciels de contournement des DRM continuent à être diffusés largement sur tous les sites qui ont pignon sur rue sans que jamais l'industrie ne bouge un sourcil, de peur de créer une jurisprudence qui leur serait en réalité plus défavorable que l'insécurité judirique laissée par le flou du texte de 2006. Et les rares décisions de justice n'ont pas été en faveur des ayants droit. Dernièrement, l'exception de décompilation a été renforcée en faveur du logiciel libre, et les membres du collectif StopDRM qui s'étaient eux-mêmes rendus au commissariat pour se dénoncer ont été relaxés.

L'actualité a aussi montré à quel point la protection des DRM était une absurdité, et comment la loi DADVSI n'était qu'une loi d'incitation à la désobéissance civile. Lorsque de grands noms comme Microsoft ou Yahoo ferment leurs services de musique en ligne, ils sont obligés de conseiller eux-mêmes à leurs clients de contourner les DRM, ce que la loi interdit.

De même, l'amendement Vivendi qui décourage très fortement la création de logiciels de P2P en France en rendant les éditeurs responsables de l'utilisation de leur logiciel n'a eu aucun effet sur le niveau du piratage. Si c'était le cas, la loi Hadopi serait inutile. Elle a en revanche appauvri la créativité des entreprises françaises, au plus grand bénéfice des entreprises étrangères, et en particulier des entreprises chinoises.

Enfin, en rejetant le projet de licence globale, la loi DADVSI a confirmé que le téléchargement de fichiers musicaux était un acte frauduleux, qui n'est pas couvert par l'exception pour copie privée. Or une récente décision du Conseil d'Etat prend acte de cette volonté du gouvernement, et rappelle fort logiquement qu'il n'est donc pas possible de taxer au nom de la copie privée des pratiques qui sont jugées frauduleuses. Les ayants droit risquent de perdre très gros dans l'affaire, alors que la loi qu'ils ont demandée était censée les protéger et leur garantir une plus grande rémunération.

Faute de mise en application, la loi DADVSI ne s'est pas encore révélée être un texte aussi dangereux que nous le craignions. Il reste malgré tout une bombe à retardement, et un texte qui n'est jamais appliqué est un texte qu'il vaut mieux supprimer ou réviser. L'accumulation des lois, l'ambiguité et l'insécurité juridique ne sont jamais bons dans une société qui veut renouer avec la croissance.

La loi Création et Internet (Hadopi), en créant une Haute Autorité sur les cendres de l'ARMT, chargée de mettre en application la riposte graduée, suivra sans aucun doute le même chemin. Si elle n'est pas totalement recalée au niveau européen ou par le conseil constitutionnel, la loi sera vite recalée par l'évolution technique qui rendra la traque des P2Pistes de plus en plus difficile et onéreuse. Aucune loi dictée par la peur ou par la volonté de maintenir de vieux modèles contre l'évolution de la société n'a jamais duré bien longtemps...


Les Linux pré-installés décollent[modifier]

Par : Cyril Fussy - vendredi 01 août 2008 à 14:59 http://www.theinquirer.fr/2008/08/01/les_linux_preinstalles_decollent.html

Le nombre de machines vendues pré-chargées avec Linux a été multiplié par 28 en Angleterre depuis que Microsoft a lancé son système d’exploitation Vista en janvier 2007.

Si le nombre paraît impressionant, rappelons que Linux est parti de presque rien dans les canaux de distribution traditionnels: de tous les PC vendus au Royaume-Uni en janvier dernier par les canaux indirects, seuls 0,1% étaient pré-chargés avec Linux, d’après la société d’études de marchés Context. Les pdm de Linux n’ont cessé de prendre du terrain sur Vista depuis le lancement de l’Os. La barrière des 2% a été franchie en mai après la sortie du dernier Ubuntu, probablement la distro Linux la plus à même de frapper Microsoft dans les parties sensibles.

Microsoft contrôle toujours 93% du marché de la distribution des PC anglais pré-chargés, selon Context.

Mais la progression de Linux est impressionante. Le business de la distribution a été fondé sur les bases de l’argent marketing venu des vendeurs de logiciels. Il dépend entièrement de ce financement.

