« Présentation des principes du libre en vidéo » : différence entre les versions

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* [[Video de sensibilisation]]
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* [http://www.april.org/fr/trusted-computing-le-film Trusted Computing : le film]
* [http://www.april.org/fr/trusted-computing-le-film Trusted Computing : le film]
* [http://www.youtube.com/watch?v=f55XmTyQlbw SPOT PRIORITY RESA UGC]

Version du 25 juillet 2014 à 17:26

Principe

L'idée est de reproduire les informations délivrées lors de conférences sous la forme de plusieurs vidéos courtes (2 minutes max) avec une voix et des illustrations. L'objectif est de suivre une structure toujours identique :

  • Le titre de la vidéo est une question.
  • Au milieu de la vidéo se trouve une image clé qui résume la vidéo
  • La conclusion renvoie vers d'autres vidéos de la série.

Scénarios

D'où vient le logiciel libre ?

Intro

Le logiciel libre est apparu au début des années 1980. Jusqu'alors, l'informatique était une affaire de spécialistes, notamment d'universitaires qui partageaient très naturellement le code source de leurs logiciels. Avec les années 80 est arrivée l'informatique commerciale et grand public et avec elle la volonté de faire du logiciel une marchandise.

Richard Stallman est la personne qui a formalisé le principe du logiciel libre. C'était un universitaire américain du MIT, habitué à pratiquer l'informatique dans un esprit d'expérimentation et de partage.

L'idée lui est venue après une petite histoire en apparence anodine, le genre de petits désagréments que tout le monde a pu rencontrer. Ne parvenant pas à faire fonctionner une nouvelle imprimante, Richard Stallman demanda à un confrère d'une autre université de lui passer le code source des pilotes de celle-ci. C'était l'usage bien installé dans ce milieu. Surprise, le confrère refusa des les fournir au motif qu'il avait signé un accord d'exclusivité avec son fournisseur.

Cet événement fut une prise de conscience pour Richard Stallman. Le code source devait continuer à circuler pour permettre aux utilisateurs de rester maître de leur informatique et de continuer à partager le fruit de leur travail.

Clé

Ce qu'il faut bien comprendre, c'est que l'informatique libre ne parle pas de technique mais de partage des connaissances et de travail en commun.

Conclusion

Le projet GNU de Richard Stallman, visant à créer un système d'exploitation entièrement libre, repose sur les quatre libertés : liberté d'utiliser le logiciel comme on le veut, de le partager, d'accéder à son code source pour le modifier, d'en distribuer des copies modifiées. A cette fin, des licences libres comme la GPL ont été créées pour donner un cadre juridique solide. Aujourd'hui, tout le monde ou presque utilise du logiciel libre, souvent sans le savoir. Dès lors, l'objectif initial de liberté est-il atteint ?

Qu'est-ce que le code source d'un logiciel ?

Intro

Pour comprendre ce qu'est le code source d'un logiciel, pensez à une recette de cuisine. Si vous achetez un plat tout fait, il peut être bon ou mauvais mais vous ne savez pas quels ingrédients se trouvent exactement dedans, vous ne savez pas non plus s'ils sont de bonne qualité, ni si ils ont été préparés dans une cuisine propre.

Une fois que vous l'avez mangé, vous êtes incapable de le cuisiner vous-même. Peut-être que vous aimeriez rajouter votre ingrédient favori, mais il est peu probable que l'usine modifie sa recette pour vous donner satisfaction. Pour faire tout cela, il vous faut la recette du plat.

C'est pareil avec les logiciels. Ce que vous installez sur votre ordinateur est ce qu'on appelle du code compilé. Il est exécutable par une machine tel quel mais sa recette reste secrète. Pour savoir comment il est réellement fait, il faut pouvoir accéder au code source, c'est à dire à sa recette.


Clé

Accéder au code source permet de faire de l'informatique à sa sauce ! Le code source permet d'étudier, de comprendre et au final de progresser en informatique. On peut se prémunir contre les fonctions malveillantes, les pièges commerciaux directement intégrés dans le logiciel et, au final, modifier le logiciel pour l'adapter à ses besoins personnels. Dès lors qu'on a la compétence nécessaire, bien sûr.

Conclusion

Le partage du code source des logiciels est nécessaire pour la liberté informatique. C'est le moyen essentiel sur lequel repose le logiciel libre et la condition impérative de l'exercice des 4 libertés. Les différentes licences libres permettent de définir comment ce code source peut-être partagé, comme par exemple le choix ou non de suivre les principes du copyleft.

Mais est-il vraiment utile pour quelqu'un qui n'est pas informaticien de pouvoir accéder au code source du logiciel qu'il utilise ?

Qu'est-ce qui définit un logiciel libre ?

