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La vocation du service public de la recherche serait plutôt de fournir des logiciels fortement utiles et de les publier sous des licences libres afin que tous puissent les améliorer au bénéfice de tous.
La vocation du service public de la recherche serait plutôt de fournir des logiciels fortement utiles et de les publier sous des licences libres afin que tous puissent les améliorer au bénéfice de tous.
* dchemouil: pas d'accord, ce serait la vocation d'un service public de technologie ou "d'innovation", éventuellement associé au service public de la recherche (ex : en embauchant beaucoup d'ingénieurs d'étude et de recherche). À défaut, des chercheurs font ce genre de développement mais ce n'est en principe pas leur rôle.
* dchemouil: pas d'accord, ce serait la vocation d'un service public de technologie ou "d'innovation", éventuellement associé au service public de la recherche (ex : en embauchant beaucoup d'ingénieurs d'étude et de recherche). À défaut, des chercheurs font ce genre de développement mais ce n'est en principe pas leur rôle.
* Odile: oui David. N'empêche que lorsque des chercheurs ont écrit eux-mêmes des logiciels dont ils avaient besoin - et qui sont potentiellement utiles à d'autres, alors il importe que ces logiciels financés avec l'argent public soient mis à disposition sous licence libre. SageCombinat (développé à l'Univ Paris Sud) en est un bon exemple. Pas mal de contributions à GCC aussi etc...  
* Odile : Dans le cadre du CNRS, des chercheurs et des ingenieurs développent des logiciels, c'est une réalité. Et le sujet est ici le devenir légal de ces logiciels, pas l'organisation de la production. Et le sujet c'est aussi de savoir si l'APRIL veut ou non publier une réponse.


Enfermer des logiciels quels qu'ils soient dans des licences propriétaires, c'est handicaper leur diffusion auprès de leur public naturel et par là même casser le rayonnement, la réputation du laboratoire, la portée de la contribution et l'efficacité des recherches futures qui auraient pu s'appuyer dessus.
Enfermer des logiciels quels qu'ils soient dans des licences propriétaires, c'est handicaper leur diffusion auprès de leur public naturel et par là même casser le rayonnement, la réputation du laboratoire, la portée de la contribution et l'efficacité des recherches futures qui auraient pu s'appuyer dessus.

Dernière version du 2 mai 2012 à 11:41

Remarques concernant un document diffusé par le CNRS dans ses unités.

Document[modifier]

Critiques[modifier]

P.24 :[modifier]

« Le logiciel est concerné par ces deux aspects : le brevet d’invention protège ses fonctionnalités le droit d’auteur protège sa forme d’expression, techniques. »



P.29[modifier]

« En règle générale, les modes de valorisation du logiciel de type propriétaire ou mixte libre/proprié- taire (couches basses de faible valeur : logiciel libre ; couches métiers ou applicatives à forte valeur ajou- tée : logiciel propriétaire) devraient être privilégiés. »

Élements de réponse[modifier]

La valeur ajoutée est liée à la nouveauté : les logiciels de couche basse ont apporté une forte valeur ajoutée lorsqu'ils ont été créés. Lier couche basse et faible valeur est donc artificiel.

La vocation du service public de la recherche serait plutôt de fournir des logiciels fortement utiles et de les publier sous des licences libres afin que tous puissent les améliorer au bénéfice de tous.

  • dchemouil: pas d'accord, ce serait la vocation d'un service public de technologie ou "d'innovation", éventuellement associé au service public de la recherche (ex : en embauchant beaucoup d'ingénieurs d'étude et de recherche). À défaut, des chercheurs font ce genre de développement mais ce n'est en principe pas leur rôle.
  • Odile : Dans le cadre du CNRS, des chercheurs et des ingenieurs développent des logiciels, c'est une réalité. Et le sujet est ici le devenir légal de ces logiciels, pas l'organisation de la production. Et le sujet c'est aussi de savoir si l'APRIL veut ou non publier une réponse.

Enfermer des logiciels quels qu'ils soient dans des licences propriétaires, c'est handicaper leur diffusion auprès de leur public naturel et par là même casser le rayonnement, la réputation du laboratoire, la portée de la contribution et l'efficacité des recherches futures qui auraient pu s'appuyer dessus.

Toujours se demander si les retombées financières à attendre de la "valorisation" des logiciels sont susceptibles de compenser les coûts de licence éventuellement payés par d'autres unités du CNRS sans oublier les frais de commercialisation.

La confusion entre libre et gratuit masque la possibilité de faire payer un logiciel libre surtout si c'est un logiciel de niche, et c'est souvent le cas des applications métier...

P.32-33[modifier]

Contre-argumentaire[modifier]