Microsoft dépense 3% de ses revenus au Royaume-Uni en fonds marketing distribués aux revendeurs et aux distributeurs, dit Rod Baptie, directeur responsable du consultant en ventes Baptie & Co: “il serait idiot de la part d’un distributeur de prendre un produit qui ne serait pas marketé pour lui”. A la fin des années 1990 la concurrence était si vive que les distributeurs recevaient le message de vendre sans bénéfice ou à perte et de réaliser leurs profits sur les fonds marketing reçus des vendeurs. Aujourd’hui les vendeurs font attention de placer les fonds marketing dans des campagnes de marketing, mais la distribution ne réalise des profits qu’à un chiffre et les fonds marketing des vendeurs sont une aide précieuse.

Comme presque tous les canaux anglais de distribution reposent sur les subventions de Microsoft, Linux n’aura sa chance que grâce à la demande spécifique des clients. Le record de 2,8% réalisé au mois de juin est donc un bel exploît à signaler. Nombres de Linux pré-installés:

Traduction et adaptation d’un article de Mark Ballard pour INQ.


Go-oo, une alternative à OpenOffice[modifier]

Posté par patrick_g Modéré le mardi 29 juillet à 10:40. http://linuxfr.org/2008/07/29/24355.html

La suite bureautique OpenOffice.org est un des étendards du monde du logiciel libre. Cette suite est très complète puisqu'elle rassemble de nombreux modules (traitement de texte, tableur, base de données, dessin, présentation, etc) et qu'elle fonctionne sur plusieurs plates-formes (Windows, MacOSX, Linux et autres Unix). Son format de données est ouvert et standardisé et son coût est nul Autant d'avantages qui en font un redoutable concurrent pour la suite Office de Microsoft puisque de nombreuses entreprises et administrations migrent progressivement vers OpenOffice et que de plus en plus de particuliers utilisent la suite libre sur leur ordinateur.

Pourtant tout n'est pas rose dans le monde d'OpenOffice et les critiques n'ont jamais épargné le logiciel : temps de lancement trop long, occupation mémoire pachydermique, interface différente du reste de l'environnement, intégration de fonctions inutiles, assignation obligatoire de copyright à Sun.

La correction de ces défauts semble beaucoup trop lente pour certains puisque Michael Meeks, desktop Architect chez Novell et chargé d'OpenOffice, vient de déclarer au quotidien Der Standard que l'exaspération était à son comble et qu'il souhaitait que la version modifiée Go-oo remplace OpenOffice.

NdM : Novell est à la fois connue pour son implication dans les projets libres (SUSE, OpenExchange, Ximian, Eclipse, etc.) et pour ses relations avec Microsoft (accord de 2006, implémentation du format bureautique OpenXML, voir la liste de améliorations proposées à OOo, etc.).

Novell aurait toujours souhaité inclure diverses fonctionnalités nouvelles dans OpenOffice mais certaines circonstances rendraient difficiles ces ajouts de code. Tout d'abord le copyright du code qui est contribué doit être donné à l'entreprise Sun et cela pose un problème à de nombreuses personnes. Cette assignation de copyright est une chose qui existe pour d'autres projets (par exemple la FSF souhaite une assignation de copyright pour les gros patchs de GCC) mais le fait de devoir faire confiance à la multinationale Sun n'est pas la même chose que de devoir faire confiance à une fondation à but non lucratif et dédiée au logiciel libre.

Selon Michael Meeks, il a été demandé à Sun d'ouvrir la porte aux autres acteurs du libre mais cela n'a pas marché : « Ils ont essayé d'inventer un compromis et ils ont créé ce processus très laborieux, la constitution d'un conseil consultatif. Et puis ils se sont rencontrés et ils se sont rencontrés et ils ont parlé et ils ont parlé et en fin de compte, ils ont mis au point un moyen d'intégrer son code source dans le référentiel d'OpenOffice.org. Ainsi, vous pouvez mettre votre code dans leur CVS, mais il faut pour cela remplir une liste de conditions qui sont sans doute presque impossible à satisfaire. Offrir ce système affreusement mauvais comme étant leur ultime offre pour tenter obtenir des contributeurs est pathétique. C'est dérisoire ».