Intro

Un logiciel libre se définit par 4 libertés : celle d'exécuter le code, c'est à dire de faire fonctionner le logiciel pour ce que l'on veut. Celle d'étudier le code, pour savoir comment il fonctionne et ce qu'il fait exactement. Celle de modifier ce code, notamment pour l'adapter à ses besoins et celle de redistribuer le code, y compris dans le cadre d'une activité commerciale.

Tous les droits et obligations sont définis dans des licences libres qui permettent de savoir ce qu'on a le droit de faire et dans quelles conditions. L'une des forces du système est que l'auteur qui met son logiciel sous licence libre donne une autorisation par défaut. Il n'est donc pas nécessaire de demander la permission pour bénéficier de ces droits et quand on utilise des centaines ou des milliers de logiciels dans un projet. Cette facilité est tout simplement nécecssaire pour rendre le projet possible.

La clé

Qu'est-ce que le copyleft ?

Libre et Open Source, c'est pareil ou pas ?

En apparence, les logiciels utilisés sont les mêmes, mais l'intention qui préside à leur exécution est clivée. En effet, les authentiques libristes, attentifs à la dimension de communauté et de partage, vont privilégier la dimension humaine, vouloir favoriser chez eux mêmes et leurs voisins l'exercice de l'autonomie. Alors que les « open-sourciers » vont essentiellement retenir du logiciel libre qu'ils ont beaucoup d'utilisateurs, ce qui permet d'échanger à propos des bugs pour les éliminer, et d'améliorer les performances techniques. L'invention de l'expression « Open source » a rendu bankable, soit fréquentable par les investisseurs et financiers, le logiciel libre, tout en évacuant la teneur humaniste et éthique dont il était porteur.

Clé : Certes, Richard Stallman, dès les premiers textes fondateurs, a bien différencié free au sens de gratuit ( a free beer : une bière gratuite) et free au sens de libre ( a free speach : un discours libre), et ne s'est pas opposé à une commercialisation du free software. Mais on peut saisir son amertume et la partager en mesurant à quel point cette marchandisation foule aux pieds la notion de communauté, pour sacrifier au culte du profit et de l'efficacité.

Conclusion : Libre et Open Source peuvent se servir des mêmes outils, se référer à des systèmes de distribution ou des logiciels semblables, mais leurs fins sont opposées. Le Libre , au sens du Free Software, a été conçu dans un contexte de résistance à ceux qui voulaient tirer argent de tout, sa dominante est éthique. Alors que l'Open Source, qui se réfère prétendument à l'une des quatre libertés : l'ouverture du code source, a une dominante technique-pratique, entrepreneuriale et financière. Dès lors, n'est-il pas très important de se mobiliser pour faire prévaloir les valeurs communautaires du Free Software ?

Le logiciel libre est-il un logiciel gratuit ?

Pourquoi les formats ouverts sont importants ?

Comment peut-on gagner de l'argent avec le logiciel libre ?

Peut-on protéger ses données personnelles avec des logiciels libres?

Le libre, c'est que de l'informatique ?

Est-ce qu'on est libre en utilisant un service sur internet qui utilise du logiciel libre ?

En quoi le LL bénéficie au plus grand nombre?

Dès sa conception, le Free Software a eu pour enjeu le partage, la redistribution, l'ouverture de l'informatique à tous, y compris aux non informaticiens. En effet, jusqu'ici avait prévalu l'intérêt collectif sur l'intérêt particulier. Certes, dans le mouvement de l'Open Source, régi par la loi des marchés, la loi de l'offre et de la demande incite à concevoir des modes de distribution et des logiciels attractifs.

Clé. Mais il faut bien faire la différence entre «  le plus grand nombre » comme résultante d'une démarche éthique, qui fait prévaloir l'universel sur le particulier, et « le plus grand nombre » au sens d'une masse asservie et surveillée, qui ne fait appel au Libre qu'en raison de ses performances, de son accessibilité. Les entreprises ont tout intérêt à promouvoir une informatique de masse qui émousse les exigences éthiques des utilisateurs. Et à jouer sur l'ambiguïté entre Libre et gratuit.

Conclusion. De cette façon, la notion de « plus grand nombre » est à définir soigneusement. « Foule sentimentale », guidée par des appâts commerciaux qui lui font oublier que les entreprises « se paient sur la bête », récoltent des métadonnées en prétendant s'adapter aux attentes de chacun. Ou « grand nombre » au sens où, « de droit », nul ne devrait se trouver exclu des bénéfices culturels et sociaux d'une informatique responsable.Dès lors, comment sensibiliser à cette nuance, qui n'a rien d'un détail?

C'est quoi un fork ?

Pas un principe du Libre ou autre motif de traitement en basse priorité

Pourquoi mutualiser le dev de LL?

  • pour économiser
  • administration qui chacune dev dans son coin, alors qu'un dev en commun serait bénéfique à toutes
  • association
  • entreprises

Combien coûte la licence d'un LL?

Couvert par le LL est-il gratuit ?

Liens