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Enfermer des logiciels quels qu'ils soient dans des licences propriétaires, c'est handicaper leur diffusion auprès de leur public naturel et par là même casser le rayonnement, la réputation du laboratoire, la portée de la contribution et l'efficacité des recherches futures qui auraient pu s'appuyer dessus.
Enfermer des logiciels quels qu'ils soient dans des licences propriétaires, c'est handicaper leur diffusion auprès de leur public naturel et par là même casser le rayonnement, la réputation du laboratoire, la portée de la contribution et l'efficacité des recherches futures qui auraient pu s'appuyer dessus.
Toujours se demander si les retombées financières à attendre de la "valorisation" des logiciels sont susceptibles de compenser les coûts de licence éventuellement payés par d'autres unités du CNRS sans oublier les frais de commercialisation.
La confusion entre libre et gratuit fait oublier la possibilité de faire payer un logiciel libre surtout si c'est un logiciel de niche, et c'est souvent le cas des applications métier...


=== P.32-33 ===
=== P.32-33 ===

Version du 15 avril 2012 à 06:39

Remarques concernant un document diffusé par le CNRS dans ses unités.

Document

Critiques

P.24 :

« Le logiciel est concerné par ces deux aspects : le brevet d’invention protège ses fonctionnalités le droit d’auteur protège sa forme d’expression, techniques. »



P.29

« En règle générale, les modes de valorisation du logiciel de type propriétaire ou mixte libre/proprié- taire (couches basses de faible valeur : logiciel libre ; couches métiers ou applicatives à forte valeur ajou- tée : logiciel propriétaire) devraient être privilégiés. »

Élements de réponse

La valeur ajoutée est liée à la nouveauté : les logiciels de couche basse ont apporté une forte valeur ajoutée lorsqu'ils ont été créés. Lier couche basse et faible valeur est donc artificiel.

La vocation du service public de la recherche serait plutôt de fournir des logiciels fortement utiles et de les publier sous des licences libres afin que tous puissent les améliorer au bénéfice de tous.

Enfermer des logiciels quels qu'ils soient dans des licences propriétaires, c'est handicaper leur diffusion auprès de leur public naturel et par là même casser le rayonnement, la réputation du laboratoire, la portée de la contribution et l'efficacité des recherches futures qui auraient pu s'appuyer dessus.

Toujours se demander si les retombées financières à attendre de la "valorisation" des logiciels sont susceptibles de compenser les coûts de licence éventuellement payés par d'autres unités du CNRS sans oublier les frais de commercialisation.

La confusion entre libre et gratuit fait oublier la possibilité de faire payer un logiciel libre surtout si c'est un logiciel de niche, et c'est souvent le cas des applications métier...

P.32-33

Contre-argumentaire