Michael Meeks critique également le fait que Sun tente d'augmenter artificiellement la fréquentation de ses sites en ne proposant certaines fonctions indispensables que par le biais de plugins au lieu de les inclure dès le début. Ainsi le gestionnaire de rapports (report builder) du module de base de données doit être téléchargé alors que c'est une partie cruciale de ce module.

Novell a donc décidé de résoudre ces divers problèmes en offrant à ses utilisateurs une version spécifique d'OpenOffice nommée Go-oo comprenant de nombreuses nouvelles fonctions. Devant le manque de bonne volonté de Sun, ce qui n'était jusqu'à présent qu'une version avec des patchs additionnels qui était présente dans la distribution Suse est en passe de devenir un vrai fork. Sun, toujours dans un état financier précaire, réduit son investissement dans OpenOffice et cela inquiète Michael Meeks : « L'une des choses les plus tristes est que nous voyons que Sun perd progressivement son intérêt à investir dans OpenOffice. Nous voyons Sun réduire le nombre de développeurs et en même temps ils demandent la propriété de tout le code, ce qui bloque l'envie d'investir des autres développeurs ».

Ce blocage politique serait d'autant plus rageant que tout le monde reconnaît qu'OpenOffice a besoin de grandes modifications : « L'interface actuelle est une boite à outils de composants graphiques (widget toolkit) nommée VCL. C'est vraiment quelque chose qui date des années 90, un vrai désastre, et cela ne s'est pas amélioré depuis". Ces vastes changements sont, selon Michael Meeks, rendus impossibles par l'immobilisme de Sun et il en appelle donc à l'utilisation de Go-oo à la place: « Je pense que la raison est juste la frustration. Nous voulons fournir une bonne expérience à l'utilisateur, nous voulons que notre code soit disponible et nous voulons qu'il soit inclus dans le produit. Si Sun ne veut pas l'inclure nous devons le faire nous même. Donc nous proposons maintenant nos propres versions pour Windows ainsi que des versions génériques pour Linux et nous encourageons les gens à utiliser ces versions. Nous aimerions vraiment avoir une version unifiée mais, jusqu'à présent, cela n'a pas été possible avec Sun ».

Le projet Go-oo n'exige pas l'assignation du copyright et préfère un modèle plus ouvert. La page d'accueil du site proclame : "Nous pensons que l'assignation de copyright à une seule entité commerciale ouvre la porte à des abus envers les intérêts de la communauté des développeurs. Nous préférons une propriété collective (cf. Mozilla, GNOME, KDE, Linux) ou une fondation indépendante et méritocratique (cf. Eclipse, Apache) pour détenir les droits".

Les améliorations de Go-oo par rapport à OpenOffice sont :

Prise en charge à l'import des formats OOXML (docx, xlsx, pptx)

Gestion du format SVG et du format WordPerfect WPG

Transitions 3D dans les présentations

Gestion des champs de formulaire plus intuitif et efficace

Temps de lancement du logiciel réduit (à froid et à chaud)

Lanceur de la zone de notification radicalement amélioré

Prise en charge améliorée des macros VBA

Possibilité d'automatisation avec Mono

Résolveur d'équations amélioré (basé sur des optimisations linéaires)

Rendu EMF amélioré

Rendu des caractères chinois amélioré

Compatibilité avec Excel améliorée

Intégration de GStreamer pour inclure des fichiers multimédias

On voit donc bien que les améliorations sont substantielles et qu'il est fort dommage que le manque d'ouverture de Sun bloque l'inclusion des ces fonctions nouvelles. Novell essaie donc, avec la version améliorée Go-oo, de mettre la pression sur Sun afin de l'obliger à lâcher du lest et à céder la propriété exclusive de la suite libre. En proposant des fonctions supplémentaires, en travaillant sur les performances et en n'exigeant pas d'attribution de copyright, Novell commence à bâtir une alternative crédible et espère rallier une masse critique de contributeurs.

Si Sun ne réagit pas et si les utilisateurs et les contributeurs d'OpenOffice se détournent de leur logiciel pour préférer la version plus ouverte de Novell, alors nous pourrions assister au début de la fin pour OpenOffice.org.


