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== B2i ==
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L'expérience de ces dernières années a montré que le B2i ne fonctionnait pas. Son échec prévisible tient notamment à des problèmes insolubles d'organisation, de coordination et de cohérence des contributions supposées et spontanées des disciplines enseignées. De plus ne sont pas explicitées les connaissances scientifiques et techniques correspondant aux compétences visées. Une discipline en tant que telle est la réponse pédagogique appropriée à l'objectif d'une culture informatique et numérique, comme le sont par exemple les disciplines mathématiques et français.  
L'expérience de ces dernières années a montré que le B2i ne fonctionnait pas. Dans le meilleur des cas, il se présente sous la forme d'une "course à la croix" en fin d'année ou de validations par lots. Son échec prévisible tient notamment à des problèmes insolubles d'organisation, de coordination et de cohérence des contributions supposées et spontanées des disciplines enseignées. De plus ne sont pas explicitées les connaissances scientifiques et techniques correspondant aux compétences visées. Les compétences censées être validées ne sont adossées à aucune connaissance. Une discipline en tant que telle est la réponse pédagogique appropriée à l'objectif d'une culture informatique et numérique, comme le sont par exemple les disciplines mathématiques et français.  


Le B2i ne prend en compte ni la capacité à pouvoir se former tout au long de la vie, ni les connaissances techniques de base nécessaires pour comprendre les outils numériques.
Le B2i ne prend pas en compte les connaissances techniques de base nécessaires pour comprendre les outils numériques.


== Les Tableaux Blanc Interactifs (TBI) ==
== Les Tableaux Blanc Interactifs (TBI) ==
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http://www.april.org/fr/rapport-fourgous-une-reconnaissance-partielle-des-apports-fondamentaux-du-libre-a-leducation#footnote15_q0g7b06
http://www.april.org/fr/rapport-fourgous-une-reconnaissance-partielle-des-apports-fondamentaux-du-libre-a-leducation#footnote15_q0g7b06
== Logiciels disciplinaires spécifiques ==
Jeulin, soliworks... [À compléter]


[[Catégorie:Éducation]]
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Version du 7 juin 2010 à 22:36

Education | Positions April Éducation


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Introduction

L'April s'est fixé pour objectifs de promouvoir les logiciels libres dans toutes les sphères de la société, de sensibiliser aux enjeux des standards ouverts et de l'interopérabilité, de favoriser le partage du savoir et des connaissances et d'obtenir des décisions politiques, juridiques et réglementaires favorables au développement du logiciel libre et aux biens communs informationnels.

Les logiciels et ressources libres connaissent de réels développements dans le système éducatif. Ils sont en phase avec ses missions et la culture enseignante de diffusion et d'appropriation par tous de la connaissance et des savoirs. Il est donc naturel que l'April se montre très active sur ce dossier.

Pour un enseignement de l'informatique

Exception pédagogique et insécurité juridique des enseignants

SIALLE

SIALLE (Service d'Information et d'Analyse des Logiciels Libres Éducatifs) est une plateforme web qui vise à offrir aux enseignants des informations sur l'offre en matière de logiciels libres éducatifs.

Basé sur un service d'appréciation de logiciels, sélectionnés en amont par le réseau académique et le SCÉRÉN-CNDP, il s'adresse plus particulièrement aux enseignants, aux formateurs et aux corps d'encadrement et d'inspection. Les logiciels présents sur la plate-forme SIALLE sont des logiciels éducatifs, destinés à un usage en classe.

C'est malheureusement à ce jour, la seule reconnaissance officielle du libre dans le système éducatif.

Même si depuis mai 2010, SIALLE respecte les droits des auteurs de logiciels libres, des problèmes demeurent :

  • Il a été élaboré sans aucune concertation avec les principaux acteurs du libre dans l'éducation. Cela a entrainé des defauts de conception qui rendent aujourd'hui ce service peu utile.
  • Rien ne vient expliquer objectivement sur le site ce qu'est un logiciel libre ni même son intérêt en contexte éducatif
  • Après trois années d'existence, ce service est quasiment inconnu chez les enseignants et les formateurs (même ceux étiquettés TICE). Il n'est pas du tout mis en lumière par l'institution.
  • Ce service est totalement inadapté pour les professeurs utilisateurs de GNU/Linux. Afin de pouvoir déposer un avis sur un logiciel, il est obligatoire de passer par SIALLE afin de le télécharger. N'importe quel gestionnaire de paquets sous GNU/Linux permet de le faire bien plus facilement.

