3 questions à Aurélien Farge sur le label Territoire Numérique Libre

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Titre : 3 questions à Aurélien Farge sur le label Territoire Numérique Libre

Intervenant : Aurélien Farge

Lieu : Échirolles

Date : 15 novembre 2022

Durée : 3 min 39

Vidéo

Licence de la transcription : Verbatim

Illustration : À prévoir.

NB : transcription réalisée par nos soins, fidèle aux propos des intervenant·e·s mais rendant le discours fluide.
Les positions exprimées sont celles des personnes qui interviennent et ne rejoignent pas nécessairement celles de l'April, qui ne sera en aucun cas tenue responsable de leurs propos.

Transcrit MO

Description

Lors d’une remise des prix organisée à Paris la semaine dernière, Échirolles a reçu le label Territoire Numérique Libre de niveau, 5 décerné par un jury composé de l’ADULLACT, l’April et d’autres partenaires.

Transcription

C’est quoi le label territoire Numérique Libre ?

Le label territoire Numérique Libre est un label qui existe depuis plusieurs années, qui s’adresse aux collectivités territoriales – communes, départements et régions –, qui évalue en fait les collectivités territoriales en fonction de leur degré d’implication dans le logiciel libre et surtout dans leur degré d’utilisation de ce qu’on appelle les données ouvertes comme l’open data, etc.
C’est un label qui valorise l’action des collectivités territoriales dans le domaine utilisation des logiciels libres et ouverture des données.

La ville a décroché le label niveau 5. Que représente cette labellisation ?

En fait, Échirolles est engagée depuis plusieurs années dans l’utilisation des logiciels libres puisqu’elle a signé en 2014 la charte du logiciel libre de l’ADULLACT [Le Pacte du Logiciel libre de l’April, NdT] et elle est particulièrement engagée sur ces sujets-là.

Depuis 2020 et en 2021, nous avons adopté un schéma directeur du numérique qui regroupe toutes les actions que l’on souhaite mener, sur tous les pans différents, en ce qui concerne le numérique donc l’inclusion numérique, la transition écologique sur les questions numériques, ce qu’on souhaite offrir aux usagers de la ville et également toute la question éthique avec l’ouverture des données ou encore les logiciels libres.

Nous sommes particulièrement engagés là-dessus. Nous avions candidaté une première année à Territoire Numérique Libre en 2021. Nous avons eu la chance d’obtenir, dès la première année, un niveau 4 avec une mention spéciale pour la meilleure première candidature. Nous avons continué de travailler et je tiens à remercier les équipes parce que ce sont elles qui sont au cœur de tout ça et qui ont particulièrement travaillé. Cette année nous avons été récompensés avec un niveau 5 pour une implication particulière dans l’utilisation des logiciels libres, dans l’ouverture des données et dans la question de la transparence, mais aussi dans la question de la souveraineté, c’est-à-dire la capacité à avoir le contrôle sur nos données et surtout sur les services numériques que l’on propose aux usagers et aux usagères en complément du service public et, bien sûr, de l’accueil physique.

Des projets pour la suite sur le numérique libre à Échirolles ?

L’objectif c’est bien évidemment d’aller vers un maximum d’utilisation, quand c’est possible, de logiciels libres. Il faut savoir que la ville d’Échirolles entend à la fois utiliser les logiciels libres, mais être aussi acteur du Libre. C’est d’ailleurs ce qu’elle fait en consacrant 20 % d’un poste dans l’équipe d’informatique au développement de logiciels qu’elle utilise bien évidemment, mais qui vont profiter à toute la communauté et à toutes les collectivités territoriales. C’est aussi ça être acteur du Libre.

Il y a aussi toute notre volonté qui est de créer des réseaux de villes qui sont acteurs du Libre, mais aussi des réseaux de tous les acteurs du numérique du territoire, notamment sur le territoire échirollois – donc des entreprises, des associations, des citoyens engagés – afin d’agir ensemble sur ces sujets du numérique et essayer de voir quelles synergies on arrivera à créer.

Nous voulons, bien évidemment, continuer l’effort autour de l’ouverture des données, autour de l’open data, pour rendre accessibles de plus en plus de choses, c’est une question de transparence et de démocratie. Nous sommes bien évidemment très impliqués sur ces questions-là et nous avons l’intention d’aller encore plus en avant.