Microsoft investit comme jamais dans l'open source[modifier]

David Maume, 01net., le 28/07/2008 à 16h35 http://www.01net.com/editorial/387508/microsoft-investit-comme-jamais-dans-l-open-source/

Interopérabilité oblige, l'éditeur poursuit son rapprochement avec le monde du logiciel libre. Il apporte sa contribution à Apache, au langage Ruby et à l'environnement d'exécution PHP.

Les jours où Steve Ballmer, l'actuel PDG de Microsoft, stigmatisait les logiciels libres en qualifiant Linux de cancer sont loin. Le géant américain a profité de l'édition 2008 de l'O'Reilly Open Source Convention (l'Oscon, convention dédiée tous les ans aux logiciels libres), qui s'est achevée vendredi 25 juillet à Portland, aux Etats-Unis, pour annoncer plusieurs initiatives accentuant fortement le rapprochement amorcé avec la communauté « open source » en novembre dernier.

100 000 dollars pour la Fondation Apache

Microsoft a d'abord décidé de contribuer directement au développement du serveur Web Apache, le concurrent numéro un d'Internet Information Services (IIS), son serveur Web maison ! Le géant des logiciels devient ainsi un partenaire « platine » de l'Apache Software Foundation (ASF). Concrètement, cela se traduit par le versement d'une « participation » annuelle de 100 000 dollars (environ 63 400 euros). L'objectif de Microsoft est ici de favoriser l'utilisation d'Apache en environnement Windows. Il continuera bien sûr de développer et de commercialiser son serveur IIS.

Ce n'est pas la première fois que Microsoft travaille avec la fondation. Tous deux collaboraient déjà pour que le format OpenXML, actuellement utilisé par Office 2007 et concurrent de l'ODF, soit pris en charge dans le projet POI d'Apache. Ce projet consiste dans le développement d'une API (bibliothèque de fonctions) Java permettant aux programmes open source d'ouvrir les formats de fichiers des logiciels Microsoft (Word et Excel notamment).

En intégrant l'ASF, Microsoft clarifie sa position vis-à-vis du projet POI. Celui-ci sera bien qualifié par Microsoft de projet Open Specification Promise (OSP). Une étiquette sous laquelle Microsoft regroupe toutes celles de ses technologies propriétaires que les développeurs peuvent librement implémenter (c'est-à-dire redévelopper à leur manière) sans craindre de poursuites de sa part (1).

Des contributions spécifiques aux technologies PHP et Ruby

Apache n'est pas la seule technologie open source à laquelle Microsoft veut ouvrir ses produits. L'éditeur a aussi annoncé son intention de participer au projet RubySpec, qui consiste d'une part à définir une spécification de référence du langage de développement Ruby et d'autre part à développer des logiciels libres permettant de vérifier qu'une technologie respecte bien ces spécifications.

Microsoft justifie cette participation par le fait qu'il développe actuellement une implémentation de Ruby destinée à fonctionner sur son framework .Net. Ce projet, baptisé IronRuby, sera publié sous la licence Microsoft Shared Source Permissive Licence (Ms-PL), la moins contraignante proposée par Microsoft. Comme les projets open source, il pourra bénéficier de contributions tierces.

Enfin, Microsoft a publié lors de la convention Oscon un correctif logiciel sous licence Lesser GPL (LGPL) permettant de mieux utiliser l'environnement d'exécution open source PHP avec ses bases de données maison. Ce patch open source gratuit permet ainsi une meilleure prise en charge de Microsoft SQL Server sur serveur PHP avec le PHP SQL Driver développé par la société Zend technologies (le principal contributeur au développement de PHP).

Selon Microsoft, dans les prochains mois, de nombreuses contributions devraient ainsi progressivement être reversées à la communauté du logiciel libre. Bien que développées par les équipes de Microsoft, elles ne seront pas intégrées à ses produits mais devront être téléchargées séparément. Pour l'éditeur, pas question ici de faire de la publicité pour des logiciels libres ni de semer la confusion dans les contrats des logiciels propriétaires de Microsoft.

(1) Microsoft a aussi profité de l'Oscon pour étendre la liste des technologies couvertes par le label OSP en ajoutant notamment une centaine de protocoles dédiés à la communication entre Windows Server et les versions client de Windows (Vista et XP principalement).