L'April demande une refonte totale de ce service en concertation avec les acteurs du libre éducatif. À défaut, ce service risque de continuer à être méconnu et inutilisé.

Les manuels scolaires numériques

B2i

L'expérience de ces dernières années a montré que le B2i ne fonctionnait pas. Dans le meilleur des cas, il se présente sous la forme d'une "course à la croix" en fin d'année ou de validations par lots. Son échec prévisible tient notamment à des problèmes insolubles d'organisation, de coordination et de cohérence des contributions supposées et spontanées des disciplines enseignées. De plus ne sont pas explicitées les connaissances scientifiques et techniques correspondant aux compétences visées. Les compétences censées être validées ne sont adossées à aucune connaissance. Une discipline en tant que telle est la réponse pédagogique appropriée à l'objectif d'une culture informatique et numérique, comme le sont par exemple les disciplines mathématiques et français.

Le B2i ne prend pas en compte les connaissances techniques de base nécessaires pour comprendre les outils numériques.

Les Tableaux Blanc Interactifs (TBI)

Selon le rapport Fourgous : « la France comptera 50 000 TNI en 2010 ».

L'usage des TBI pose de graves problèmes d'interopérabilité. Chaque fabriquant de tableau développe son propre format qui ne peut être utilisé qu'avec leurs propres logiciels. Ces formats sont propriétaires et fermés et empêchent donc toute mutualisation avec des professeurs utilisant d'autres marques. En cas de mutation dans un autre établissement, tout le travail réalisé par le professeur peut être tout simplement inutilisable si le fabricant n'est plus le même.

Il convient donc de définir un cahier des charges national afin d'élaborer un format commun et interopérable pour les ressources utilisant les TNI. Rappelons que sous l'impulsion du BECTA britannique un format de fichier ouvert destiné aux applications de type TNI a été publié. Ce format est endossé par le projet European Schoolnet dont est d'ailleurs membre le Ministère de l'Éducation Nationale. Plusieurs fabricants de TNI ayant accepté de prendre en charge ce format, il nous semble ainsi naturel que son intégration soit requise dans les appels d'offre à venir.

Sources et liens utiles

Le BECTA est l'équivalent de la SDTICE en Grande-Bretagne : http://www.becta.org.uk/

Le format "Interactive Witheboard Common File Format" (IWBCF) dont on peut d'ores et déjà télécharger les spécifications sur la page BECTA de sourceforge : http://iwbcff.sourceforge.net/

Les Espaces Numériques de Travail (ENT)

Accord cadre entre le Ministère avec le CFC

Les établissements scolaires payent une redevance annuelle au CFC (Centre Français d'exploitation du droit de Copie www.cfcopies.com http://www.cfcopies.com/ ).

Le montant de la redevance est de 1,50euros HT/an/élève (pour la première tranche). Cela a représenté en 2009, la somme de 30 millions d'euros.


Le ministère sélectionne des établissements tests (1200) qui doivent, durant une période de 4 semaines, indiquer toutes les références de tout ce qui a été photocopié... Les droits sont répartis à partir de ces données.

Quid des oeuvres sous licence libre dans ce contexte ?

Liens utiles et sources

http://www.cfcopies.com/V2/cop/pdf/notices%20contrats/Ens_Sec_EPLE_EPSC_Notice_contrat.pdf

Distribution d'ordinateurs portables aux collégiens et lycéens

Accompagner le travail collaboratif et la mutualisation

Par défaut un travail sans licence d'utilisation est soumis à la forme la plus stricte du droit d'auteur : pas de copie ni de modification autorisée => Utilisation de licences libres.

Selon Benoît Sibaud : « Les enseignants devraient ainsi être incités à partager leurs travaux en protégeant ceux-ci par l’emploi de licences de libre diffusion du type Creative CommonsBySA, GNU Free Documentation License ou Licence Art Libre ».

De nombreuses structures encadrant la mutualisation de ressources pédagogiques libres entre enseignants existent déjà. Citons Sésamath, EducOOo, Scideralle ou encore Ofset.

http://www.april.org/fr/rapport-fourgous-une-reconnaissance-partielle-des-apports-fondamentaux-du-libre-a-leducation#footnote15_q0g7b06

Logiciels disciplinaires spécifiques

Jeulin, soliworks... [À compléter]