DADVSI : StopDRM n’ira finalement pas en prison[modifier]

Rédigée par Marc Rees le lundi 28 juillet 2008 à 12h27 http://www.pcinpact.com/actu/news/45058-topdrm-prison-DADVSI-verrous-contournement.htm

Souvenez-vous de l’initiative Tous en Prison : menée en septembre 2006 par le collectif StopDRM, elle consistait à tester en pratique la loi DADVSI, ce texte qui réprimande les contournements de mesures techniques de protection.

Dans cette épreuve de force, StopDRM souhaitait ainsi savoir quelle serait la situation des consommateurs, entre autres les utilisateurs de logiciels libres, sous ce nouveau règne législatif : « que leur arrivera-t-il, maintenant que la loi a été promulguée, s'ils contournent les DRM pour l'usage légitime des oeuvres? Et qu'arrivera-t-il aux développeurs de logiciels libres et de techniques de peer to peer? Sont-ils assurés eux aussi d'une quelconque clémence ? ».

Et StopDRM de regretter alors : « Certains groupes au sein de l'industrie musicale s'apprêtent à faire payer tous et toutes sans distinction en appliquant la nouvelle loi DADVSI sans discernement ni mesure et vont ainsi transformer tout le monde en délinquants. »

Lire un DivX sous Linux

Plusieurs volontaires s’étaient ainsi dénoncés au commissariat du 5e arrondissement. Pour avoir commis des crimes contre l’humanité du verrou : par exemple pour avoir transféré sur un baladeur MP3, les morceaux d’un CD protégé ou lesté des DRM d'Apple ou de Microsoft, d’avoir copié au format DivX un DVD acheté pour pouvoir le regarder sur son baladeur vidéo, avoir publié des méthodes de déverrouillage, etc. Des actes punis en théorie d'amendes de plusieurs centaines voire milliers d’euros et parfois même de peine de prison.

Après deux années d’attente, la décision du Tribunal de Grande Instance de Paris vient de tomber, ou plutôt celle du parquet du procureur de la République. Celui-ci a finalement classé l'affaire sans suite.

La décision explique que « des motifs d’ordre juridique empêchent la mise en œuvre d’une poursuite pénale. En effet, la loi interdit toute poursuite pénale à l’encontre d’une personne considérée comme irresponsable dans les trois cas suivants : troubles psychiques, légitime défense ou force majeure ». Contourner un DRM pour lire un DivX, publier des méthodes de contournement, etc. sont donc légitimités sous l’excuse de la force majeure ou de la légitime défense (on fera l’économie de l’argument des troubles psychiques, l’initiative de STopDRM étant très bien pensée).

Le DRM entame sa mort lente, selon StopDRM

« Alors même que le Conseil d'Etat vient de rendre un avis autorisant la désactivation des DRM par décompilation, cette décision du TGI démontre que la loi DADVSI est bel et bien inapplicable. Cette loi qui veut cadenasser la diffusion de la culture est anachronique. Elle devrait être abrogée et non renforcée du nouvel appareil législatif en préparation au gouvernement » explique Stop DRM qui fait là référence à la récente décision du Conseil d’État concernant l’April.

« Si la protection juridique des DRM entame ici sa mort lente, les verrous limitant l'usage d'un bien culturel importunent toujours autant les utilisateurs : ils sont toujours bien présents sur la musique et la vidéo (DVD, Blu-Ray et VOD), et commencent à menacer la littérature via les livres électroniques. Les membres du collectif StopDRM continuent donc à militer pour l'abandon des systèmes qui empêchent la copie privée et imposent des logiciels ou des systèmes d'exploitation pour l'usage légitime des produits culturels. »

Les accords de l’Élysée prévoient parmi les engagements des ayants droit, la levée des DRM, du moins pour les catalogues de productions musicales françaises vendus en ligne (non pas sur les CD) et dans le délai d’un an après la mise en place de la riposte graduée.



L’iPhone 3G d'Apple se fait attaquer par le Free Software Foundation[modifier]

Trackbusters 25/07/2008 http://www.trackbusters.fr/actualites/20080725-fsf-attaque-apple-5-raisons-de-ne-pas-acheter-iphone-3g-1.html

Malgré les cours en bourse qui lui ont été défavorables et la pénurie d’iPhone 3G, apple s’en est tout de même très bien sorti de ce dernier lancement de son smartphone version 2.

L’AT&T a déclaré, sans donner de vrais chiffres, qu’au cours de la première semaine du lancement de l’iPhone 3G, ils ont écoulés deux fois plus de téléphones que lors du lancement de l’iPhone version 1.

Par ailleurs, il reste inconnu du grand public si cette pénurie n’est pas simplement un maillon de la stratégie apple pour créer un enthousiasme supplémentaire auprès des consommateurs.

Les attaques n’ont tout de même pas tardés à venir car désormais, le dernier smartphone de Steve Jobs est la cible numéro 1 du FSF, Free Software Foundation.

Cette organisation à but non lucratif promeut les projets GNU et la communauté du libre. Sa communication se base actuellement sur 5 raisons précises d’après lesquelles il faudrait à tout prix éviter de se doter d’un iPhone 3G.

1) L’iPhone 3G bloquerait entièrement les logiciels libres. Seul apple peut approuver ou non le lancement de nouveaux logiciels. 2) Les développeurs sont contraints à payer une taxe d’environ 100 dollars pour faire signer numériquement leurs applications. 3) apple approuve et appuie les technologies DRM, mais selon le FSF, il vaudrait mieux que l’iPhone soit compatible avec des formats plus ouverts comme Ogg Vorbis ou Theora. 4) Lors de la revente de l’iPhone, même si vous avez préalablement effacé toutes vos données personnelles du téléphone, il est possible que ces dernières réapparaissent (sous forme d’sms ou d’e-mails), divulguant ainsi votre vie privée à des étrangers. 5) FSF conclue en conseillant de s’orienter vers des téléphones respectant des formats plus ouverts tels que le FreeRunner de OpenMoko.

Resta à voire, si les utilisateurs seront influencés par cette réaction du FSF ou s’ils préfèreront suivre le Trend ?


Yahoo Music remboursera ceux qui ont acheté avec DRM[modifier]

Guillaume Champeau - publié le Lundi 28 Juillet 2008 à 09h41 http://www.numerama.com/magazine/10339-Yahoo-Music-remboursera-ceux-qui-ont-achete-avec-DRM.html

Vendre de la musique avec DRM n'était pas vraiment pas une bonne opération pour Yahoo, qui a dû annoncer à ses clients la semaine dernière que les morceaux qu'ils pensaient avoir achetés étaient en fait une simple location dont le terme est désormais échu. La firme ferme Yahoo Music et ne pourra plus délivrer les licences indispensables à l'écoute des morceaux à partir du 30 septembre 2008. Sans surprise, les clients ont protesté vivement, et Yahoo a dû réagir rapidement pour ne pas que l'affaire ne se transforme en fiasco pour son image.

La firme a ainsi annoncé que dans sa grande bonté, elle rembourserait l'ensemble des morceaux protégés par DRM qui ont été achetés en plus de l'abonnement à Yahoo Music. Les clients qui le souhaitent (ceux qui ne sont pas encore totalement dégoûtés par les DRM) pourront aussi transférer leur abonnement vers le service Rhapsody de RealNetworks en gardant pendant quelques temps un prix préférentiel de 10 dollars par mois.

Pour ajouter au comique de la situation, le réprésentant de Yahoo Music Carrie Davis a expliqué que les clients pourront choisir, plutôt qu'un remboursement, de convertir toutes leurs chansons achetées vers un format MP3 sans DRM, à partir de Rhapsody. Chose que les clients qui désirent se faire rembourser peuvent très bien faire, préventivement, en numérisant les CD qu'ils ont gravé à partir des fichiers achetés.


Microsoft sponsorise la fondation Apache[modifier]

Béatrice Gay, publié le 28 juillet 2008 http://www.zdnet.fr/actualites/informatique/0,39040745,39382505,00.htm

Stratégie - La fondation Apache va recevoir un appui financier de Microsoft, qui fait ainsi un nouveau pas vers l'open source. Un moyen, pour la firme de Steve Ballmer, de pouvoir exploiter les projets Apache pour son propre profit ?

Microsoft, adversaire de longue date du camp open source, a décidé de financer la Fondation Apache Software, qui en est l'un des plus ardents partisans. La nouvelle a été annoncée vendredi lors de la Open Source Convention : « Avec cette aide, l'ASF pourra payer ses administrateurs et ses équipes, permettant aux développeurs de se dédier à l'écriture de logiciels de grande qualité », a déclaré Sam Ramji, directeur de la stratégie de plate-forme de Microsoft.

Microsoft a toujours eu un discours ambivalent concernant le monde open source. Si la firme de Steve Ballmer ne compte pas donner les clés de Windows aux développeurs tiers, elle a montré quelques signes d'ouverture.

Des gestes d'ouverture vers l'open source

Microsoft a par exemple placé certains de ses programmes sous sa licence open source maison Open Specification Promise, qui permet aux développeurs open source de les utiliser, y compris à des fins commerciales.

La firme a également accepté de collaborer activement avec les développeurs de Zend pour que Windows prenne en charge son langage PHP. Il est souvent utilisé avec des composants Linux, le serveur Web Apache ou le logiciel de bases de données MySQL, formant la plate-forme LAMP, un acronyme formé avec leurs premières lettres.

En terme de propriété intellectuelle, la fondation Apache protège ses logiciels avec une licence Apache. Microsoft ne s'en est jamais pris à elle, ciblant plutôt la licence GPL (General Public License), qui prévoit, si l'on modifie du code qu'elle régit, de mettre à disposition de la communauté ces changements. Des projets Apache intéressants pour Microsoft

Ce n'est pas le cas de la licence Apache, qui permet aux développeurs de combiner code propriétaire et open source sans obligation de partage avec la communauté. Ce dont IBM profite par exemple, en basant son produit propriétaire WebSphere sur le serveur Web Apache.

Pour ses produits, Microsoft pourrait donc piocher parmi les douzaines de projets Apache. L'un deux, Hadoop, pourrait par exemple l'intéresser au plus haut point puisqu'il a trait au domaine de la recherche en ligne, créneau sur lequel à son grand dam Google règne en maître. Microsoft cherche activement à se renforcer en la matière : il vient d'acquérir la société Powerset, spécialiste de la recherche sémantique, et va même jusqu'à envisager de racheter l'activité de Yahoo.

Hadoop est une version open source de l'algorithme MapReduce de Google utilisé pour le traitement de gros volumes de données. Yahoo participe au projet Hadoop et en utilise les ressources.

Microsoft n'a pas besoin de financer Hadoop ou tout autre projet Apache pour les utiliser. Mais en apportant un appui financier, il dispose d'une caution politique.

Par Béatrice Gay, ZDNet France


M6 Replay enfin compatible avec Mac et Linux[modifier]

la rédaction, publié le 28 juillet 2008 http://www.zdnet.fr/actualites/internet/0,39020774,39382507,00.htm

Le service M6 Replay, qui permet de revisionner sur le Net les programmes déjà diffusés par la chaîne, est désormais accessible depuis une ordinateur sous Mac OS ou Linux. Cette catch-up TV, ou « télé de rattrapage », avait été lancée en mars dernier uniquement sur plate-forme Windows. Plus précisément, M6 avait retenu la technologie Windows Media de Microsoft et ses contrôles DRM, utilisable exclusivement via Windows Media Player. M6 propose désormais son propre lecteur "Flash M6 Replay", qui, comme son nom l'indique, est basé sur la technologie Flash d'Adobe, qui a le mérite d'être multiplateformes. Ce lecteur n'utilise plus de DRM. La plate-forme de M6 vérifie seulement que seul Flash M6 Replay est utilisé pour charger la vidéo. Le lecteur n'est cependant disponible pour l'instant qu'en version Bêta. S'il se révèle pleinement fonctionnel, toutes les vidéos ne sont pas accessibles par ce biais. Cela se fera progressivement et l'ensemble des contenus a vocation à être disponibles en Flash. Prochaine étape : adapter le service pour les box ADSL, dont celles de Neuf et Free, ainsi que pour les mobiles.